Outils d’évaluation : la codification en médecine d’urgence

Author(s):  
G. Debaty ◽  
O. Azéma
Author(s):  
P.A Gerrer ◽  
M.C. Delignette ◽  
E. Deberdt ◽  
P. Ray

Objectifs : Environnements stimulants mais stressants et exigeants, les structures d’urgences exposent les professionnels de santé à un risque accru de syndrome d’épuisement professionnel (SEP). Notre étude avait pour but d’évaluer la prévalence du SEP chez les internes et jeunes médecins urgentistes de Bourgogne-Franche-Comté. Méthodes : Étude épidémiologique descriptive, prospective, multicentrique réalisée de juin à août 2020. Les internes de médecine d’urgence (DES MU 1, 2, 3) et médecins urgentistes (senior diplômé du DESC MU ≤ 3 ans) dépendant des universités de Besançon et de Dijon ont répondu à un questionnaire comprenant des outils d’évaluation du SEP, de l’anxiété et de la dépression. Résultats : Le taux de réponse a été de 70 % (respectivement de 62 % pour Besançon et de 77 % pour Dijon). Quatrevingt-un praticiens (âge moyen de 29 ans) ont répondu, 41 internes de DES MU et 40 médecins urgentistes. Quarante-trois d’entre eux (53 %) présentaient des critères de SEP, 31 (38 %) des marqueurs d’anxiété et cinq des critères de dépression. On relevait un taux plus important de critères de SEP chez les jeunes seniors versus les internes (16 vs 27, p = 0,02). Il n’y avait pas de différence selon l’âge, le lieu d’exercice ou l’absence de congés récents. Il existait une faible concordance entre les marqueurs de SEP et les marqueurs d’anxiété ou de dépression. Conclusion : La majorité des jeunes praticiens urgentistes interrogés présente des critères de SEP. Cette problématique doit être prise en compte afin d’améliorer la qualité de vie au travail.


2020 ◽  
Vol 69 (3) ◽  
pp. 120-124
Author(s):  
F. Bruna ◽  
A. Lecherbonnier ◽  
L. Belle ◽  
C. Vallenet ◽  
O. Chavanon ◽  
...  

2017 ◽  
Vol 1 (1) ◽  
pp. 46-47
Author(s):  
Peter Moortgat ◽  
Nicolas Frasson

Author(s):  
A. Chauvin ◽  
C. Massoubre ◽  
C. Gil-Jardine ◽  
R. Sicot ◽  
P. Le Conte ◽  
...  

De nombreux patients consultant aux urgences souffrent de pathologies psychiatriques préexistantes ou ont une symptomatologie évocatrice d’une pathologie psychiatrique. En effet, les troubles psychiatriques touchent un adulte sur quatre, et 75%des affections psychiatriques débutent avant l’âge de 25 ans. Le parcours de soins d’un patient adulte à présentation psychiatrique dans les structures d’urgences concerne de multiples intervenants. La complexité inhérente à ces patients complexes ainsi qu’à l’interdisciplinarité induite dans la prise en charge impose un cadre de prise en charge clair et consensuel. Des experts de la psychiatrie, de la gérontopsychiatrie et de la médecine d’urgence se sont réunis pour émettre ces recommandations de bonnes pratiques. Le choix de présenter des recommandations de bonnes pratiques et non des recommandations formalisées d’experts a été fait devant l’insuffisance de littérature de fort niveau de preuve dans certaines thématiques et de l’existence de controverses. À travers ces recommandations de bonnes pratiques cliniques, ils se sont attachés à décrire la prise en charge de ses patients aussi bien en préqu’en intrahospitalier. Les objectifs de ces recommandations sont de présenter les éléments indispensables à l’organisation du parcours de soins de ces patients, la gestion de l’agitation ainsi que la prise en charge pharmacologique ou non. Une partie spécifique est consacrée aux aspects réglementaires.


CJEM ◽  
2018 ◽  
Vol 21 (1) ◽  
pp. 149-149
Author(s):  
Valérie Langlois-Carbonneau

2016 ◽  
Vol 6 (1) ◽  
pp. 74-80
Author(s):  
P. -G. Claret ◽  
C. Zanker ◽  
J. Duchenne ◽  
C. Rothmann ◽  
B. Dahan ◽  
...  

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