Prise en charge des femmes souffrant d'un trouble bipolaire de la conception au post-partum

2007 ◽  
Vol 36 (12) ◽  
pp. 1913-1918 ◽  
Author(s):  
Clémentine Nordon ◽  
Anne-Laure Sutter ◽  
Hélène Verdoux
2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 97-97
Author(s):  
P.-A. Geoffroy

IntroductionLe Trouble Bipolaire (TB) est une maladie récurrente sévère affectant 1 à 4 % de la population générale et débutant avant 21 ans pour la moitié des sujets [3]. Le TB est associé à des perturbations profondes des rythmes circadiens pendant et entre les épisodes. En phase de stabilité thymique, les patients apparaîssent hypersensibles aux perturbateurs des rythmes (décalage horaire, travail de nuit, post-partum), ont des cycles veille/sommeil perturbés et des troubles biochimiques (mélatonine, cortisol) [4]. les anomalies du sommeil précèdent fréquemment les rechutes et un caractère saisonnier des récurrences peut exister [2]. Le lithium (Li) est un traitement de référence du TB pour son efficacité dans la prévention des rechutes et du suicide [1]. Son action est mal connue mais il est démontré que le Li présente des effets circadiens stabilisateurs (allongement de la période des rythmes, pic de température maximale retardé, modification de la sensibilité à la lumière, etc.) [4]. Cependant, 70 à 80 % des patients traités présentent une rechute à deux ans après un épisode majeur [1]. Il apparaît donc indispensable d’identifier des marqueurs prédictifs de réponse au Li où les marqueurs circadiens apparaîssent être de bons candidats.MéthodeDeux études rétrospectives chez des patients traités par Li depuis au moins deux ans ont recherché des associations entre la réponse au Li (ALDA) et (1) le caractère saisonnier (DSM-IVTR, n = 128), et (2) des autoquestionnaires circadiens (n  =  32) de somnolence diurne (Epworth), chronotype (Horne) et inventaire du type circadien (CTI).RésultatsLes patients excellent-répondeurs au Li, comparés aux non-répondeurs, présentent moins fréquemment un caractère saisonnier (p  =  0,02), davantage de somnolences diurnes (p = 0,02), sont plus du matin (p  =  0,02) et apparaîssent plus vigoureux dans leurs rythmes (p  =  0,04).ConclusionCes résultats, bien que préliminaires, soulignent l’intérêt d’étudier les marqueurs circadiens de réponse au Li afin d’améliorer la prise en charge thérapeutique des patients.


Réanimation ◽  
2007 ◽  
Vol 16 (5) ◽  
pp. 373-379 ◽  
Author(s):  
A DUCLOYBOUTHORS ◽  
N PROVOSTHELOU ◽  
M POUGEOISE ◽  
A TOURNOYS ◽  
J DUCLOY ◽  
...  
Keyword(s):  

2019 ◽  
Vol 3 (2) ◽  
Author(s):  
Barka Bedrane Zahira ◽  
Karima Sifi ◽  
Yamina Bouchedjera ◽  
Khalida Boudaoud ◽  
Zekri Salima ◽  
...  

Introduction - La thrombose veineuse cérébrale est une affection rare liée à une occlusion isolée des sinus duraux ou à une occlusion des veines corticales. Elle se caractérise par un polymorphisme clinique et radiologique. Notre étude a pour objectifs de décrire les caractéristiques cliniques et radiologiques, d’identifier les différentes étiologies, et d’apprécier le profil évolutif de la thrombose veineuse cérébrale au CHU de Tlemcen. Méthodes - Il s’agit d’une étude descriptive effectuée entre Avril 2016 et avril 2018. Nous avons colligé 96 patients, âgés de plus de 18 ans, pour lesquels nous avons étudié les paramètres épidémiologiques, cliniques, paracliniques et évolutifs. Résultats - L’âge moyen était de 36,65 ± 6,1 ans avec une prédominance féminine (sex-ratio homme/femme = 0,1). La présentation clinique était subaiguë dans 74% des cas. Le syndrome d’hypertension intracrânienne était le plus fréquent (75,6%). Le siège principal du thrombus veineux était le sinus sagittal supérieur (45%). Un infarctus veineux hémorragique était retrouvé dans 74% au scanner cérébral. Les étiologies étaient multiples, dominées par le post-partum (37,5%). L’évolution était favorable dans 75% des cas. Conclusion - la thrombose veineuse cérébrale est une affection relativement fréquente à Tlemcen et constitue un groupe étiologique non négligeable des maladies thrombotiques nécessitant un diagnostic précoce et une prise en charge en urgence.


L Encéphale ◽  
2014 ◽  
Vol 40 (2) ◽  
pp. 143-153 ◽  
Author(s):  
L. Lecardeur ◽  
X. Benarous ◽  
V. Milhiet ◽  
A. Consoli ◽  
D. Cohen

2015 ◽  
Vol 25 (17) ◽  
pp. 1191-1203 ◽  
Author(s):  
A. Villot ◽  
X. Deffieux ◽  
G. Demoulin ◽  
A.-L. Rivain ◽  
C. Trichot ◽  
...  

2018 ◽  
Vol 14 (5) ◽  
pp. 372-373
Author(s):  
A. Missamou ◽  
D.T. EyeniSinomono ◽  
M. Elombila ◽  
R. Loumingou ◽  
E.H.F. Ka ◽  
...  
Keyword(s):  

2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 620-620
Author(s):  
K. M’Bailara ◽  
S. Gard ◽  
E. Rouan ◽  
M. Chive ◽  
L. Zanouy ◽  
...  

Vivre au quotidien avec un trouble bipolaire ou vivre avec un patient atteint d’un trouble bipolaire génère un stress familial intense [1]. Les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS) et le développement parallèle de l’éducation thérapeutique du patient proposent 3 axes prioritaires de prise en charge des aidants familiaux : l’information sur le trouble, l’aide dans la gestion du trouble au quotidien et le soutien psychologique. Dans ce contexte, les programmes de psychoéducation familiale constituent un dispositif pertinent pour répondre à la question complexe de la place des familles dans la prise en charge : comment inclure les aidants dans le soin tout en leur garantissant de ne pas devenir des soignants [2] ? Des nombreuses études ont pointé le bénéfice d’une telle prise en charge sur l’évolution de la pathologie [3,4]. Ainsi dans le cas des troubles bipolaires, la psychoéducation a un impact sur le nombre d’épisodes dépressifs et maniaques, sur leur durée et leur intensité. À l’heure actuelle peu de travaux nous renseignent sur les mécanismes qui permettent une telle amélioration et en particulier sur les processus favorisant les modifications de stratégies des personnes dans la gestion du trouble bipolaires. Un des leviers essentiel à évaluer concerne la représentation de la maladie. En effet, l’éducation thérapeutique place d’emblée la personne au cœur du dispositif en s’appuyant sur ses connaissances et sa représentation de la maladie et ne peut se réduire à l’instruction. Notre objectif est donc d’évaluer le poids de l’évolution des représentations sur les stratégies d’adaptation des patients et des familles confrontées au trouble bipolaire. Cette étude a été effectuée auprès de patients ayant reçu un diagnostic de trouble bipolaires et de leur famille pris en charge dans un programme de psychoéducation de 12 séances (sur 6 mois). Nos résultats offrent des pistes de compréhension des processus en jeu au cours d’une psychoéducation multifamiliale.


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