BIOM - Revue scientifique pour la biodiversité du Massif central
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Published By Universite Clermont Auvergne

2727-8131

Author(s):  
Lucas Biais ◽  
Mario Klesczewski

Notre article présente un inventaire actualisé de la Laîche de Host (Carex hostiana DC.) et de son hybride Carex ×fulva en Aveyron. Leur synonymie est clarifiée et la cartographie des stations aveyronnaises est mise à jour. Quelques stations sont décrites plus précisément à l’aide de relevés phytosociologiques accompagnés de mesures du pH. Des critères d’identification hiérarchisés sont proposés à partir d’une synthèse bibliographique et d’une comparaison biométrique des deux taxons.


Author(s):  
Gilles Thébaud ◽  
Guillaume Choisnet ◽  
Camille Roux

À partir d’un échantillonnage initial de 990 relevés de landes du Massif central français, issu de la bibliographie et de recherches récentes sur le terrain, les auteurs réalisent une analyse globale puis des analyses partielles en MTC, CCA et DCA sur 675 relevés concernant les étages montagnard moyen et subalpin. Les résultats de cette révision conduisent à la caractérisation de seize associations végétales dont cinq nouvelles et quarante-sept sous-unités. Le sud et l’est du Massif central, Cévennes, Vivarais, Margeride, jusqu’ici moins bien connus, apportent le plus grand lot de nouveautés phytosociologiques. Ces communautés appartiennent à 2 classes phytosociologiques (Loiseleurio procumbentis-Vaccinietea microphylli et Calluno vulgaris-Ulicetea minoris) et 3 alliances dont le Genisto pilosae-Empetrion hermaphroditi all. nov. et le Genisto pilosae-Vaccinion Braun-Blanq. 1926. La nomenclature et la syntaxonomie de cette dernière alliance sont discutées et modifiées et une sous-alliance nouvelle y est créée (Vaccinienion myrtillo-uliginosi suball. nov.). Les communautés étudiées se différencient principalement en fonction de la disparité climatique du Massif, le gradient altitudinal, le substrat géologique et la topographie. Elles peuvent constituer des végétations stables ou entrent dans des successions dynamiques conduisant à des stades boisés. Leur caractérisation contribue à la connaissance de la compartimentation biogéographique et bioclimatique du Massif central, en rapport notamment avec les différences liées à la pluviométrie estivale, entre montagnes volcaniques nord-occidentales sous influence océanique, massifs internes au caractère subcontinental et bordure méridionale sous influence méditerranéenne. De même les végétations étudiées confirment un étage subalpin supérieur dans les quelques massifs qui dépassent 1600 m. La hiérarchisation des variables écologiques discriminantes pour ces végétations, la description de leurs conditions stationnelles et leur caractérisation dynamique au sein des espaces sylvo-pastoraux, donnent des éléments pour la gestion et la conservation des habitats d’intérêt européens correspondants, en particulier 4030 and 4060.


Author(s):  
Sylvain Pouvaret ◽  
Stéphane Cordonnier ◽  
Adrien Bazin ◽  
Aude Beauger ◽  
Pascal Carrere

Cet article présente une étude de cas de recolonisation par la végétation de type pré salé continental après des travaux de suppression d’un remblai sur un marais salé continental dans la plaine de la Limagne (Puy-de-Dôme, France). Les plantes indicatrices des prés salés ont été suivies en présence/absence dans un réseau de 104 mailles de 10 m². Nous avons pu montrer la colonisation rapide et durable de Puccinellia distans et Juncus gerardi, mais aussi l’installation plus lente et variable de Spergula media et de Plantago maritima. Nous avons cartographié les évolutions spatiales et temporelles de cette colonisation pour 6 espèces différentes. Parmi les espèces halotolérantes, on notera l’augmentation de la population d’espèces menacées comme celle d’Inula britannica. Les résultats permettent de conclure sur l’intérêt de ce type d’opération de suppression de remblais pour restaurer les paramètres abiotiques et de la capacité de la flore de se réinstaller même après vingt-cinq ans pour reconstituer une communauté végétale caractéristique des « prés salés continentaux ».


Author(s):  
Camille Roux ◽  
Gilles Thébaud
Keyword(s):  

UniVegE, Université Clermont Auvergne, conduit des recherches qui ont trait à la caractérisation des habitats naturels et anthropisés, à partir des bio-indicateurs végétaux, dans une finalité de gestion et de conservation. Depuis 2005, ces travaux ont été complétés par des recherches et expertises portant sur le diagnostic et le suivi d’espaces naturels sur des parcelles permanentes et le long de transects, pour le compte de partenaires de l’environnement : Parcs naturels régionaux, Espaces Naturels Sensibles du département 63, Clermont-Auvergne métropole… Dans ce cadre 51 parcelles permanentes ont été mises en place dans des espaces naturels du Massif central, territoires de collectivités territoriales et/ou aires protégées. Cette expérience a permis de tester de nouvelles méthodes de suivi pour répondre concrètement aux questionnements des gestionnaires et déboucher sur l’élaboration du logiciel SurVegE.SurVegE (SURveillance VÉGétation Écologie) est un logiciel d’assistance à l’opérateur gestionnaire d’espaces naturels. Il permet, à partir de relevés floristiques effectués sur des parcelles permanentes bornées et géoréférencées, de caractériser les changements floristiques et écologiques intervenus entre plusieurs années. L’analyse des données, intégrée dans le logiciel et basée sur des valeurs d’indices de référence affectés aux espèces végétales, fournit directement les résultats comparatifs chiffrés et illustrés, sous forme de diagrammes, figures et tableaux.Nous allons présenter ici certaines fonctionnalités du logiciel en prenant comme exemple des cas concrets d’études menées sur le terrain. Les sites sélectionnés correspondent à différents types d’habitats et ont fait l’objet soit d’états initiaux, soit d’analyses diachroniques comparatives.


Author(s):  
Michel Hoff

Un herbier réalisé dans les années 1920/1930 par un élève de l’Institution agricole de Vals près Le Puy est décrit. Ce petit herbier de 43 planches rassemble des plantes collectées autour de l’institution et montre ce qu’un élève devait connaître en floristique lors de ses études. Ces petites collections, souvent négligées, sont des témoins de la flore banale du début du 20ème siècle en Haute-Loire et du matériel biologique qui pourra être utilisés pour l’avenir.    


Author(s):  
Vincent Hugonnot

Le Lescuraeetum mutabilis Greter ex Wilm. 1962 (Neckeretea complanatae Marst. 1986) est une association corticole acidiphile colonisant la base des troncs tortueux des vieux hêtres, à l’étage subalpin, ou au montagnard supérieur, au sein de communautés trachéophytiques relevant respectivement de l’Acerion pseudoplatani (Oberdorfer 1957) Rameau in Rameau, Mansion & Dumé 1993 nom. nud., du Fagion sylvaticae Luquet 1926 (pour les communautés neutrophiles) ou du Luzulo luzuloidis-Fagion sylvaticae Lohmeyer & Tüxen in Tüxen 1954 (pour les communautés acidiphiles). Cette association substratohygroclinophile, psychrophile, strictement inféodée aux forêts alticoles, est caractérisée dans le Massif central par la présence de 4 espèces : Lescuraea saviana, L. mutabilis, Sciuro-hypnum reflexum et Sanionia uncinata. La haute fréquence de Lescuraea saviana est une originalité régionale de l’association, considérée comme insuffisante pour définir une sous-association, mais permettant cependant l’individualisation d’une race géographique méridionale de cette association largement répandue dans les massifs montagneux du domaine tempéré européen. Cette association cryophile présente certainement une grande sensibilité vis-à-vis de l’augmentation des températures et des modifications du régime de précipitation et possède un fort enjeu conservatoire.


Author(s):  
Luc Bélenguier

L’inventaire des hémiptères Pentatomoidea des collections du muséum Henri-Lecoq a été réalisé en 2019. Six collections de naturalistes auvergnats rassemblant 210 spécimens ont été inventoriées. Cinq familles parmi les Pentatomoidea sont étudiées. Les données originales figurant sur les étiquettes et les identifications de 2019 sont présentées afin de valoriser cette connaissance historique et naturaliste. Les spécimens sont majoritairement originaires d’Auvergne mais concernent douze départements français métropolitains au total. La période couverte par les collectes s’étend de 1900 à 2005. Certains spécimens apportent des informations utiles sur la répartition des espèces au regard des connaissances actuelles.


2021 ◽  
Vol 2 (1) ◽  
pp. 110-111
Author(s):  
Vincent Hugonnot
Keyword(s):  

Le nom de l’association nouvelle décrite dans l’article d’Hugonnot (2020) n’est pas validement publiée car le code de nomenclature phytosociologique en cours jusqu’au 31décembre 2020 (ICPN, Weber et al. 2000) ne permettait pas une validation nomenclaturale sous forme de publication numérique (art. 1). A partir du 1er janvier 2021 c’est le nouveau code (ICPN, Theurillat et al. 2020) qui est applicable. Il précise dans l’article 1 les modalités d’une publication numérique effective. Le présent article a donc pour but d’appliquer ces modalités et de valider, selon le nouveau code, le nom de l’association décrite dans Hugonnot (2020). On se référera à ce dernier article pour une description plus précise et une bibliographie plus complète.


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