Arthralgies, effets secondaires des inhibiteurs de l’aromatase: fréquence, signification et conséquences

ONCOLOGIE ◽  
2012 ◽  
Vol 14 (6-7) ◽  
pp. 365-373 ◽  
Author(s):  
A. Lesur ◽  
C. Barlier
2018 ◽  
Vol 16 (S1) ◽  
pp. S22-S31 ◽  
Author(s):  
A. Mechri ◽  
A. Amrani ◽  
W. Benabderrahmane ◽  
O. Benaissa ◽  
N. Boubekri ◽  
...  

La doxorubicine (DOX) est un médicament utilisé en chimiothérapie anticancéreuse, son utilisation clinique est limitée en raison de plusieurs effets secondaires qui lui ont été attribués, comme la cardiotoxicité, la néphrotoxicité et l’hépatotoxicité. Dans la présente étude, nous avons étudié l’efficacité protectrice de l’extrait n-butanol d’une plante médicinale de la famille des Rosacées (Crataegus oxyacantha) contre la toxicité cardiaque, rénale et hépatique induite par la DOX chez des rats Wistar femelles en utilisant des paramètres biochimiques. Les rats ont été soumis à un traitement oral pré- et postphylactique concomitant par l’extrait n-butanol (100 mg/kg) contre la toxicité induite par injection intrapéritonéale unique de la DOX (150 mg/kg). La néphrotoxicité et l’hépatotoxicité ont été évaluées en mesurant les taux sériques de la créatinine, de l’urée, de l’aspartateaminotransférase (ASAT), de l’alanine-aminotransférase (ALAT) et du lactate-déshydrogénase (LDH). Le profil lipidique a également été mesuré. Le traitement par l’extrait n-butanol a considérablement diminué les taux des marqueurs sériques de la toxicité provoquée par la DOX. Les résultats biochimiques qui ont montré que la DOX a causé des dommages importants au niveau des tissus étudiés ont été inversés par l’extrait n-butanol. Les résultats suggèrent que l’extrait n-butanol atténue les lésions rénales, cardiaques et hépatiques induites par la DOX. Les tests antioxydants in vitro (piégeage du radical 2,2-diphényl-1-picrylhydrazyl et inhibition de la peroxydation lipidique) de l’extrait n-butanol ont révélé qu’il présente un pouvoir antioxydant très important ; ces activités sont fortement corrélées avec les teneurs en flavonoïdes et en phénols totaux.


1986 ◽  
Vol 1 (2) ◽  
pp. 162-169
Author(s):  
D. Cremniter ◽  
J.D. Guelfi ◽  
J. Fermanian

Résumé128 états dépressifs (24 hommes et 104 femmes) ont été inclus dans cette étude par 11 médecins généralistes sur une période de 4 mois. L’évaluation initiale (EO) montrait que 92 % des patients relevaient du diagnostic d’état dépressif selon la liste des critères de Spitzer (RDC, 1977) dont 72 % de dépressions majeures et 20 % de dépressions mineures. La note obtenue à la MADRS (échelle de dépression de Montgomery et Asberg) à EO était supérieure à 20 chez les 3/4 des patients. La fréquence des traitements prescrits se répartissait ainsi : anxiolytiques (74.2 % des patients), antidépresseurs (68 %) et somnifères (22.6 %). Après 15 jours d’évolution sous traitement, 99 patients ont été revus lors de la 2ème évaluation (E1). La diminution des scores obtenus à la MADRS se situe entre 0 et 50% chez 54 patients et atteint plus de 50 % chez 32 patients. Le jugement global du généraliste confirme l’importance du taux d’amélioration portant sur 80 % des patients. Parmi ceux-ci, un degré marqué d’amélioration est retrouvé chez 45 % des déprimés traités par antidépresseurs alors qu’il n’est que de 22 % de ceux qui ne reçoivent pas ce traitement. Les effets secondaires sont présents chez 45 % des patients à E1. Chez ceux traités par les antidépresseurs, la fréquence de survenue de ces effets est nettement plus importante (43 %) que chez ceux qui ne reçoivent pas ce traitement (15 %).Au cours de l’évolution, la modification des scores de la HSCL (Hopkins Symptom Check-List) est mesurée chez 43 des patients revus lors de la 3ème évaluation (E2) un mois après le début du traitement. Les 7 dépressions majeures sont toutes améliorées. Sur les 30 dépressions majeures, la diminution des scores porte sur les 5/6 des patients.


1986 ◽  
Vol 1 (1) ◽  
pp. 12-18
Author(s):  
D. Widlöcher

RésuméLa découverte d'une chimiothérapie antidépressive a eu, sur le plan theorique, des conséquences qui n'étaient pas apparues avec celle des neuroleptiques et des tranquillisants. Le terme meme d'antidepresseur le souligne. Il s'agit en effet d'une classe de molécules qui agissent sur un ensemble de comportements définis et sur eux seuls. La question demeure ouverte de savoir comment les modifications neurophysiologiques obtenues par ces molecules agissent sur le comportement. Le fait que nous n'ayons pas une réponse précise à cette question explique sans doute la part importante de la resistance que Ton rencontre encore dans la prescription des antidepresseurs. On ne retrouve pas ce fait pour les neuroleptiques et les tranquillisants, bien que ces derniers présentent des effets secondaires plus nocifs (dyskinésie ou troubles mnésiques par exemple).Une première erreur consiste à confondre cause et mécanisme. Ce n'est pas parce que la chimiotherapie depressive agit sur la symptomatologie que le déficit qu'elle corrige est nécessairement, et encore moins uniquement, la cause de survenue de cet etat. En ce qui concerne les causes, nous devons conserver un point de vue pluraliste et uniciste à la fois en considerant qu'il s'agit d'une «maladie» pluri-factorielle. En termes de mécanisme, notre pensee doit demeurer resolument dualiste et reconnaftre un principe de parallélisme entre événements neurophysiologiques et événements comportementaux.La seconde erreur consiste à confondre liaison synaptique avec le concept classique de centre nerveux. Un exemple de cette confusion nous est peut-être donné par la recherche, jusqu'à présent stérile, de dépressions «noradrénergique» ou «sérotoninergique». Il est fort possible que les molécules dont nous disposons agissent sur des rélais dans un reseau de neurones qui sont impliqués dans les mécanismes comportementaux.La troisième erreur porte sur la manière dont nous traitons l'analyse comportementale de la dépression en se référant à une sémiologie qui a été construite à des fins tout-à-fait différentes (diagnostic d'une maladie et prévision de son évolution). Une analyse comportementale qui voudrait cerner de plus près l'action des molécules devrait renoncer à cette sémiologie et dégager des traits de comportement directement sensibles à l'action des medicaments. A la notion trop vague et trop globale de trouble de l'humeur, il serait sans doute utile de substituer celle de système ou plan d'action et de mecanisme d'interruption ou de ralentissement de l'exécution de ces plans.


1990 ◽  
Vol 5 (5) ◽  
pp. 319-324 ◽  
Author(s):  
M Desseilles ◽  
J Antoine ◽  
M Pietquin ◽  
P Burton ◽  
Y Gelders ◽  
...  
Keyword(s):  

RésuméDans le cadre d’une étude en ouvert portant sur la détermination de la posologie et après une période de sevrage thérapeutique d’une semaine, quarante patients adultes psychotiques chroniques sélectionnés selon les critères du DSM III, ont reçu pendant quatre semaines du rispéridone (R 64 766), antagoniste sélectif et spécifique des récepteurs S2 à la sérotonine et D2 à la dopamine. La dose moyenne quotidienne de rispéridone administrée à la fin de l’essai était de 5,6 mg. Le rispéridone présente un début d’action rapide; en effet dès la fin de la première semaine de traitement, il était déjà observé une diminution hautement significative (P < 0,001) du score total de la BPRS. De même, une réduction très significative (P < 0,001) des scores des items individuels de la BPRS concernant les symptômes positifs, négatifs et affectifs a été mesurée. En dépit de l’arrêt du traitement antiparkinsonien lors de la visite de sélection, une diminution hautement significative (P < 0,001) des symptômes extrapyramidaux (SEP) évalués à l’aide de l’échelle de Simpson et Angus a été observée. Tout comme les cotations de la BPRS, l’impression clinique globale présentait une amélioration continue tout au long de l’étude. Le rispéridone a été particulièrement bien toléré, si l’on excepte la réapparition chez un patient d’une dyskinésie tronculaire et une hypotension orthostatique symptomatique chez un autre. Seuls des effets secondaires légers ont été rapportés. Les signes vitaux, les paramètres de l’ECG et les analyses de laboratoire sont demeurés dans les limites des valeurs normales pendant le déroulement de l’essai clinique. Doté d’une activité antipsychotique, entraînant une amélioration des symptômes négatifs et affectifs chez les patients psychotiques et suscitant peu de SEP, le rispéridone semble se présenter dans cette étude comme une alternative possible aux neuroleptiques classiques dans le traitement des patients psychotiques chroniques.


2020 ◽  
Vol 17 (95) ◽  
pp. 28-31
Author(s):  
Pierre Francès ◽  
Justine Chevrier ◽  
David Vidal ◽  
Harriet Phyllis Pinnegar ◽  
Annie-Laurine Rontain
Keyword(s):  

2018 ◽  
Vol 105 (11) ◽  
pp. 1033-1041 ◽  
Author(s):  
Tilda Passat ◽  
Yann Touchefeu ◽  
Nadine Gervois ◽  
Anne Jarry ◽  
Céline Bossard ◽  
...  
Keyword(s):  

2016 ◽  
Vol 33 ◽  
pp. A152
Author(s):  
S. Fikal ◽  
H. Sajiai ◽  
H. Serhane ◽  
S. Aitbatahar ◽  
H. Rachid ◽  
...  
Keyword(s):  

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