secteur informel
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(FIVE YEARS 1)

Author(s):  
Abdelali BABAALI ◽  
Fatima Zahra ACHOUR

Les chefs d’entreprises marocaines sont de plus en plus préoccupées par le phénomène de baisse d’activité commerciale, confirmé par les baromètres de conjoncture publiées par la CGEM durant les quatre dernières années (2015-2018), et dont les causes directes peuvent être liées à la concurrence déloyale, au problème des délais de paiements, aux créances impayées et enfin à l’existence d’un secteur informel pesant. A traves cet article, nous allons essayer de mettre l’accent sur la relation pouvant exister entre les éléments constitutifs d’un système de contrôle interne mis en place dans une fonction commerciale et sa performance. Autrement dit, nous allons tenter d’expliquer la non performance de la fonction commerciale par le recours à l’évaluation du système de contrôle interne qui y est déployé. Pour ce faire, nous allons présenter dans la première partie, les fondements théoriques des concepts ‘ système de contrôle interne et ‘ performance socio-économique. Ensuite, nous présentons les points de liaison et d’influence pour enfin élaborer des hypothèses qui feront l’objet d’une étude empirique qui portera sur un échantillon constitué de cent soixante et un entreprises marocaines. Les résultats de notre travail vont permettre d’apporter une réponse sur le degré d’influence de chaque dispositif faisant partie du système de contrôle interne de la fonction commerciale sur sa performance socio-économique et plus précisément sur sa performance commerciale. L’apport effectif de cette contribution se résume dans la confirmation de l’influence positive et significative de chaque dispositif constitutif d’un système de contrôle interne d’une fonction commerciale, en l’occurrence les objectifs, les moyens, le système d’information, l’organisation, les procédures et la vérification, et ce à travers l’étude menée auprès de 161 entreprises marocaines.


2021 ◽  
Vol 1 (3) ◽  
pp. 269-278
Author(s):  
Imad EL GHMARI ◽  
Mustapha OUKASSI ◽  
Omar EL GHMARI

Depuis son apparition en tant que secteur informel dans le célèbre rapport de l'OIT sur le Kenya en 1972, le concept de « secteur informel » a été controversé, et la terminologie utilisée, ses origines et ses fonctions ont été discutées. Dans les premières années de son émergence, le secteur informel était considéré comme un secteur nuisible, un secteur qui violait les normes administratives et financières, et doit être éliminé rapidement. C'est un simple moteur de développement résiduel qui disparaîtra une fois que le modèle de développement aura atteint ses objectifs. Cependant, ces stratégies de développement ont rapidement mis en évidence leurs insuffisances. Et rappeler au ministère de jouer le rôle de régulateur et/ou de régulateur dans le développement économique national.   [1] Organisation internationale du travail


2021 ◽  
Vol 17 (38) ◽  
pp. 160
Author(s):  
Thierno Ndao Guèye

Dans cette étude, nous examinons empiriquement les effets des dépenses publiques d’éducation, la fiscalité et la corruption sur la croissance économique par habitant à long terme à partir de modèles économétriques des données de panel de 10 pays d’Afrique de l’ouest sur la période 2004-2020. D’abord, nos résultats montrent qu’il existe une relation positive et significative entre les dépenses publiques d’éducation retardées de 5 ans et la croissance économique par habitant. En effet, une augmentation de 1% des dépenses publiques d’éducation entraînerait une hausse moyenne de 0,42% du taux de croissance économique. Tous les gouvernements de l’Afrique occidentale veulent atteindre les objectifs de l’éducation pour tous. Cette extension ne pourrait pas se réaliser sans une augmentation des dépenses publiques. Parallèlement, suivant l’approche de l’équivalence ricardienne, les sources de financement de l’éducation, telles que les impôts et les dettes publiques, agissent négativement sur la croissance économique. Ensuite, la corruption, en affectant significativement la croissance économique, entraîne des pertes importantes de recettes fiscales. Ce qui gangrène l’efficacité des efforts de financement des politiques publiques d’éducation. Enfin, dans le cadre scolaire global, seul le taux de scolarisation aux études supérieures exerce un effet réellement significatif sur la croissance à long terme. Ce résultat est d’une grande portée, car la forte tertiarisation des économies de ces pays est accompagnée d’un secteur informel occupant une place très importante et marginalement pris en compte dans le calcul du PIB. In this study, we empirically examine the effects of public education spending, taxation and corruption on long-term per capita economic growth using econometric models of panel data from 10 West African countries on the period 2004-2020. First, our results show that there is a positive and significant relationship between public education spending delayed by 5 years and per capita economic growth. Indeed, a 1% increase in public education spending would lead to an average 0.42% increase in the rate of economic growth. All governments in West Africa want to achieve education for all goals. This extension could not be achieved without an increase in public spending. At the same time, following the Ricardian equivalence approach, the sources of financing of education, such as taxes and public debt, act negatively on economic growth. Second, corruption, by significantly affecting economic growth, leads to significant losses in tax revenue. This undermines the effectiveness of efforts to fund public education policies. Finally, within the overall educational framework, only the rate of enrollment in higher education has a truly significant effect on long-term growth. This result is farreaching, because the strong tertiarization of the economies of these countries is accompanied by an informal sector occupying a very important place and marginally taken into account in the calculation of the GDP.


2021 ◽  
Vol 1 (2) ◽  
pp. 147-158
Author(s):  
Adopo Aimé BROU ◽  
Andon César FOFANA ◽  
Kouadio Simon Pierre N’GUESSAN

L’objectif de cet article est d’analyser l’effet de la pression communautaire sur la performance globale des PME du secteur informel ivoirien. Dans cette étude exploratoire, il s’agit d’une part, d’identifier les dimensions ou composantes de la pression communautaire les mieux adaptées au contexte de notre étude vu que le concept est multidimensionnel et d’autre part, d’analyser l’attitude de l’entrepreneur face à cette pression des groupes sociaux et les effets potentiels sur la performance des PME. Les entretiens semi-directifs conduits auprès de 30 chefs d’entreprise du secteur informel indiquent que l’entrepreneur subit des pressions émanant des membres de sa famille, de son village et de sa communauté religieuse. Les résultats révèlent également que cette pression communautaire se manifeste sous forme de sollicitations financières, professionnelles et sociales, et que 86,67% des interviewés y apportent des réponses favorables à cause de considérations culturelles, traditionnelles et sociologiques. De même, les enquêtés soutiennent que ces pressions communautaires ont d’une manière ou d’une autre une incidence sur les performances de leurs entreprises car elles les contraignent à des actes de gestion souvent contraires aux principes des bonnes règles de management.


2021 ◽  
Vol 17 (14) ◽  
Author(s):  
Kadri Sani ◽  
Harouna Amadou Mahaman Laouali ◽  
Ada Mahaman Laminou ◽  
Garba Abdoul Azize ◽  
Daou Mamane ◽  
...  

Objectif : Décrire les aspects épidémiologiques, diagnostiques, thérapeutiques et évolutifs de la tuberculose pulmonaire en milieu carcéral au Niger. Il s’agissait d’une étude transversale réalisée sur 3ans incluant tous les cas confirmés de tuberculose pulmonaire à microscopie positive (TPM+), les co-infections VIH/ tuberculose et les cas de tuberculose pulmonaire à microscopie négative (TPM-). Résultats : Au total 3322 étaient détenus avec une prévalence de la tuberculose de 0,84%. Tous les patients étaient des hommes. La moyenne d’âge était de 36 ans avec des extrêmes allant de 21 à 62 ans. 17,85% exerçaient dans le secteur informel.35, 71% provenaient des milieux urbains. Sur le plan juridique 71,48% des patients étaient des condamnés et 36% des patients avaient une durée de détention de plus de 3ans au moment du diagnostic. La triade faite de toux (100% de cas) –fièvre (92,85% de cas) -expectoration (67,85% de cas) dominait le tableau clinique. L’amaigrissement (46,42% de cas) et la cachexie (42,46% de cas) constituaient l’essentiel des signes généraux. Le taux de co-infection VIH/SIDA- tuberculose s’élevait à 21,42%. Sur le plan thérapeutique 82,14% des patients étaient de la catégorie 1. 53,56% des patients avaient fait l’objet d’une hospitalisation tandis que 46,44% avaient observé le traitement selon un mode ambulatoire. La guérison était de 46,42% de cas, le décès était 28,53 %. Conclusion : Des mesures préventives et thérapeutiques efficaces sont indispensables en milieu pénitencier.


2021 ◽  
Vol 17 (5) ◽  
Author(s):  
Valoua Fofana ◽  
Adou Paul Venance ◽  
Camara Mariam

Les femmes développent de plus en plus de stratégies entrepreneuriales pouvant faciliter le développement et la pérennité de leurs petites unités économiques. En dépit des niveaux très faibles du capital humain, matériel et financier, elles parviennent à devenir d'importantes entrepreneures par des stratégies de mutualisation tout aussi innovantes qu’hybrides. Ces systèmes de solidarité font l’objet de cet article. Il vise, notamment, à comprendre et analyser le processus de transformation de ces activités informelles en lien avec les différentes formes de solidarités auxquelles participent les promotrices. Pour ce faire, une enquête mixte (qualitative et quantitative) a été conduite auprès d’un échantillon aléatoire simple de 96 femmes revendiquant une réussite économique dans leurs activités à Bouaké. A terme, l’analyse des données empiriques au moyen de la démarche interactionniste suggère : (i) les déterminants des choix des réseaux par les femmes; (ii) l’accompagnement des activités par ces réseaux; (iii) la sécurisation de celles-ci par la pérennisation des activités et ; (iv) les tensions inhérentes aux relations interpersonnelles au sein des réseaux de solidarité.


2021 ◽  
Vol 3 (1) ◽  
pp. 41-50
Author(s):  
Honorine Pegdwendé SAWADOGO Honorine Pegdwendé SAWADOGO

La COVID-19 a créé une crise sans précédent pour les acteurs des secteurs formel et informel, et a mis chaque entreprise au défi de reconsidérer ses activités commerciales et de s'adapter aux nouvelles circonstances inattendues. Le présent document vise à explorer les conséquences dues aux perturbations causées par la pandémie sur le quotidien des acteurs de l’économie de Bobo-Dioulasso. Une enquête basée sur des entrevues individuelles semi-dirigées a été utilisée pour collecter des données auprès des employés et employeurs des secteurs formel et informel. Les résultats montrent que les acteurs du secteur informel ont eu des difficultés à s’adapter aux mesures-barrières édictées contre la COVID-19. Ces difficultés sont dues à la faible capitalisation de leurs microentreprises, la mauvaise structuration du secteur et l’absence de protection sociale qui rendent les travailleurs de l’informel très vulnérables aux chocs externes. En ce qui concernent les travailleurs du secteur formel, le télétravail a permis la poursuite de leurs activités tout en gardant leur rémunération. Toutefois, les efforts devraient être axés sur l'efficacité de leur gestion opérationnelle interne. Quant aux chefs de service du public et des chefs d’entreprise du privé formel en plus de la protection des travailleurs déjà assurée, un management continue et une communication efficace et démocratique sont impératifs au maintien du niveau de participation et d’efficacité des agents. L’enquête a révélé que l’économie informelle et celle formelle ont des capacités différentes d’adaptation face aux chocs externes comme la crise sanitaire de la COVID-19. Cette crise est venue accentuer les inégalités en amplifiant davantage la fracture sociale dans la ville de Bobo-Dioulasso.


2021 ◽  
Vol 30 ◽  
pp. 39
Author(s):  
Junior Bitsoumanou Nkounkou ◽  
Ludovic Temple

La crise économique et sanitaire due à la Covid-19 interpelle les trajectoires de reconfiguration des systèmes alimentaires en République du Congo. Elle questionne la capacité des mesures de régulation prises par les pouvoirs publics et des stratégies d’adaptation des acteurs à induire des inflexions dans la gouvernance structurelle du système alimentaire du pays. L’article analyse les stratégies d’adaptation à la crise en mobilisant des données secondaires et des expériences d’accompagnement de politiques publiques agricoles et alimentaires conduites par les auteurs. Au Congo, le secteur alimentaire reste tributaire des importations et repose sur une agriculture vivrière extensive. Pour gérer la pandémie, un confinement général « flexible » de la population a été appliqué. Les achats de panique, la réduction de la durée d’activité des marchés et la hausse temporaire des prix des produits alimentaires ont révélé les fragilités du secteur, liées à sa dépendance aux marchés internationaux. La crise a cependant confirmé la capacité d’innovation collective du secteur informel. Elle réhabilite la reconnaissance d’une agriculture de proximité, source d’emplois pour des populations vulnérables. Elle interpelle la conception de politiques agricoles et alimentaires futures au regard d’enjeux d’intégration des risques sanitaires, alimentaires et sociaux, dans le contexte du bassin forestier du Congo, qui est exposé à des risques de résurgence de zoonoses existantes et d’arrivée de maladies émergentes.


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