Translating the Aeneid to the Nouveau Roman: Pierre Klossowski's Aeneid

1997 ◽  
Vol 6 (2) ◽  
pp. 203-215 ◽  
Author(s):  
Fiona Cox
Keyword(s):  
Caliban ◽  
1983 ◽  
Vol 20 (1) ◽  
pp. 69-81
Author(s):  
Roger Decap
Keyword(s):  

2008 ◽  
Vol 3 ◽  
Author(s):  
Otávio Rios

Húmus, publicado em 1917 por Raul Brandão, funda uma nova tradição na literatura portuguesa do século XX. Ao romper com os conceitos de história e de tempo lineares, o romancista aproxima-se do pensamento de Walter Benjamin, principal apoio teórico deste trabalho. Assim, delineando uma narrativa fragmentada, cujas categorias estruturantes entram em colapso, Brandão antecipa o modelo de romance conhecido como nouveau roman. Este artigo focará sua análise na problemática do tempo na obra-prima brandoniana.


Author(s):  
Laura Stevenson

À une époque où les habiletés de communication font partie des compétences de base du XXIe siècle, on se rend compte que l’obsession avec le langage dans les théories littéraires des années 50 et 60 est justifiée. La communication reste le rôle principal du langage, mais le contenu de cette communication a beaucoup changé. Presque chaque romancier appartenant au mouvement du nouveau roman utilise le langage de façon très différente de celle dont nous avons l’habitude en expérimentant avec le langage, en l’étirant de tous les côtés afin de lui donner une nouvelle dimension. Il ne s’agit plus de communiquer des idées et des sentiments, mais plutôt de se pencher sur le langage lui-même, de se réinventer pour que l’écrivain puisse mettre sur papier ce qu’il ressente : des sensations, des perceptions, des soupçons.Nathalie Sarraute, par exemple, perçoit le langage dans le sens mallarméen du terme, c’est-à-dire, « essentiel », complexe et qui produit du sens. En dehors du langage elle affirme l’existence d’une substance non-verbale qu’elle appelle « l’innommé » ou le « non-nommé » et le langage sert justement de médiateur entre les sensations que l’écrivain veut exprimer et son lecteur.Avec Robbe-Grillet, Claude Simon et Michel Butor, le langage dans le roman joue un rôle important car il force le lecteur à changer sa façon de lire afin de comprendre le roman. Les jeux de mots et l’insistance sur les descriptions des objets font penser le lecteur qu’il doit absolument trouver la clé afin de comprendre l’incompréhensible.


Tangence ◽  
2017 ◽  
pp. 133-148
Author(s):  
Pascal Mougin
Keyword(s):  

L’influence de Claude Simon sur les artistes contemporains est moins perceptible que celle, entre autres, de Beckett, Duras ou Robbe-Grillet. L’absence de relations directes, malgré les occasions de rencontre, entre Simon lui-même et les artistes des dernières avant-gardes du xxe siècle, explique sans doute en partie le phénomène. Reste que des échos simoniens se font entendre dans le travail de l’artiste française Marcelline Delbecq (en particulier Blackout, 2011). Les similitudes stylistiques (métalepse, flottement énonciatif et ambivalence sémiotique) et thématiques (autour de la production des simulacres) signent l’air de famille derrière l’inversion des enjeux et des effets : chez le romancier, une écriture du monde tel qu’il est, tournée vers l’énigme de la présence et de la représentation ; chez Delbecq, un dispositif de projection fictionnelle, pariant sur l’absence et la ténuité suggestive. Si le sous-texte simonien n’est pas revendiqué par l’artiste, il n’en est pas moins significatif d’une filiation culturelle dont les relais sont à rechercher, d’une manière large et diffuse, dans la réception du Nouveau roman par le minimalisme américain des années 1960, et, d’une manière plus étroite et spécifique, dans une double lecture de Merleau-Ponty, ascendant commun expliquant aussi bien la proximité que les différences entre Delbecq et Simon.


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