Caractéristiques cliniques et profil évolutif des thromboses veineuses cérébrales au service de neurologie du CHU Tlemcen

2019 ◽  
Vol 3 (2) ◽  
Author(s):  
Barka Bedrane Zahira ◽  
Karima Sifi ◽  
Yamina Bouchedjera ◽  
Khalida Boudaoud ◽  
Zekri Salima ◽  
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Introduction - La thrombose veineuse cérébrale est une affection rare liée à une occlusion isolée des sinus duraux ou à une occlusion des veines corticales. Elle se caractérise par un polymorphisme clinique et radiologique. Notre étude a pour objectifs de décrire les caractéristiques cliniques et radiologiques, d’identifier les différentes étiologies, et d’apprécier le profil évolutif de la thrombose veineuse cérébrale au CHU de Tlemcen. Méthodes - Il s’agit d’une étude descriptive effectuée entre Avril 2016 et avril 2018. Nous avons colligé 96 patients, âgés de plus de 18 ans, pour lesquels nous avons étudié les paramètres épidémiologiques, cliniques, paracliniques et évolutifs. Résultats - L’âge moyen était de 36,65 ± 6,1 ans avec une prédominance féminine (sex-ratio homme/femme = 0,1). La présentation clinique était subaiguë dans 74% des cas. Le syndrome d’hypertension intracrânienne était le plus fréquent (75,6%). Le siège principal du thrombus veineux était le sinus sagittal supérieur (45%). Un infarctus veineux hémorragique était retrouvé dans 74% au scanner cérébral. Les étiologies étaient multiples, dominées par le post-partum (37,5%). L’évolution était favorable dans 75% des cas. Conclusion - la thrombose veineuse cérébrale est une affection relativement fréquente à Tlemcen et constitue un groupe étiologique non négligeable des maladies thrombotiques nécessitant un diagnostic précoce et une prise en charge en urgence.

Author(s):  
Narindra Njarasoa Mihaja Razafimanjato ◽  
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Manjakaniaina Ravoatrarilandy ◽  
Herilala Ralijaona ◽  
Andriarimanana Hery Nirina Rakotoarisoa ◽  
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Objectif : Déterminer les aspects chirurgicaux et la prise en charge des goitres plongeants au CHU de Tananarive, Madagascar. Matériels et méthode : Etude rétrospective étalée sur une durée de 5 ans, sur des patients ayant bénéficié d’une thyroïdectomie totale (geste radical en un temps) ou une totalisation pour goitre plongeant. Les données étaient obtenues à partir de dossiers cliniques (observation, résultats d’examens complémentaires), de comptes rendus opératoires, et de résultats d’examen anatomopathologique. Résultats : Nous avons étudié 58 patients âgés de 20 à 80 ans avec un pic de 50 à 60 ans, une nette prédominance féminine avec un sex-ratio de 0,31. Les signes cliniques étaient surtout l’augmentation du volume cervical (37 cas), des signes respiratoires (27 cas), la dysphonie (18 cas), la dysphagie (12 cas). La radiographie du thorax mettait en évidence des signes indirects en faveur du diagnostic dans 55 cas (soit 94.83 %). L’échographie cervicale confirmait le caractère plongeant des goitres dans 42 cas (soit 72,41%). La TDM, l’examen de référence, apportait plus de précision à nos chirurgiens dans 16 cas (soit 27,58%). Les 81,03 % (soit n= 47) de nos patients étaient en euthyroïdie au moment du diagnostic. Dans 68,95% des cas, la cervicotomie large suffit à l’exérèse chirurgicale. L’indication de la sternotomie reste limitée aux complications hémor-ragiques peropératoires et les curages médiastinaux dans les cancers invasifs. Les morbidités récurrentielles transitoires et définitives sont de 20, 64 % et de 10,38 % respectivement. Les tumeurs malignes représentaient 16 cas soit 27,58 % des pièces opératoires. Nous déplorons 5 cas de décès post opératoire précoce dans notre étude. Conclusion : Evoquer et confirmer un diagnostic sur la clinique, aidé d’une simple radiographie standard, est un défi pour un praticien, mais reste un contexte réellement observé dans la majorité des cas de cette série. Nous démontrons à travers cette étude la réalité existante des chirurgiens thoraciques en milieu hostile dans la prise en charge de cette pathologie en comparant nos résultats à ceux de la littérature.


2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S32-S32
Author(s):  
A. Gros

Le nez a ses raisons que la raison ignore. Les émotions olfactives sont souvent inconscientes et vont pourtant diriger nombreux de nos comportements. Ce lien étroit entre émotion et olfaction est dû au fait que certaines régions cérébrales sont à la fois impliquées dans les processus olfactifs et émotionnels (cortex frontal et amygdale). Dans les pathologies neurodégénératives, dont la maladie d’Alzheimer (MA), ces structures vont être atteintes à des stades plus ou moins sévères de la maladie. Au-delà d’une aide au diagnostic précoce, nous avons montré que l’utilisation d’odorants pourrait aider au diagnostic différentiel entre certains troubles de l’humeur et la maladie d’Alzheimer . Sentir et ressentir, humer et humeur : la langue française nous apporte déjà des preuves d’un lien étroit entre nos émotions et notre olfaction. De manière objective nous avons mis en évidence que les odorants étaient des générateurs d’émotion puissants et stables . Ainsi les odeurs pourraient constituer une alternative non pharmacologique de prise en charge des troubles émotionnels de manière pratique, cette présentation abordera, en premier lieu, le lien précoce entre atteinte olfactive et psycho-comportementale dans la maladie d’Alzheimer puis l’intérêt de la stimulation olfactive dans la prise en charge non médicamenteuse des perturbations émotionnelles et comportementales dans cette pathologie. Pour finir, nous nous interrogerons sur l’apport de l’étude de l’olfaction dans la prise en charge des principaux syndromes émotionnels et thymiques du champ de la pathologie psychiatrique.


Author(s):  
O Diawara ◽  
B Ba ◽  
A Niang ◽  
M Kouyate ◽  
M Kouyate ◽  
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Objectif : L'objectif de cette étude était d'étudier les connaissances, les attitudes, et les pratiques sur les infections buccodentaires des élèves de trois écoles coraniques de Koutiala. Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude prospective de type  descriptif qui a duré six mois allant du 20 Février au 20 Août 2015 sur 300 élèves  de trois écoles coraniques de la ville de  Koutiala. Les données ont été recueillies à partir des fiches d'enquêtes, saisies et analysées avec le logiciel Epi Info 3.5.4.Résultats : Le sexe masculin a été le plus représenté avec 57,67%. Le sex ratio = 0,73. La tranche d'âge la plus représentée était celle de 8 – 12 ans avec 52% avec un âge moyen  de 17 ans  et des extrêmes  de 8 et 26 ans. Dans notre étude 98,33% des élèves avaient une notion de connaissance sur les infections bucco-dentaires et ces informations étaient données par les parents/ainés dans  60% des cas. Les élèves définissaient la carie comme étant une sorte de cancer ou maladie contagieuse dans 60%des cas.  Ils affirmaient que les personnes qui ne se brossaient pas correctement les dents étaient les plus susceptibles de faire la carie dans  93,33% des cas. Dans notre étude 61,33% des élèves disaient que la carie se transmet par le manque d'hygiène buccodentaire (HBD) ; 33,33% des élèves disaient que l'utilisation des brosses à dent + bonne HBD sont les moyens de lutte contre les infections buccodentaires. Les élèves dans  66,67 % des cas conseillaient à leur ami d'aller lui-même au centre de santé et ils pensaient dans 93,33% des cas qu'une bonne HBD prévient les infections  buccodentaires. Les élèves disaient se brosser les dents tous les jours dans 98% des cas et ils avaient fait une consultation chez le chirurgien dentiste dans 8,67% des cas. Conclusion : Cette étude montre que les élèves avaient une connaissance sur les infections  buccodentaires, les causes et les préventions contre les maladies buccodentaires. Des efforts doivent être fournis en matière de promotion, de prévention, de dépistage et de prise en charge des infections en milieu scolaire et universitaire sans oublier les écoles coraniques tout en intégrant les parents d'élèves dans les processus


2019 ◽  
Vol 6 (1) ◽  
pp. 31-35
Author(s):  
Allel SAHLI ◽  
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Omar BAFDEL ◽  
Ali BENAZZA ◽  
Abdelmalek OUAHEB ◽  
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Introduction : La chirurgie ambulatoire est un concept d’organisation spécifique liée à une durée de séjour réglementairement inférieure à une journée de travail « working day ». Deux motivations sont à l’origine du développement de cette alternative à l’hospitalisation traditionnelle : le désengorgement des lits et la réduction des coûts hospitaliers. Ainsi, nous voulons par ce travail évaluer la chirurgie générale en ambulatoire chez l’adulte au CHU de Batna. Matériel et méthodes : Nous avons mené une étude au CHU de Batna concernant 315 malades opérés selon le mode ambulatoire comparés à un deuxième groupe de 315 patients opérés en hospitalisation classique, ceci de Janvier 2014 à Mars 2016. Résultats : L’âge moyen est de 45,15 ± 15,81 ans dans le groupe A et de 47,18 ± 16,23 ans dans le groupe B (18- 86), sex ratio M/F = 1,46 dans le groupe A et 1,35 dans le groupe B). L’Indice de masse corporelle (IMC) moyen est de 27,71 ± 2,53 % dans le groupe A et 27,48 ± 2,41 % dans le groupe B. Le délai d’attente dans le groupe A est en moyenne de 30,8 jours et de 38,66 jours groupe B. La majorité des patients des deux groupes appartenaient au score ASA I ou II, avec une faible proportion de score ASA III. Discussion : Les patients âgés ou en surpoids restent éligibles à la chirurgie ambulatoire. La chirurgie ambulatoire a réduit de façon considérable le délai d’attente des patients. La morbidité postopératoire est liée aux NVPO et aux DPO qui sont les principales causes de réadmission non programmées. Enfin, la satisfaction est un excellent indicateur de l’efficacité globale de la chirurgie ambulatoire ; La chirurgie ambulatoire est perçue comme un élément de contribution à la diminution des dépenses hospitalière. Conclusion : La chirurgie ambulatoire est une chirurgie sûre et de qualité associant sécurité et efficience.


Author(s):  
Redha Lakehal ◽  
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Soumaya Bendjaballah ◽  
Radouane Boukarroucha ◽  
Farid Aimer ◽  
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Introduction : La coarctation de l’isthme aortique est une cardiopathie congénitale (5-8%) dont la prise ne charge s’effectue à un âge précoce afin d’éviter les complications. Chirurgicalement, on distingue deux formes, celle de l'enfant et celle du nouveau-né. La prise en charge de ce type de pathologie dans notre pays souffre d’un retard de diagnostic et une chirurgie tardive, en conséquence, lors du suivi, deux problématiques se sont soulevés : devenir de l’HTA (quel est bénéfice de la chirurgie ?), et surtout, la constatation d’un gradient au niveau de la prothèse, s’agit-il d’un gradient fonctionnel ou d’un gradient organique (faut-il réintervenir ?). La particularité de notre étude réside dans la prise en charge de cette entité de certain âge, d’apporter nos résultats opératoires (morbi-mortalité) et à moyen terme (HTA, Récidive). Afin de répondre à cette problématique, nous avons mené cette étude rétrospective. Méthodes : De Janvier 2001 à Mai 2017, 40 patients ont bénéficié d’une chirurgie pour coarctation de l’aorte isthmique ; l’âge moyen est de 20 ans (4 à 46 ans), 32 hommes et 08 femmes ; HTA présente chez la majorité des patients ; le diagnostic établi à l’échographie Doppler cardiaque et l’angioTDM thoracique ; 04 patients ont été opérés sous CEC d’assistance ; le traitement avait consisté en une résection de la coarctation et mise en place d’un tube prothétique pour la majorité des patients. Résultats : La mortalité hospitalière globale est de 2,5 % (1 patient) ; Ventilation de 12,6 heures (3 heures à 24 j) ; Séjour en réanimation de 3,9 j en moyenne (1 à 24 j) ; Séjour hospitalier de15 j en moyenne (8 à 60 j). Complications hospitalières : deux patients ont présenté une insuffisance rénale aigue, les deux patients ont bénéficié d’une hémodialyse avec récupération de la fonction pour l’un et décès du second patient ; un patient a présenté une hémorragie digestive d’origine ulcéreuse (hémostase chirurgicale) ; saignement pleural chez 5 patients (contrôle chirurgical). Suivi moyen de 59 mois avec des extrêmes allant de 8 à 141 mois. Mortalité tardive de 1 patient. Conclusion : A l’heure actuelle, le traitement des coarctations fait appel à divers techniques (chirurgie, endovasculaire) ; l’essentiel dans la chirurgie des coarctations est d’éviter la survenue des complications majeures précoces (paraplégie, insuffisance rénale, complications ischémiques viscérales) et tardives (re-coarctation et anévrysme anastomotique). Néanmoins, l’indication opératoire doit être prise tôt par un diagnostic précoce afin d’éviter l’irréversibilité de l’HTA.


2021 ◽  
Vol 18 (2) ◽  
pp. 30-35
Author(s):  
Mohameth Faye ◽  
Alioune Badara Thiam ◽  
Louncény Fatoumata Barry ◽  
Elhadj Cheikh Ndiaye Sy ◽  
Attoumane Fahad ◽  
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Introduction : Les méningiomes de la base du crâne représentent 25% de tous les méningiomes. La plupart du temps à croissance lente, le défi réside dans leur relation avec le cercle de Willis et les nerfs crâniens. L'objectif de notre étude était de rapporter et d'évaluer la prise en charge des méningiomes de la fosse crânienne antérieure et moyenne en milieu sub-saharien. Méthodes : Une série de 56 patients hospitalisés pour méningiomes de la fosse crânienne antérieure et moyenne dans notre service a été rétrospectivement revue et analysée, de janvier 2012 à décembre 2018.  Résultats : Les méningiomes de la fosse crânienne antérieurs et moyens représentaient 32,7% des méningiomes intracrâniens de notre service. L'âge moyen était de 50,5 ans et le sex-ratio de 0,3. Les manifestations cliniques étaient dominées par les troubles visuels (57,1%) et l'hypertension intracrânienne (26,8%). La taille moyenne de la tumeur était de 54,3 mm. L'approche ptérionnelle a été utilisée sur 94,6% des patients. La qualité de la résection était de SIMPSON grade II dans 71,4% des cas. La mortalité postopératoire était de 14,2%. La pathologie était de grade I dans 91,1% des cas. Dans un suivi de 3 ans, nous avons noté une guérison complète dans 67,8% des cas. Nous avons eu deux cas de récidive. Conclusion : Les méningiomes sont la tumeur la plus courante de la fosse crânienne antérieure et moyenne dans notre établissement. L'excision microchirurgicale était le seul traitement réalisé. Une guérison complète sans séquelle a été observée dans 67,8% des cas. L'amélioration de l'instrumentation et des soins neuro-intensifs a permis de réduire la mortalité et la morbidité, mais des efforts restent à faire, notamment dans le développement de traitements complémentaires.


2019 ◽  
Vol 3 (1) ◽  
Author(s):  
Nadia LAREDJ ◽  
Farouk BOUKERCHE ◽  
Lilia ZOULI ◽  
Leila HAMMOU

Introduction - Les cardiopathies valvulaires demeurent fréquentes malgré l’améliorationdes conditions sanitaires qui ont permis la réduction de l’incidence du rhumatismearticulaire aigu (RAA). Les indications chirurgicales et interventionnellesse sont élargies et nous opérons aujourd’hui à des stades précoces voire asymptomatiques.Une réintervention chirurgicale valvulaire est nécessaire dans environ15% des cas au cours de l’évolution d’une valvulopathie opérée. L’objectif de notreétude est de déterminer la fréquence des réinterventions valvulaires et d’identifierles principales indications de ces réinterventions.Méthodes - Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive, portant sur 45 patients,admis au service de cardiologie du Centre Hospitalo-Universitaire (CHU) d’Oran, dejanvier 2011 à juillet 2013, et présentant une valvulopathie déjà opérée nécessitantune autre réintervention chirurgicale valvulaire.Résultats - La moyenne d’âge est de 41 ans, 73% des patients sont des femmes et27% des hommes (Sex ratio de 0,37). La plupart de nos patients sont symptomatiques(dyspnée stade II de la NYHA). Les réinterventions intéressent la valve mitraledans 69% des cas, la valve aortique dans 37% des cas et la valve tricuspide dans35%. Nous avons constaté l’importance des insuffisances aortiques et tricuspidesnégligées lors de la première intervention (31% et 62% respectivement). Le délaimoyen entre les deux interventions, tout type confondu, est de 21 ans.Conclusion - Les réinterventions cardiaques peuvent survenir au cours de l’évolutiond’une valvulopathie. Une bonne évaluation cardiaque initiale des valvulopathieslors d’une chirurgie portant sur la valve mitrale ou aortique est indispensablepour pallier au problème d’une réintervention pour des valvulopathies négligées.


2019 ◽  
Vol 14 (2) ◽  
pp. 22-26
Author(s):  
Boushab Mohamed Boushab ◽  
Mamoudou Savadogo ◽  
Mohamed lamine Ould Cheikh Melaïnine ◽  
BM Darnycka ◽  
Abdoulaye Mamadou Traore ◽  
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Objectif : Déterminer les facteurs de risque des infections nosocomiales (IN) chez les patients âgés hospitalisés dans le Service de Médecine Interne et Maladies Infectieuses du Centre Hospitalier    de Kiffa. Patients et Méthodes : Il s'agissait d'une étude transversale et descriptive, menée du 1er janvier au 31 mai 2017. Tous les patients hospitalisés depuis au moins 48 h étaient inclus dans l'étude. Résultat : Au total 73 sujets âgés ont été hospitalisés soit une proportion de 24,17 %.  Le sex-ratio M/F était de 2,31 et l'âge moyen était de 75±10 ans avec des extrêmes de (60-90 ans). La majorité de nos patients (58,9%) avait une hospitalisation supérieure à sept jours. La fièvre associée à l´altération de l´état général étaient le principal motif de consultation.  Les infections de l'appareil respiratoire représentaient 49,7% suivi des appareils urogénital (28,8%), digestif (16,4%) et cutanéomuqueux (6,8%). Les facteurs de susceptibilité aux infections IN étaient liées à l'âge (p=0,00062), à la perte d´autonomie (p=0,0004), altération de l´état général (p=0,0004), aux portes d´entrées (p=0,0001), aux poly pathologies (p=0,02) et à la poly médication (p=0,04). La létalité globale était 15,1% malgré a la prise en charge. Conclusion : Ce travail permet de penser que les sujets âgés dans un tel contexte sont largement exposés au risque élevé d´IN, même si, pour des raisons techniques, les examens microbiologiques n'ont pas été effectués dans notre population d'étude.


2016 ◽  
Vol 3 (2) ◽  
pp. 94-97
Author(s):  
Redha Lakehal ◽  
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Radouane Boukarroucha ◽  
Farid Aimer ◽  
Rabeh Bouharagua ◽  
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Introduction : Notre pays est connu pour être une zone d'endémie du kyste hydatique. Grace aux techniques nouvelles d'exploration, nous assistons à une fréquence croissante de la localisation cardiaque. La chirurgie demeure la seule option thérapeutique radicale. Dans ce travail, nous vous rapportons l'experience de notre centre dans la prise en charge des kystes hydatiques cardiaques. Méthodes : De janvier 2000 à Mai 2016, nous avons opéré 25 patients porteurs de kyste hydatique du coeur (25/ 5370 circulation extra-corporelle (CEC) : 0,46%) ; il s’agit de 13 femmes et 12 hommes (Sex ratio F/H : 1,08). L’âge moyen est de 24,54 ans avec des extrêmes de 06 à 66 ans. La localisation est variée (Ventricule gauche dans 14 cas, septum interventriculaire dans 5 cas, ventricule droit dans 5 cas et péricarde dans un cas). La symptomatologie a pris différentes formes cliniques (dyspnée, palpitation). Le rythme était sinusal régulier dans 24 cas. Le diagnostic a été confirmé dans tous les cas par l’échocardiographie, la tomodensitométrie thoracique dans 10 cas et par l’IRM thoracique dans 1 cas. La sérologie hydatique était faite dans 24 cas et revenue positive dans 19 cas et négative dans 3 cas. Résultats : L’indication opératoire a été posée en urgence chez 3 patients et en différé chez 22 patients. Il a été pratiqué chez tous les patients des ponctions et vidange, mise à plat, ablation de la membrane proligère, stérilisation et capitonnage de la cavité résiduelle. un patient a été opéré sans CEC , 5 patients à coeur battant sous assistance circulatoire et 19 sous clampage aortique . La durée moyenne de la CEC était de 35.87 minutes, extrèmes 33 et 99 minutes). La durée de la ventilation variait de 4h à 22 j. Le séjour en réanimation variait aussi de 2 à 22 jours. Nous avons déploré un seul décès. Conclusion : La localisation cardiaque du kyste hydatique est toujours primitive. Le pronostic est dominé par la survenue des complications, le plus souvent redoutables.


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