Revue Forestière Française
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1951-6827, 0035-2829

2021 ◽  
Vol 73 (1) ◽  
pp. 7-19
Author(s):  
Maya Leroy ◽  
Jean-Daniel Bontemps ◽  
Elodie Brahic ◽  
Jean-Luc Dupouey ◽  
Pierre-Michel Forget ◽  
...  

Le plan France Relance lancé en septembre 2020 prévoit des mesures forestières sur 2 ans, avec un accent sur la reconstitution des peuplements forestiers sinistrés, affaiblis par les sécheresses ou attaqués par les scolytes. Cependant la crise forestière liée au changement climatique est partie pour durer et les efforts sur les connaissances à acquérir pour aider la forêt à s’adapter au changement climatique devront être poursuivis sur le long terme. Nous identifions quatre enjeux principaux, fortement liés à la préservation de la biodiversité : 1) S’assurer des conditions de succès d’établissement des forêts plantées. 2) Tirer parti des dynamiques naturelles et de la biodiversité pour limiter les risques. 3) Raisonner territorialement, impliquer davantage les acteurs. 4) Connecter les enjeux nationaux aux enjeux économiques mondiaux.


2021 ◽  
Vol 73 (1) ◽  
pp. 79
Author(s):  
François-René Briand

2021 ◽  
Vol 73 (1) ◽  
pp. 21-52
Author(s):  
Guillaume Decocq ◽  
Jean-Luc Dupouey ◽  
Laurent Bergès

Dans cette mise au point sémantique, nous proposons de formaliser une série de définitions des termes les plus fréquemment utilisés pour qualifier une forêt selon son degré d’anthropisation. La forêt est appréhendée ici sous sa dimension écosystémique, incluant biotope et biocœnose. Dans un souci de robustesse conceptuelle, nous nous appuyons sur quatre théories scientifiques : la théorie des communautés végétales, la théorie des successions écologiques, la théorie des perturbations et la théorie de la hiérarchie, dont les contributions sont brièvement analysées. Sur cette base, nous reprenons un certain nombre de définitions et en proposons de nouvelles, de manière à qualifier une forêt selon quatre attributs fondamentaux : son origine et sa genèse ; son degré de naturalité ; son historicité et sa morphologie. Chaque définition est explicitée, argumentée et illustrée à l’aide d’exemples concrets. Nous concluons par une réflexion ouverte sur le concept d’état de référence pour une forêt.


2021 ◽  
Vol 73 (1) ◽  
pp. 53-65
Author(s):  
Jean-Denis Lanvin ◽  
Didier Reuling ◽  
Nicolas Magne ◽  
Kylie Antoine ◽  
Clément L'Hostis ◽  
...  

Fort d’une importante ressource (bois sur pied), le Tremble (Populus tremula L.) français reste souvent destiné à la trituration et au bois énergie faute de propriétés physico-mécaniques établies. À ce jour, cette essence est utilisée pour la fabrication des barquettes de cuisson par PANIBOIS à partir de bois déroulé provenant de Russie. En parallèle de « l’étude quantitative et qualitative du Tremble pour la production de moules de cuisson » , pour laquelle 13 arbres ont été sélectionnés sur 3 parcelles, des billons ont été prélevés pour réaliser des éprouvettes d’essais en grandeur d’emploi destinées au marché de la construction bois. L’analyse des résultats montre que le Tremble présente de très bonnes propriétés mécaniques, bien au-delà des mêmes propriétés affichées pour les cultivars de peupliers. Le Tremble pourrait donc se substituer aux peupliers dès lors que cette dernière ressource tendrait à se raréfier. Il reste toutefois à imaginer une sylviculture applicable dans les peuplements existants et à résoudre le problème de la mobilisation d’une ressource disséminée. Le Tremble a donc une carte à jouer dans les processus industriels, encore faut-il le caractériser.


2021 ◽  
Vol 73 (1) ◽  
pp. 67-77
Author(s):  
Erwin Thirion

La mise en place du quart de réserve des forêts à partir de l’Ordonnance de 1669 a permis la production d’arbres aux dimensions majestueuses dans toutes les forêts de France. Dans le département des Vosges, le quart de réserve de la commune de Saint-Ouen-lès-Parey a connu l’existence de cinq chênes majestueux, dont un seul subsiste aujourd’hui. Cette synthèse bibliographique a pour objectif de proposer une description dendrométrique et historique de ces chênes plusieurs fois centenaires.


2021 ◽  
Vol 72 (5) ◽  
pp. 443-450
Author(s):  
Bernard Jabiol ◽  
Manuel Nicolas ◽  
Noémie Pousse ◽  
Erwin Ulrich

2020 ◽  
Vol 72 (6) ◽  
pp. 491-503
Author(s):  
Direction Commerciale Bois et Services Office national des forêts
Keyword(s):  

L’impact économique de la crise sanitaire mondiale Covid et l’accentuation des dépérissements forestiers conduisent à un recul de 14% du chiffre d’affaires bois des forêts publiques Le prix des bois baisse de 10 %en moyenne, et de 17% pour l’Épicéa avec plus de bois scolytés qu’en 2019 Le Hêtre, le Sapin, le Pin sylvestre et même le Chêne sont victimes de cette troisième année consécutive chaude avec une grande sécheresse d’été Depuis début 2020, toutes les ventes par soumission sont faites avec un outil évolutif de vente en ligne Elles sont principalement complétées par les contrats d’approvisionnement, toujours en croissance et représentant 35% des volumes mobilisés.


2020 ◽  
Vol 72 (6) ◽  
pp. 507-524
Author(s):  
Dominique Phanuel

Jusqu’à présent la recherche en sciences de gestion ne s’est quasiment pas emparée du végétal et a fortiori de l’arbre Qu’est-ce que l’arbre peut nous apprendre ou nous faire redécouvrir, sous un jour nouveau, en matière organisationnelle et stratégique ? Dans cet article, à visée exploratoire, nous posons la question suivante : comment mieux intégrer l’arbre dans les sciences de gestion ? Nous y répondons, d’une part, en proposant un « modèle organisationnel de l’arbre », à partir d’items clés inspirés des arbres, et en en tirant quelques enseignements pour la gestion et le management, et d’autre part, en « plantant » un « arbre stratégique » comme outil discursif de création et de partage de sens collectif au sein de l’organisation.


2020 ◽  
Vol 72 (6) ◽  
pp. 525-537
Author(s):  
Philippe Leturcq

Une idée répandue est que le remplacement par du bois des combustibles fossiles et des matériaux énergivores est une meilleure stratégie pour atténuer le changement climatique que le stockage de carbone dans les forêts. Cette opinion découle de l’assertion de « neutralité carbone de la biomasse » à laquelle se réfèrent, à tort, les politiques forestière et énergétique d’un grand nombre de pays, notamment en Europe. Les objections de nombreux scientifiques sont restées jusqu’à présent sans effet, sans doute par manque d’une description suffisamment simple, compréhensible par tous, de la véritable empreinte carbone des produits ligneux récoltés. Cet article montre, à partir des fondamentaux, que l’augmentation de la récolte et des usages du bois est contre-productive pour les objectifs d’atténuation du changement climatique, notamment lorsque le bois est utilisé comme combustible.


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