scholarly journals Une étude comparative de l’impact de la religiosité et de l’égalité des genres sur les intentions en matière de fécondité et leurs réalisations

2019 ◽  
pp. 185-220
Author(s):  
Christoph Bein ◽  
Anne H. Gauthier ◽  
Monika Mynarska

Le rôle de la religiosité et du genre dans l’élaboration des décisions en matière de fécondité a fait l’objet de nombreuses études ces dernières années. Cette littérature a toutefois mis en évidence une énigme intéressante. Alors que la religiosité a un effet positif sur la fécondité, en partie grâce à la promotion des rôles sexospécifiques traditionnels, l’égalité des sexes s’avère elle aussi avoir eu un impact positif – plutôt que négatif – sur la fécondité. Nous abordons cette ambiguïté dans l’effet de la religiosité et des rôles de genre en examinant leurs effets spécifiques sur les intentions en matière de fécondité et leurs réalisations. Pour ce faire, nous utilisons les données de la première et de la deuxième vagues de l’Enquête Générations et Genre (GGS) et construisons des modèles de régression logistique séparément pour cinq pays européens (Autriche, Bulgarie, France, Géorgie et Russie). Nous développons des modèles mesurant l’influence de la religiosité, les attitudes de genre et la répartition des tâches ménagères selon l’intention d’avoir un (autre) enfant et la réalisation positive de ces intentions (plan d’avoir un enfant) et négative (plan de ne pas avoir un enfant). Nos résultats suggèrent que, quel que soit le contexte du pays, la religiosité et les rôles de genre semblent avoir un effet indépendant sur les intentions en matière de fécondité et leur réalisation.

Author(s):  
Ekatérina Vérézubova

La présente recherche porte sur l’étude comparative des aspects socioculturels de l’emploi des mots liés au champ lexical de l’eau en français et en russe. Nous partons de la représentation de la langue-culture comme d’un continu permettant de relever les particularités de la vision du monde des sujets parlants à travers les connotations et les emplois des mots dans des contextes différents. Ce sont les aspects affectif, imagé, mais aussi l’aspect évocateur, ou « de milieu » que nous avons choisi comme points de repère dans notre recherche. Nous utilisons dans notre démarche les données de dictionnaires et procédons à l’analyse des proverbes, dictons, expressions imagées et des contes français et russes pour découvrir les particularités du monde imaginaire, des associations nationales dans les langues-cultures respectives (il s’agit de la convergence totale, partielle ou absence de convergence de l’image. Cette étude devrait être complétée par l’emploi terminologique des mots et expressions du champ lexical de l’eau qui sont, dans la langue française, très souvent formés par la voie métaphorique (vive-eau, morte-eau signifiant la marée montante ou descendante, eau morte et eau vive renvoyant à l’eau stagnante ou l’eau qui coule), alors que la langue russe préfère réserver l’image au langage de la littérature (eau vive et morte dans les contes russes). De plus, les mots appartenant au champ lexical de l’eau sont largement employés en français dans la sphère de finances (verser, versement, liquidités, flux financiers, etc.) et, moins largement, en russe (sous forme d’emprunts, calques le plus souvent). Ces investigations de termes « aquatiques » dans les deux langues permettront de relever les nuances de leur emploi et de leurs connotations dont la connaissance est d’une grande importance pour les traducteurs.DOI: http://dx.doi.org/10.4995/XXVColloqueAFUE.2016.3792


2000 ◽  
Vol 10 (PR10) ◽  
pp. Pr10-229-Pr10-235
Author(s):  
A. Knoll ◽  
J. C. Arnault ◽  
E. Smigiel ◽  
N. Broll ◽  
A. Cornet

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