Quelle place de l’économie de la connaissance en Algérie ? La transition du modèle de croissance en question

2018 ◽  
Vol 32 (2) ◽  
pp. 109 ◽  
Author(s):  
Rédha Younes Bouacida
2009 ◽  
Vol 74 (2) ◽  
pp. 197-220 ◽  
Author(s):  
Pierre Granier ◽  
Philippe Michel

RÉSUMÉ Nous étudions dans cet article la dynamique du capital et du chômage dans le modèle de croissance à générations imbriquées avec salaire minimum légal. Nous analysons dans un premier temps les conditions d’existence d’équilibres intertemporels avec anticipations rationnelles et nous étudions la dynamique de ces équilibres. Nous montrons qu’une contrainte de salaire minimum légal peut exercer des influences favorables sans qu’il soit nécessaire de faire référence à des externalités. Si l’économie concurrentielle admet plusieurs équilibres stationnaires, il existe toujours un niveau de salaire minimum légal qui assure la convergence de l’économie vers l’équilibre stationnaire de plein emploi correspondant à la plus forte production par tête. Plus précisément, il existe toujours un salaire minimum qui permet à l’économie de rejoindre n’importe quel sentier de croissance régulier stable de plein emploi associé à un stock de capital plus important que dans la situation initiale. Un salaire minimum peut donc contribuer à rapprocher l’économie de la règle d’or.


2016 ◽  
Vol 4 (3) ◽  
pp. 47-79
Author(s):  
Michał Burzyński ◽  
Krzysztof Malaga

2014 ◽  
Vol 322 (322) ◽  
pp. 17
Author(s):  
Mathieu Jonard ◽  
Renaud Colmant ◽  
Camille Heylen ◽  
Charles Ysebaert ◽  
Charles Carton ◽  
...  

Dans la foulée de la réforme agraire de 1969, le gouvernement péruvien lança un programme de reboisement dans les Andes. Plus de 20 000 ha furent ainsi boisés en pins dans la région de Cajamarca, dont 8 500 ha dans la coopérative agraire de Granja Porcon. Destinés alors à approvision- ner les paysans en bois et à développer l’ac- tivité économique locale, à enrayer la dégra- dation des sols et des forêts naturelles rési- duelles, ces boisements sont aujourd’hui sollicités pour leur contribution au stockage du carbone. Cette recherche vise à comparer la capacité de séquestration de carbone des pâturages et des plantations de Pinus patula de haute altitude (3 250-3 450 m). À cette fin, deux approches ont été combi- nées : l’échantillonnage des sols (couches holorganiques et 0-100 cm) et de la végéta- tion dans les deux formations végétales (pâturages et boisements de Pinus patula âgés de 17 à 26 ans), sur cambisols déve- loppés sur matériaux volcaniques ; l’établis- sement d’un modèle de croissance de type peuplement, couvrant une plus grande diversité d’âges, de sylvicultures et de ferti- lités. Après vingt ans, la différence entre le carbone stocké dans les écosystèmes fores- tiers et les produits ligneux, d’une part, et en pâturages, d’autre part, s’élève à 154 t/ha, soit environ 7,7 t/ha/an. Cette différence s’explique très largement par la contribution des parties aériennes des arbres. Le reboi- sement en Pinus patula tend à réduire les stocks de carbone du sol par rapport aux for- mations prairiales correspondantes. La réduction est significative (α £ 0,05) dans les 40 premiers centimètres du sol mais la dynamique temporelle suggère que cet effet est temporaire. Le modèle de croissance montre que le stockage de carbone dans les parties aériennes des arbres augmente avec l’âge et la densité des peuplements, ainsi qu’avec la fertilité du site. Il permet aussi d’évaluer la contribution des éclaircies à environ 23 % de la quantité de carbone associée aux parties aériennes des arbres pour une sylviculture classique.


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