Palabras et imaginarios del agua - Les mots et les imaginaires de l’eau
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Published By Universitat Politècnica València

9788490485729

Author(s):  
Mª del Carmen Lojo Tizón
Keyword(s):  

Rachilde, escritora francesa que desarrolló su carrera literaria desde finales del siglo XIX hasta mediados del siglo XX, introduce de manera recurrente elementos acuáticos en sus novelas. La mare aux grenouilles, estanque situado muy cerca de la casa donde la escritora nació, es crucial para la formación del imaginario del agua en Rachilde, y muy a menudo este está presente en su producción literaria. En el prefacio de su obra À mort (1886), la escritora narra las pesadillas que sufría durante la adolescencia  en las que un ahogado salía de dicho estanque e iba a su encuentro. En su novela autobiografíca  Les Rageac (1921), Rachilde cuenta cómo su madre ahoga a sus mascotas en el mismo estanque. En consecuencia, Rachilde desarrolla una temprana asociación entre el agua y la muerte, debido a las primeras y negativas experiencias que mantiene con el universo acuático. Además, Rachilde perteneció a la corriente decadente de finales del siglo XIX, por lo que el agua siempre representa la impureza, el mal y la destrucción en las novelas publicadas durante tal periodo. Durante la Decadencia, la máxima representación del mal es la femme fatale. La femme fatale es la figura por excelencia del imaginario rachildiano, y en la obra de Rachilde existe una estrecha relación entre el agua y la mujer. Prueba de ello es La Tour d’Amour, novela publicada en 1899. En dicha novela, Rachilde lleva a cabo una personificación del mar que invierte la asociación tradicional mer/mère, pues en el caso de Rachilde, el mar se convierte en símbolo de la no maternidad. En conclusión, el agua nunca es para Rachilde fuente de vida, sino fuente de destrucción y muerte.DOI: http://dx.doi.org/10.4995/XXVColloqueAFUE.2016.2952


Author(s):  
Oana Adriana Duta

Las metáforas lingüísticas representan uno de los principales métodos de ejercer creatividad en la lengua. La lingüística cognitiva ha sido la que ha vinculado las metáforas con el pensamiento humano, trayéndolas, de esta forma, a la realidad cotidiana, y haciendo que, a partir de este momento, el término deje de ser visto solamente como perteneciendo a la jerga especializada. Así pues, Lakoff y Johnson en su obra Metaphors We Live By (1980) señalan que la formación de metáforas no es únicamente una función adicional del lenguaje, sino que forma parte integrante del funcionamiento de una lengua. Ellos sugieren que esto ocurre porque nuestros procesos mentales, o sea nuestra forma de razonar, de conceptualizar las cosas, tienen un profundo carácter metafórico. Partiendo de esta idea, nuestro artículo se propone demostrar que en las tres lenguas romances a las cuales haremos referencia, el español, el francés y el rumano, las configuraciones metafóricas del agua son en gran medida idénticas. Por un lado, podemos hablar de la metáfora ontológica del AGUA COMO PROCESO MENTAL – lo cual queda patente en estructuras como esp. fluidez de las ideas, fr. fluidité des idées. Por otro lado, podemos hallarnos ante la metáfora orientacional de la profundidad, donde el agua es vista como conocimiento: esp. conocimientos profundos, fr. connaissances profondes, esp. sumergirse en una lengua, fr. plonger dans une langue. No por último, encontramos sintagmas de la terminología especializada: esp. flujo de caja, fr. flux de trésorerie, cuyo mecanismo de lexicalización se ha prestado del inglés trasladando a la vez la conceptualización metafórica.DOI: http://dx.doi.org/10.4995/XXVColloqueAFUE.2016.3146


Author(s):  
M. Carme Figuerola Cabrol

Ya sea de forma directa o de manera indirecta la escritura de Paul Nizan recrea abundantes imágenes relacionadas con el medio acuático. Sucede así con el escenario donde se enmarca el entramado de sus novelas y también en las descripciones de la idiosincrasia de sus personajes donde las referencias al agua traducen mayormente el estado de ánimo de los individuos.El presente análisis pretende mostrar cómo las metáofras acuáticas, además de traducir la emoción estética de Paul Nizan, permiten aflorar un imaginario mucho más profundo que remite a la ontología particular del escritor.DOI: http://dx.doi.org/10.4995/XXVColloqueAFUE.2016.2518


Author(s):  
Ana Paula De Oliveira

Lors de cette présentation, nous tenterons de mesurer l’impact des mots découlant du champ lexical de l’eau dans l’ensemble de l’ouvrage de Manon des sources de Marcel Pagnol. Il s’agira d’une étude lexicométrique et textométrique générée par un programme d’analyse linguistique où le lexique et son contexte seront mis en adéquation pour donner lieu à des interprétations précises. Notre intérêt se portera concrètement sur une étude comparative des différentes potentialités de la machine face au raisonnement humain. Nous tâcherons, au cours de cette analyse, de découvrir avec quel niveau de fréquence et jusqu’à quel point notre artifice peut être capable d’analyser correctement et de façon cohérente un extrait de cet ouvrage. Notre objectif final sera celui de constater les différents points de divergences tout comme ceux de convergences afin de démontrer dans quelle mesure notre outil peut être utile et efficace dans le cadre de l’enseignement de la langue et de la littérature française.DOI: http://dx.doi.org/10.4995/XXVColloqueAFUE.2016.3054


Author(s):  
Cristian Díaz Rodríguez
Keyword(s):  

Nous avons appris à l’école que l’eau était un liquide inodore, incolore et insipide. Nous l’avons accepté parce que l’expérience empirique le confirmait et surtout parce que c’était le « prof » qui le disait. Cependant, cette affirmation, répétée sous forme de mantra, n’était qu’un infâme mensonge, clair comme l’eau de roche, au moins, sous une perspective phraseólogique. L’eau douce, l’eau salée ou l’eau de vie ont bel et bien un goût particulier. De même, l’eau de parfum, l’eau de toilette ou l’eau de Cologne sont réputées par leur fragrance. Quant à la couleur, le spectre chromatique teint les eaux de syntagmes qui vont des noms propres, e. g. la Mer Noire, le Fleuve Jaune, aux unités phraséologiques (=UP) dénominatives, e. g. le grand bleu – l’Atlantique –, la grande bleue – la Méditerranée. Dans cette communication, nous nous focaliserons sur l’étude des UP contenant simultanément une lexie chromatique et les substantifs eaux / marée, e. g. eaux noires, eaux grises, marée noire, marée rouge. Pour ce faire, nous extrairons toutes les cooccurrences présentes dans trois dictionnaires monolingues possédant un moteur de recherche: Le Petit Robert, Le Trésor de la Langue française informatisé et le Larousse. Après avoir offert une brève définition de ce que nous entendons par UP dans cette étude (§1), nous réfléchirons aux particularités de ces UP, situées entre les collocations et les locutions nominales. Elles servent à nommer un hyponyme de l’espèce indiquée par la base, mais, en même temps, détruisent l’un des sèmes inhérents à celle-ci : l’« incolorité » (§2). Nous finirons cette présentation par l’étude de cas dans lesquels convergent en une même UP un sens phraséologique traditionnel et un néologisme à haute idiomaticité (§3) – calque de l’espagnol –, e. g. marea verde (éducation), marea granate (« expatriés ») vs marée verte, marée grenat.DOI: http://dx.doi.org/10.4995/XXVColloqueAFUE.2016.3146


Author(s):  
Ana Isabel Labra Cenitagoya
Keyword(s):  

La littérature maghrébine, en général, et algérienne, en particulier, entretiennent un rapport étroit et personnel avec la nature et les éléments (terre, eau, feu, air). Il serait possible d’y déceler des traces d’une vision ancienne du monde, d’une approche du réel que nous pourrions qualifier de mystique dans le sens large du terme. Parmi les différents éléments qui composent l’existant, il faudrait souligner dans le cas de ces littératures l’omniprésence des éléments feu et eau déclinés dans toutes leurs variantes et combinés des façons les plus surprenantes. La présence constante du soleil dans les paysages maghrébins et l’absence conséquente de l’eau nécessaire à la vie car garante de fertilité conditionnent depuis des siècles l’imaginaire artistique de ces contrées. Les écrits et les écrivains n’échappent pas à cette dynamique créatrice. En effet, les productions littéraires maghrébines foisonnent d’images elaborées à partir de ces deux éléments, les opposant ou les fusionnant pour donner lieu à des métamorphoses  qui offrent aux lecteurs une vision différente de la réalité, une lecture autre du monde et des êtres. Dans cette communication, j’essaierai d'abord d’offrir un panorama de cette tendance de la poétique maghrébine, puis d'analyser quelques exemples extraits des ouvrages des écrivains algériens  Mohammed Dib et Assia Djebar.DOI: http://dx.doi.org/10.4995/XXVColloqueAFUE.2016.3173


Author(s):  
Claude Benoit Morinière

L'élément le plus présent dans les œuvres romanesques et les textes autobiographiques de Marguerite Yourcenar est, de beaucoup, cette aqua permanens qui nous maintient en vie en tant que partie constitutive de notre organisme. Elle est aussi l'eau primitive qui recouvrait le « primordial et l'illimité » ; l'eau funèbre du Nil où se noie volontairement le jeune Antinoüs ; celle, tombée du ciel, qui préside à la tentative d'assassinat de Marcella en la personne du dictateur à Rome; celle, chantante, de la Fontaine de Trévi ; l'eau qui purifie Zénon lors de son bain sur la plage de Heyst ; celle de la mer déchaînée sur l'île frisonne où agonise Nathanaël, dévasté par l'eau qui emplit ses poumons; celle des fleuves canadiens parcourus par l'auteur, ou encore, les cascades d'eau qui résonnent aux oreilles de Zénon au moment de sa mort, lorsqu'il atteint finalement l'œuvre au rouge.Chez la romancière, habituée dès l'enfance aux terres meubles et humides du nord, aux plages où elle jouait sous la surveillance de Jeanne, sa seconde mère et, plus tard, friande de croisières et de voyages transatlantiques mais fervente de la contemplation de l'eau sous toutes ses formes, il n'est pas étonnant que l'élément liquide constitue l'un des piliers de son imaginaire. â travers une analyse de ces images symboliques qui abondent dans ses textes, et plus particulièrement dans ceux de sa maturité et de la fin de sa vie, nous tenterons de montrer la richesse et la variété des représentations de l'eau dans la majeure partie des textes yourcenariens.DOI: http://dx.doi.org/10.4995/XXVColloqueAFUE.2016.3180


Author(s):  
Carlos Martínez Rodríguez

L'œuvre de Mariano Pina Dominguez, traducteur et adaptateur des lettres françaises à la scène espagnole. Le but de cette étude est d'analyser cet auteur espagnol, grand absent des livres de littérature didactique, inconnu des livres d'Histoire des lettres et cependant auteur reconnu d'un important nombre de pièces parmi lesquelles, la plupart des comédies, des pièces de boulevard, et des scenarios de Zarzuela, mais aussi illustre adaptateur des pièces françaises de Scribe à Labiche, en passant par Pailleron, Bisson et bien d'autres, ce qui permettra la découverte de textes qui sont le reflet fidèle de la société française dans la réalité espagnole. Mariano Pina est reconnu en France comme un intellectuel qui traduit, adapte et surtout diffuse la culture française au sud des Pyrénées. Il traduit les textes, mais il les transforme aussi, les adapte aux goûts qu'il connaît bien du public espagnol de l'époque, il répond aux tendances d'une société qui se transforme. Excellent connaisseur des lettres françaises, parfois il trouve l'inspiration dans un roman, dans un extrait, dans une situation bien précise, qu'il découvre au hasard de ses lectures et il y développe une intrigue qui lui est propre. Par quelle étrange alchimie Le beau Solignac (1880) de Jules Claretie, par exemple, devient métaphore aquatique dans La Ducha (1884) de Mariano Pina ? L'étude de cette œuvre nous permettra d'aborder les différences inherentes au mécanisme de transposition théâtrale d'une langue à l'autre. Dans ce but, nous observerons que l'exercice de réécriture sera le résultat du public et de la salle où la pièce devra être jouée. En dernier lieu nous approfondirons dans la métaphorisation de l'eau présente dans les deux pièces.DOI: http://dx.doi.org/10.4995/XXVColloqueAFUE.2016.3087


Author(s):  
Sylvain David
Keyword(s):  

Le narrateur de La salle de bain (1985) est obsédé par le passage du temps : il contemple ainsi longuement une fissure dans le mur qui surplombe sa baignoire – causée vraisemblablement par l’humidité, et donc par l’eau –, y voyant le reflet de sa propre décrépitude. Ces ravages potentiels exercés par l’élément liquide s’étendent d’ailleurs à la société en son ensemble : en témoignent les visions du personnage de Paris noyé sous la pluie (comparé dès lors à un « aquarium ») ou de Venise submergée par la mer, si ce n’est son intérêt douteux pour le naufrage du Titanic. Cette métaphore filée trouve son apogée dans une scène marquante du roman, où le narrateur, contemplant les gouttes de pluie qui glissent sur sa fenêtre, en tire des conclusions sur « la finalité du mouvement », laquelle serait inéluctablement l’« immobilité ». Les indications données à cet égard peuvent être considérées comme un commentaire métatextuel, cadrant les modalités de traversée du texte. À ceci s’ajoute l’image de l’encre s’écoulant d’un poulpe – animal marin – mal apprêté par l’un des personnages, autre possible illustration de l’écriture, de la fiction qui se crée en dépit de l’adversité. C’est sur cette double nature de la métaphore aquatique, chez Jean-Philippe Toussaint, que portera ma communication. J’y défendrai l’hypothèse comme quoi, dans La salle de bain, l’évocation de l’eau revêt à la fois une dimension négative, en ce qu’elle reflète une usure générale (tant personnelle que collective), et positive, dans la mesure où elle contribue à définir l’écriture et la lecture, et donc, d’une certaine manière, à préciser les moyens mêmes par lesquels il est possible de s’arracher à la stagnation par ailleurs postulée.DOI: http://dx.doi.org/10.4995/XXVColloqueAFUE.2016.2528


Author(s):  
Ekatérina Vérézubova

La présente recherche porte sur l’étude comparative des aspects socioculturels de l’emploi des mots liés au champ lexical de l’eau en français et en russe. Nous partons de la représentation de la langue-culture comme d’un continu permettant de relever les particularités de la vision du monde des sujets parlants à travers les connotations et les emplois des mots dans des contextes différents. Ce sont les aspects affectif, imagé, mais aussi l’aspect évocateur, ou « de milieu » que nous avons choisi comme points de repère dans notre recherche. Nous utilisons dans notre démarche les données de dictionnaires et procédons à l’analyse des proverbes, dictons, expressions imagées et des contes français et russes pour découvrir les particularités du monde imaginaire, des associations nationales dans les langues-cultures respectives (il s’agit de la convergence totale, partielle ou absence de convergence de l’image. Cette étude devrait être complétée par l’emploi terminologique des mots et expressions du champ lexical de l’eau qui sont, dans la langue française, très souvent formés par la voie métaphorique (vive-eau, morte-eau signifiant la marée montante ou descendante, eau morte et eau vive renvoyant à l’eau stagnante ou l’eau qui coule), alors que la langue russe préfère réserver l’image au langage de la littérature (eau vive et morte dans les contes russes). De plus, les mots appartenant au champ lexical de l’eau sont largement employés en français dans la sphère de finances (verser, versement, liquidités, flux financiers, etc.) et, moins largement, en russe (sous forme d’emprunts, calques le plus souvent). Ces investigations de termes « aquatiques » dans les deux langues permettront de relever les nuances de leur emploi et de leurs connotations dont la connaissance est d’une grande importance pour les traducteurs.DOI: http://dx.doi.org/10.4995/XXVColloqueAFUE.2016.3792


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