scholarly journals La Covid-19 : une opportunité d’affaires pour le secteur informel en Afrique ?

Author(s):  
André Modeste Abate
Keyword(s):  
Tiers-Monde ◽  
1990 ◽  
Vol 31 (122) ◽  
pp. 393-404
Author(s):  
Constantin Biguma Napoléon
Keyword(s):  

2021 ◽  
Vol 1 (2) ◽  
pp. 147-158
Author(s):  
Adopo Aimé BROU ◽  
Andon César FOFANA ◽  
Kouadio Simon Pierre N’GUESSAN

L’objectif de cet article est d’analyser l’effet de la pression communautaire sur la performance globale des PME du secteur informel ivoirien. Dans cette étude exploratoire, il s’agit d’une part, d’identifier les dimensions ou composantes de la pression communautaire les mieux adaptées au contexte de notre étude vu que le concept est multidimensionnel et d’autre part, d’analyser l’attitude de l’entrepreneur face à cette pression des groupes sociaux et les effets potentiels sur la performance des PME. Les entretiens semi-directifs conduits auprès de 30 chefs d’entreprise du secteur informel indiquent que l’entrepreneur subit des pressions émanant des membres de sa famille, de son village et de sa communauté religieuse. Les résultats révèlent également que cette pression communautaire se manifeste sous forme de sollicitations financières, professionnelles et sociales, et que 86,67% des interviewés y apportent des réponses favorables à cause de considérations culturelles, traditionnelles et sociologiques. De même, les enquêtés soutiennent que ces pressions communautaires ont d’une manière ou d’une autre une incidence sur les performances de leurs entreprises car elles les contraignent à des actes de gestion souvent contraires aux principes des bonnes règles de management.


Author(s):  
Sanov Issoufou

Dans la plupart des pays africains, une bonne partie des activités socio-économiques se déroule dans le secteur informel et est financée, par conséquent, par des sources de crédit non officielles (usure, tontine, etc.). La présente étude de cas porte sur la tontine qui est une pratique courante en milieu rural et surtout urbain où le taux de monétarisation est relativement plus important. Ces structures apparaissent aujourd’hui indispensables eu égard à leur contribution dans la mobilisation de l'épargne et la distribution de crédit pour les couches à revenus modestes. Elles suscitent des espoirs réels dans une société où les structures financières modernes répondent encore imparfaitement aux besoins de la grande majorité de la population.


Author(s):  
Eddine Haddab ◽  
Pierre Traimond

Le problème des fonds de roulement des PME intéresse particulièrement les institutions financières des pays d’Islam où petit commerce et artisanat dominent et où les relations d’argent s’effectuent intuitu personae. Les difficultés des PME des pays en développement à accéder au crédit apparaissent dans le besoin de financement du cycle d’exploitation. Composante essentielle, sinon unique, du fonds de roulement, le crédit se révèle particulièrement court. Dans un environnement économique précaire, la tradition islamique connaît un partage des risques entre prêteur et emprunteur. Les insuffisances des systèmes bancaires sont compensées par la présence d’un secteur informel qui aide les PME à se procurer matières premières et semi-produits, sans oublier des équipements souvent obsolètes, ou à surmonter les risques-pays. La Charia, loi musulmane, repose sur l’équité des transactions et le refus de la thésaurisation. Les bailleurs de fonds s’associent aux projets qu’ils financent selon la règle de partage des profits et des pertes. Le financement se détermine à partir du montant des stocks, des créances sur les clients et des dettes. Tout cela est réduit au maximum, car l’entreprise vit au jour le jour et les co-contractants se connaissent. Les contrats islamiques, musharaka, murabaha ou ijara, sorte de crédit-bail, apportent à la fois études de projets et moyens financiers. Rigide en raison de l’hostilité au prêt à intérêt, la finance islamique reste pragmatique par son souci du quotidien.


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