Expérience d’un parcours de soin court hospitalier pluri-professionnel en recours du médecin traitant pour la prise en charge du patient avec diabète de type 2 mal contrôlé

Author(s):  
Cécile Garnier ◽  
Blandine Libert ◽  
Pierre-Yves Benhamou ◽  
Sandrine Lablanche
2008 ◽  
Vol 33 (6) ◽  
pp. 1257-1258
Author(s):  
Jean-Philippe Chaput

La mondialisation des marchés impose une pression accrue envers la performance, la productivité et la profitabilité des entreprises. Cette nouvelle réalité se traduit, entre autres, par une accentuation du travail du savoir ainsi que par une diminution du temps passé au lit. De plus, l’activité physique peut être considérée à juste titre comme une composante du mode de vie qui a été malheureusement laissée de côté et qui doit être minimalement réinsérée dans les activités de tous les jours. En effet, l’activité physique est porteuse d’une stimulation corporelle qui affecte significativement le bilan d’énergie et qui favorise sa bonne régulation. De leur côté, le travail mental et le manque de sommeil ont le potentiel de favoriser le surpoids. En effet, les résultats présentés dans cette thèse montrent que le manque de sommeil est prédicteur du surpoids et du gain de poids à long terme et est associé au diabète de type 2 chez les adultes. De plus, nous avons observé que le travail mental est déstabilisant pour l’homéostasie hormonale et peut être considéré comme un stimulus aux propriétés hyperphagiantes. Or, le manque de sommeil et le travail du savoir, deux modalités qui sont l’apanage du monde moderne, soulèvent de nombreuses questions face à notre compréhension de l’étiologie de l’obésité. En effet, leurs caractéristiques biologiques propres nous amènent non seulement à redéfinir la notion de sédentarité, mais à reconsidérer nos valeurs sociétales dans un contexte où l’aspect pécunier a primauté sur la santé. En outre, nos recherches ont montré que la perte pondérale dépassant 10 % du poids initial a le potentiel d’affecter négativement la santé mentale, compliquant ainsi la prise en charge de l’obésité. À la lumière de ces recherches doctorales, il apparaît évident que l’obésité est une condition complexe de par son caractère multifactoriel qui complique sa prévention et son traitement. De plus, la notion « d’équilibre » semble être une des clefs du succès, alors qu’une dominance de facteurs « obésogènes » caractérise le quotidien des individus, altérant ainsi la bonne régulation du bilan d’énergie. Cette nouvelle réalité peut également faire en sorte que le gain de graisse devienne nécessaire afin de maintenir l’homéostasie psychobiologique dans pareil contexte, considérant que le gain de graisse a le potentiel de restaurer l’équilibre hormonal qui a été déstabilisé par les stimuli de l’ère moderne.


2004 ◽  
Vol 52 ◽  
pp. 113
Author(s):  
A. Ben Abdelaziz ◽  
R. Amrani ◽  
H. Tlili ◽  
L. Drissi ◽  
R. Gaha ◽  
...  

2012 ◽  
Vol 38 ◽  
pp. A105 ◽  
Author(s):  
E. Ngassam ◽  
J.-L. Nguewa ◽  
S. Ongnessek ◽  
A. Foutko ◽  
F. Mendane ◽  
...  

2021 ◽  
Vol 9 (06) ◽  
pp. 739-742
Author(s):  
S. Bammou ◽  
◽  
R. Ekoundzola ◽  
S. Rafi ◽  
G.El Mghari ◽  
...  

Resume:Le jeune du mois de Ramadan constitue lun des cinq piliers sur lesquels lIslam est edifie, represente un defi majeur pour les personnes atteintes du diabete sucre, et ceci en les predisposant a plusieurs risques tels lhypoglycemie, lhyperglycemie et la deshydratation , doù la necessite dun bon accompagnement des patients diabetiques afin de pouvoir assurer un jeune sans incidents. Lobjectif de notre travail est devaluer limpact du jeune sur la survenue des hypoglycemies et hyperglycemies au cours du mois de Ramadan et danalyser les resultats obtenus sur une periode de 3 mois. Patients et methode : cest une etude prospective transversale, menee du mois de Chaâbane au mois de Chawal 1413 incluant le mois de Ramadan de la meme annee, soit du mois dAvril 2019 jusquau mois de Juillet 2019, Parmi les 176 patients qui ont beneficie du projet de soins, nous avons inclus 81 patients diabetique type 2 qui ont avaient ete autorises a jeuner. 39 patients parmi les jeuneurs avaient repondu presents, et avaient rempli un questionnaire pour evaluer le deroulement du mois de Ramadan. Resultats : Notre serie comporte un total de 176 patients, 81 patients avaient ete autorises a jeuner. 39 patients parmi les jeuneurs avaient rempli un questionnaire pour evaluer le deroulement du mois de Ramadan. (79%) etaient des femmes et (21%) etaient des hommes. La duree moyenne de diabete etait de 10 ans. Apres Ramadan, les patients participants a notre etude ont ete convoques, la survenue depisodes dhypoglycemies est constatee chez (25%) des jeuneurs. Les symptômes dhypoglycemies ressentis par les patients jeuneurs sont essentiellement tremblement et asthenie. (80%) des patients avaient ressenti les symptomes dhypoglycemie quelques heures avant le coucher du soleil, tandis que 2 avaient rapporte la survenue des symptômes a midi, et aucun patient navait rapporte leur survenue le matin. (90 %) des patients jeuneurs avaient affirme la survenue de symptômes dhypoglycemies une seule fois par semaine pendant tout le mois, tandis que (10 %) avaient des symptômes dhypoglycemies 2 a 3 fois par semaine. (50 %) des patients avaient adopte la methode de resucrage par dattes ou morceaux de sucres lors de la survenue depisodes dhypoglycemies. (5%) des patients avaient eu recours a linterruption du jeune lors de la survenue depisodes dhypoglycemie severe. Par ailleurs (20%) des patients avaient affirme la survenue depisodes dhyperglycemie le soir apres rupture du jeune. Conclusion : Les diabetiques qui jeunent durant le Ramadan sont exposes a un risque de complications qui peuvent etre vitales. La decision de jeuner doit etre prise apres discussion approfondie avec le medecin traitant sur les risques encourus et la prise en charge doit etre individualisee.


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