Le repas quotidien des moines occidentaux du haut Moyen Âge

1997 ◽  
Vol 75 (2) ◽  
pp. 287-328 ◽  
Author(s):  
Stéphane Boulc'h
1986 ◽  
Vol 93 (2) ◽  
pp. 127-153 ◽  
Author(s):  
Jean-Christophe Cassard
Keyword(s):  

1962 ◽  
Vol 17 (2) ◽  
pp. 332-342
Author(s):  
André Varagnac
Keyword(s):  

L'ambition des protohistoriens est d'enrichir l'Histoire écrite par la reconstitution des grands courants humains qui ont précédé l'usage de l'écriture. On sait que les premiers systèmes de signes graphiques sont apparus en Proche-Orient au cours du IVe millénaire avant l'ère. Mais il a fallu encore plusieurs millénaires pour que des élites de lettrés se constituent dans les sociétés méditerranéennes. Quant à l'Europe continentale, malgré le faible emploi de caractères grecs, étrusques ou latins par les Celtes S on peut dire que seul l'empire romain y implanta une civilisation scripturale. Encore cette implantation fut-elle longuement interrompue par les invasions du ve siècle : à bien des égards le Haut Moyen Age est un reflux de la Protohistoire en pleine période historique.


1952 ◽  
Vol 7 (1) ◽  
pp. 13-20 ◽  
Author(s):  
Renée Doehaerd
Keyword(s):  
Il Y A ◽  

Ouvrons n'importe quel manuel d'institutions, n'importe quel ouvrage sur l'histoire du droit du haut moyen âge : nous y trouverons un exposé correct, du contenu des mesures monétaires carolingiennes. Seulement, on les expose, on ne les explique pas ; on les présente comme si elles allaient de soi. Or il y a lieu d'expliquer. C'est que, lorsqu'un gouvernement modifie sa monnaie — entendons bien qu'il ne s'agit pas d'altération, mais de transformation officielle — il le fait pour une certaine cause, il vise un certain but. Cette cause, ce but, la situation qui a provoqué ces mesures — voilà ce que l'on ne s'est point attaché à préciser. Évidemment, les textes, ces textes carolingiens si avares de renseignements, sont muets à ce propos. Il n'est cependant pas défendu de rapprocher certains faits qui paraissent nous mettre sur la voie d'une explication possible — disons, qui permettent de créer le cadre dans lequel ces mesures reprennent un certain sens pour nous.


1982 ◽  
Vol 37 (2) ◽  
pp. 255-275 ◽  
Author(s):  
Aaron J. Gurevič
Keyword(s):  

Ce texte, envoyé aux Annales en 1980, a été, selon le vœu d'Aaron Gurevič, présenté par moi sous une forme abrégée au colloque organisé par le CNRS, à Paris sur Le temps chrétien, iiie-xiiie siècle (9-12 mars 1981), colloque auquel A. Gurevič n'a pu participer. Les organisateurs du colloque ont bien voulu laisser aux Annales le privilège de publier in extenso ce texte qui leur était destiné. Les problèmes abordés par A. Gurevič ont été traités de façon indépendante dans mon ouvrage sur La naissance du Purgatoire publié en 1981. On pourra constater une assez large convergence d'opinion entre l'auteur et moi-même, en particulier l'importance que nous attachons tous deux aux récits de visions et voyages dans l'au-delà et aux exempla. Mais je me sépare du grand médiéviste soviétique sur l'appréciation de l'importance accordée à l'individu dans la pensée médiévale de la mort et de l'au-delà. Bien qu'il existe, dès le Haut Moyen Age, un courant d'attention au jugement individuel avec pour référence scripturaire l'histoire du pauvre Lazare et du mauvais riche, l'insistance sur le jugement individuel ne se produit, selon moi, qu'avec l'apparition, à la fin du XIIe siècle, du Purgatoire comme lieu de l'au-delà.


1990 ◽  
Vol 45 (2) ◽  
pp. 289-324 ◽  
Author(s):  
Jacques Chiffoleau
Keyword(s):  

En septembre 1307, dans l'ordre d'arrestation des templiers, les officiers du roi de France, malgré la redondance extrême de leur discours, n'arrivent pas à dire l'horreur d'un crime que bientôt pourtant les accusés, eux, finissent par dire, mais sous la torture et dans le secret :Une chose amère, une chose déplorable, une chose assurément horrible à penser, terrible à entendre, un crime détestable, un forfait exécrable, un acte abominable, une infamie affreuse, une chose tout à fait inhumaine, bien plus, étrangère à toute humanité, a, grâce au rapport de plusieurs personnes dignes de foi, retenti à nos oreilles, non sans nous frapper d'une grande stupeur et nous faire frémir d'une violente horreur.C'est que la faute des moines-chevaliers est à proprement parler indicible, nefandissima. Si l'on cherche à préciser le statut de la parole de l'accusé en cette fin du Moyen Age, il n'est donc pas sans intérêt de s'interroger sur cette catégorie étrange du nefandum, et d'explorer une situation limite, paradoxale : celle précisément où l'accusé dit ce qui est impossible à dire.


1970 ◽  
Vol 25 (6) ◽  
pp. 1637-1658 ◽  
Author(s):  
Michal Tymowski
Keyword(s):  

Dans les recherches consacrées à l'histoire de l'Europe à l'époque des débuts du régime féodal, on s'est intéressé tout particulièrement à l'apparition de la grande propriété foncière et au rôle joué dans ce processus par la propriété des souverains. Ce fut là, en effet, le problème clé des sociétés agricoles féodales, au moment de leur formation en Europe. Au début, les recherches sur ce point étaient poursuivies dans le cadre de chaque histoire nationale. Les recherches polonaises ont, elles aussi, emprunté la même voie, en concentrant l'attention en particulier sur le problème des domaines princiers du haut Moyen Age. Il en est résulté nombre d'excellents ouvrages. Cette ligne de recherches, orientée sur l'histoire nationale, se poursuit de nos jours. Cependant, déjà en 1937, Marc Bloch, dans un bref article publié par les Annales d'histoire économique et sociale, lançait l'idée de recherches comparatives sur la grande propriété foncière. En effet, une telle approche d'un sujet qui relève de l'histoire universelle ouvre aux historiens des possibilités toutes nouvelles de compléter leurs sources, souvent maigres, et de poser de nouveaux problèmes. La méthode n'est cependant pas facile, puisque la recherche de ressemblances ne doit pas nous faire perdre de vue les différences.


1969 ◽  
Vol 24 (4) ◽  
pp. 919-946 ◽  
Author(s):  
D. P. Blok
Keyword(s):  

Puisque dans cette étude la toponymie sera appliquée surtout à l'histoire des Pays-Bas, il est de bonne méthode de commencer par un aperçu sommaire de la géographie de ce terrain de démonstration [PI. I].La plus grande partie du pays est d'origine alluviale ; elle est formée de couches de sédimentations fluviatiles et marines. Dans l'Est seulement, et dans le Sud, se trouvent des sols sablonneux et limoneux formés avant ou pendant le Pléistocène. Dans ces régions, l'habitat continu a été possible en théorie, en dépit de périodes de sécheresse.


Sign in / Sign up

Export Citation Format

Share Document