Palabras et imaginarios del agua - Les mots et les imaginaires de l’eau
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Published By Universitat Politècnica València

9788490485729

Author(s):  
Claude Benoit Morinière

L'élément le plus présent dans les œuvres romanesques et les textes autobiographiques de Marguerite Yourcenar est, de beaucoup, cette aqua permanens qui nous maintient en vie en tant que partie constitutive de notre organisme. Elle est aussi l'eau primitive qui recouvrait le « primordial et l'illimité » ; l'eau funèbre du Nil où se noie volontairement le jeune Antinoüs ; celle, tombée du ciel, qui préside à la tentative d'assassinat de Marcella en la personne du dictateur à Rome; celle, chantante, de la Fontaine de Trévi ; l'eau qui purifie Zénon lors de son bain sur la plage de Heyst ; celle de la mer déchaînée sur l'île frisonne où agonise Nathanaël, dévasté par l'eau qui emplit ses poumons; celle des fleuves canadiens parcourus par l'auteur, ou encore, les cascades d'eau qui résonnent aux oreilles de Zénon au moment de sa mort, lorsqu'il atteint finalement l'œuvre au rouge.Chez la romancière, habituée dès l'enfance aux terres meubles et humides du nord, aux plages où elle jouait sous la surveillance de Jeanne, sa seconde mère et, plus tard, friande de croisières et de voyages transatlantiques mais fervente de la contemplation de l'eau sous toutes ses formes, il n'est pas étonnant que l'élément liquide constitue l'un des piliers de son imaginaire. â travers une analyse de ces images symboliques qui abondent dans ses textes, et plus particulièrement dans ceux de sa maturité et de la fin de sa vie, nous tenterons de montrer la richesse et la variété des représentations de l'eau dans la majeure partie des textes yourcenariens.DOI: http://dx.doi.org/10.4995/XXVColloqueAFUE.2016.3180


Author(s):  
Carlos Martínez Rodríguez

L'œuvre de Mariano Pina Dominguez, traducteur et adaptateur des lettres françaises à la scène espagnole. Le but de cette étude est d'analyser cet auteur espagnol, grand absent des livres de littérature didactique, inconnu des livres d'Histoire des lettres et cependant auteur reconnu d'un important nombre de pièces parmi lesquelles, la plupart des comédies, des pièces de boulevard, et des scenarios de Zarzuela, mais aussi illustre adaptateur des pièces françaises de Scribe à Labiche, en passant par Pailleron, Bisson et bien d'autres, ce qui permettra la découverte de textes qui sont le reflet fidèle de la société française dans la réalité espagnole. Mariano Pina est reconnu en France comme un intellectuel qui traduit, adapte et surtout diffuse la culture française au sud des Pyrénées. Il traduit les textes, mais il les transforme aussi, les adapte aux goûts qu'il connaît bien du public espagnol de l'époque, il répond aux tendances d'une société qui se transforme. Excellent connaisseur des lettres françaises, parfois il trouve l'inspiration dans un roman, dans un extrait, dans une situation bien précise, qu'il découvre au hasard de ses lectures et il y développe une intrigue qui lui est propre. Par quelle étrange alchimie Le beau Solignac (1880) de Jules Claretie, par exemple, devient métaphore aquatique dans La Ducha (1884) de Mariano Pina ? L'étude de cette œuvre nous permettra d'aborder les différences inherentes au mécanisme de transposition théâtrale d'une langue à l'autre. Dans ce but, nous observerons que l'exercice de réécriture sera le résultat du public et de la salle où la pièce devra être jouée. En dernier lieu nous approfondirons dans la métaphorisation de l'eau présente dans les deux pièces.DOI: http://dx.doi.org/10.4995/XXVColloqueAFUE.2016.3087


Author(s):  
Sylvain David
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Le narrateur de La salle de bain (1985) est obsédé par le passage du temps : il contemple ainsi longuement une fissure dans le mur qui surplombe sa baignoire – causée vraisemblablement par l’humidité, et donc par l’eau –, y voyant le reflet de sa propre décrépitude. Ces ravages potentiels exercés par l’élément liquide s’étendent d’ailleurs à la société en son ensemble : en témoignent les visions du personnage de Paris noyé sous la pluie (comparé dès lors à un « aquarium ») ou de Venise submergée par la mer, si ce n’est son intérêt douteux pour le naufrage du Titanic. Cette métaphore filée trouve son apogée dans une scène marquante du roman, où le narrateur, contemplant les gouttes de pluie qui glissent sur sa fenêtre, en tire des conclusions sur « la finalité du mouvement », laquelle serait inéluctablement l’« immobilité ». Les indications données à cet égard peuvent être considérées comme un commentaire métatextuel, cadrant les modalités de traversée du texte. À ceci s’ajoute l’image de l’encre s’écoulant d’un poulpe – animal marin – mal apprêté par l’un des personnages, autre possible illustration de l’écriture, de la fiction qui se crée en dépit de l’adversité. C’est sur cette double nature de la métaphore aquatique, chez Jean-Philippe Toussaint, que portera ma communication. J’y défendrai l’hypothèse comme quoi, dans La salle de bain, l’évocation de l’eau revêt à la fois une dimension négative, en ce qu’elle reflète une usure générale (tant personnelle que collective), et positive, dans la mesure où elle contribue à définir l’écriture et la lecture, et donc, d’une certaine manière, à préciser les moyens mêmes par lesquels il est possible de s’arracher à la stagnation par ailleurs postulée.DOI: http://dx.doi.org/10.4995/XXVColloqueAFUE.2016.2528


Author(s):  
Claire Leforestier
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La qualité matricielle de l'eau pour la psyché est un lieu commun qui ne présente d'intérêt que si la généralité cède devant l'examen de réalisations singulières. Avec une simple scène d'enfants, Jean Giono révèle, dans « Jeux ou la naumachie », que le lit d'eau vive fait celui de la fiction. Du contact avec l'eau naissent en même temps la créature et le créateur. Fontaine, ruisseau, fleuve, mer... les diverses eaux de son œuvre sont corrélées à des êtres ou à des métamorphoses, leur présence amorce un cours d'événements, l'élément donne lieu à l'écoulement ou à la dérive : la narration même. Il importe de rechercher les traits distinctifs de ces eaux, non par souci d'inventaire, mais pour dégager certaines propriétés fondamentales. Si la plus significative est bien celle de la poïèse, propriété génétique, la plus éclatante est la qualité magique de l'eau de mer... La dimension tellurique de l'œuvre a été largement explorée. L'eau a beau y être moins « décrite » que l'air et la lumière, autres éléments vitaux majeurs dont le conteur s'emploie à restituer le fascinant pouvoir d'animation, ses aspects (multiples) et ses fonctions (cruciales) méritent que l'on s'y penche. Pour connaître les prestiges des eaux, il faut d'abord rencontrer les initiés: Pétrus, le fontainier de « L'Eau vive », Antonio, l'homme-fleuve du Chant du monde, l'aiguadier de Noé... autant de « caractères » de la vie aquatique dont l'écrivain marque la valeur et les pouvoirs. Il faut en outre s'intéresser aux correspondances favorites du poète-romancier : l'eau, relativement peu comparée (en huile, en métal ou en écailles) sert en revanche fréquemment de comparant, vivifiant nombre d'éléments naturels, tant il est vrai que, chez Giono, la crue de la fiction tend à faire acquérir à toute représentation la dimension du grand large.DOI: http://dx.doi.org/10.4995/XXVColloqueAFUE.2016.3039  


Author(s):  
María Victoria Rodríguez Navarro

Sumergirse en el agua, reflejo simbólico de virtudes, es volver a las fuentes de la vida para regenerarse, para saciar esa sed de conocimiento y también para recibir los rayos del sol que en ella se reflejan, como es el caso de la lionesa Pernette du Guillet quien, a diferencia de Louise Labé, ha persistido en la memoria de los hombres no sólo por su talento natural sino gracias a la irradiación de la que la inundó Maurice Scève, «son Jour», jefe incuestionable del Círculo de Lyon, en el que las mujeres poetas del Renacimiento tuvieron un papel de primer orden.La mayoría de sus «Rymes» responden a una especie de diálogo amoroso entre ambos en el que el elemento líquido tiene un papel primordial. Pernette se presenta tan límpida y pura «comme l'eau de la claire fontaine», mientras que en el fondo anima a su poeta a todo lo contrario, produciéndose, a veces, un auténtico diálogo de sordos: ambos se aman con un amor sincero y mutuo pero no de la misma manera.Analizaremos esos aspectos confrontando los versos de Scève y los de Pernette, en especial su Elegía II, para confirmar la oposición formal entre las ensoñaciones masculinas y femeninas.DOI: http://dx.doi.org/10.4995/XXVColloqueAFUE.2016.2913


Author(s):  
María Isabel Corbí-Sáez
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La cinécriture d’Agnès Varda a transgressé bien des barrières et ouvert de nouveaux chemins dans le septième art. Les plages (2008) – qui suppose son « adieu » définitif à la « caméra voyageuse » – constitue bien un exemple de  récit d’art et d’essai, complexe, créé comme une espèce de collage, à effet de kaleidoscope, où la réalisatrice offre un jeu narratif filmique prolixe qui séduit et attrape le lecteur spectateur complice. Ce film s’avère d’un intérêt spécial car si, effectivement, il fait le bilan de toute une vie dédiée au cinéma et aux arts, s’il constitue en toute évidence une célébration du septième art et un hommage à de nombreux amis cinéastes, il illustre jusqu’à quel point le cinéma ne peut être conçu sans les interinfluences entre les arts. Ainsi, au premier abord Les plages constitue le voyage rétrospectif d’une vie, une rêverie « autobiographique » d’une cinéaste constamment au devant d’une avant-garde. Pourtant ce film est beaucoup plus. Le lecteur spectateur se laisse surtout emporter par une  aventure textuelle qui n’entend pas de frontières entre les arts. Si, effectivement, notre communication s’aprête à aborder le caractère réflexif du film de Varda, elle vise également à analyser la dimension symbolique de cette « mer » en évaluant les enjeux des « vagues » textuelles qui entrelacent le récit, et dont l’une d’entre elles n’est pas fortuite : celle du Cimetière marin de Paul Valéry. DOI: http://dx.doi.org/10.4995/XXVColloqueAFUE.2016.3069


Author(s):  
Mª del Carmen Lojo Tizón
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Rachilde, escritora francesa que desarrolló su carrera literaria desde finales del siglo XIX hasta mediados del siglo XX, introduce de manera recurrente elementos acuáticos en sus novelas. La mare aux grenouilles, estanque situado muy cerca de la casa donde la escritora nació, es crucial para la formación del imaginario del agua en Rachilde, y muy a menudo este está presente en su producción literaria. En el prefacio de su obra À mort (1886), la escritora narra las pesadillas que sufría durante la adolescencia  en las que un ahogado salía de dicho estanque e iba a su encuentro. En su novela autobiografíca  Les Rageac (1921), Rachilde cuenta cómo su madre ahoga a sus mascotas en el mismo estanque. En consecuencia, Rachilde desarrolla una temprana asociación entre el agua y la muerte, debido a las primeras y negativas experiencias que mantiene con el universo acuático. Además, Rachilde perteneció a la corriente decadente de finales del siglo XIX, por lo que el agua siempre representa la impureza, el mal y la destrucción en las novelas publicadas durante tal periodo. Durante la Decadencia, la máxima representación del mal es la femme fatale. La femme fatale es la figura por excelencia del imaginario rachildiano, y en la obra de Rachilde existe una estrecha relación entre el agua y la mujer. Prueba de ello es La Tour d’Amour, novela publicada en 1899. En dicha novela, Rachilde lleva a cabo una personificación del mar que invierte la asociación tradicional mer/mère, pues en el caso de Rachilde, el mar se convierte en símbolo de la no maternidad. En conclusión, el agua nunca es para Rachilde fuente de vida, sino fuente de destrucción y muerte.DOI: http://dx.doi.org/10.4995/XXVColloqueAFUE.2016.2952


Author(s):  
Oana Adriana Duta

Las metáforas lingüísticas representan uno de los principales métodos de ejercer creatividad en la lengua. La lingüística cognitiva ha sido la que ha vinculado las metáforas con el pensamiento humano, trayéndolas, de esta forma, a la realidad cotidiana, y haciendo que, a partir de este momento, el término deje de ser visto solamente como perteneciendo a la jerga especializada. Así pues, Lakoff y Johnson en su obra Metaphors We Live By (1980) señalan que la formación de metáforas no es únicamente una función adicional del lenguaje, sino que forma parte integrante del funcionamiento de una lengua. Ellos sugieren que esto ocurre porque nuestros procesos mentales, o sea nuestra forma de razonar, de conceptualizar las cosas, tienen un profundo carácter metafórico. Partiendo de esta idea, nuestro artículo se propone demostrar que en las tres lenguas romances a las cuales haremos referencia, el español, el francés y el rumano, las configuraciones metafóricas del agua son en gran medida idénticas. Por un lado, podemos hablar de la metáfora ontológica del AGUA COMO PROCESO MENTAL – lo cual queda patente en estructuras como esp. fluidez de las ideas, fr. fluidité des idées. Por otro lado, podemos hallarnos ante la metáfora orientacional de la profundidad, donde el agua es vista como conocimiento: esp. conocimientos profundos, fr. connaissances profondes, esp. sumergirse en una lengua, fr. plonger dans une langue. No por último, encontramos sintagmas de la terminología especializada: esp. flujo de caja, fr. flux de trésorerie, cuyo mecanismo de lexicalización se ha prestado del inglés trasladando a la vez la conceptualización metafórica.DOI: http://dx.doi.org/10.4995/XXVColloqueAFUE.2016.3146


Author(s):  
M. Carme Figuerola Cabrol

Ya sea de forma directa o de manera indirecta la escritura de Paul Nizan recrea abundantes imágenes relacionadas con el medio acuático. Sucede así con el escenario donde se enmarca el entramado de sus novelas y también en las descripciones de la idiosincrasia de sus personajes donde las referencias al agua traducen mayormente el estado de ánimo de los individuos.El presente análisis pretende mostrar cómo las metáofras acuáticas, además de traducir la emoción estética de Paul Nizan, permiten aflorar un imaginario mucho más profundo que remite a la ontología particular del escritor.DOI: http://dx.doi.org/10.4995/XXVColloqueAFUE.2016.2518


Author(s):  
Ana Paula De Oliveira

Lors de cette présentation, nous tenterons de mesurer l’impact des mots découlant du champ lexical de l’eau dans l’ensemble de l’ouvrage de Manon des sources de Marcel Pagnol. Il s’agira d’une étude lexicométrique et textométrique générée par un programme d’analyse linguistique où le lexique et son contexte seront mis en adéquation pour donner lieu à des interprétations précises. Notre intérêt se portera concrètement sur une étude comparative des différentes potentialités de la machine face au raisonnement humain. Nous tâcherons, au cours de cette analyse, de découvrir avec quel niveau de fréquence et jusqu’à quel point notre artifice peut être capable d’analyser correctement et de façon cohérente un extrait de cet ouvrage. Notre objectif final sera celui de constater les différents points de divergences tout comme ceux de convergences afin de démontrer dans quelle mesure notre outil peut être utile et efficace dans le cadre de l’enseignement de la langue et de la littérature française.DOI: http://dx.doi.org/10.4995/XXVColloqueAFUE.2016.3054


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