afrique subsaharienne
Recently Published Documents


TOTAL DOCUMENTS

655
(FIVE YEARS 145)

H-INDEX

8
(FIVE YEARS 1)

2022 ◽  
Author(s):  
Dirk Kohnert

ABSTRACT & RÉSUMÉ : Discrimination against the approximately 500,000 African (mostly irregular) immigrants has recently spread in China. During the corona pandemic, it degenerates into a true Afrophobia. Shortly before, five Nigerians in Guangzhou had reportedly tested positive for Covid-19. Africans are widely accused as drug traffickers and criminals. Also, they would endanger China's global competitiveness for Africa's resources through media baiting abroad. Current reports testify the displacement of African migrants from homes and hotels in Guangzhou (Canton), where most of the Africans live. They are dependent on informal, mostly illegal networks in order to be able to stay in the country. In online social networks Afrophobia as cyber racism is particularly pronounced. Thereby, racism is more deeply rooted in the mentality of many Chinese than is commonly assumed. According to a traditional Chinese proverb, the greatest evil to be avoided is ‘the destroyed nation and the annihilated race’. In addition, since 2005 land-grabbing by Chinese entrepreneurs in sub-Saharan Africa arose international attention. Its main purpose is to ensure food security in China and to profit from international grain speculation. It was racially legitimized from the start, with slogans such as, only Chinese investments could save Africans from their traditional ‘laziness’. This repeats deeply rooted neo-colonial European prejudices of a ‘wild, ahistoric and uncivilized Africa’. The prejudices are still associated with a feeling of racial superiority. The social fabric of China has always embodied essential characteristics of the exclusion of ‘foreigners’, focused on ethnicity, race, religion, sexual orientation and gender. The African Union, various African governments and even the United States have sharply criticized Beijing for mistreating migrants, particularly those from Nigeria, Ghana, Kenya and Uganda. Racist attacks on Africans in China have an oppressively long tradition, associated with the expansion of bilateral Chinese petty trade in sub-Saharan Africa in the early 2000s and the subsequent influx of African petty traders into China. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- RÉSUMÉ : La discrimination à l'encontre des quelque 500 000 immigrés africains (pour la plupart irréguliers) s'est récemment répandue en Chine. Pendant la pandémie de corona, cela dégénère en une véritable afrophobie. Peu de temps auparavant, cinq Nigérians de Guangzhou auraient été testés positifs pour Covid-19. Les Africains sont largement accusés d'être des trafiquants de drogue et des criminels. En outre, ils mettraient en danger la compétitivité mondiale de la Chine pour les ressources de l'Afrique par le biais du dénigrement médiatiques à l'étranger. Les rapports actuels témoignent du déplacement des migrants africains des maisons et des hôtels de Guangzhou (Canton), où vivent la plupart des Africains. Ils dépendent de réseaux informels, pour la plupart illégaux, pour pouvoir rester dans le pays. Dans les réseaux sociaux en ligne, l'afrophobie et le cyber-racisme sont particulièrement prononcés. Ainsi, le racisme est plus profondément enraciné dans la mentalité de nombreux Chinois qu'on ne le pense généralement. Selon un proverbe chinois traditionnel, le plus grand mal à éviter est « la nation détruite et la race anéantie ». En outre, depuis 2005, l'accaparement des terres par des entrepreneurs chinois en Afrique subsaharienne a attiré l'attention de la communauté internationale. Son objectif principal est d'assurer la sécurité alimentaire en Chine et de profiter de la spéculation céréalière internationale. Il a été légitimé racialement dès le départ, avec des slogans tels que, seuls les investissements chinois pouvaient sauver les Africains de leur « paresse » traditionnelle.


2022 ◽  
Author(s):  
Dirk Kohnert

ABSTRACT & RÉSUMÉ : Discrimination against the approximately 500,000 African (mostly irregular) immigrants has recently spread in China. During the corona pandemic, it degenerates into a true Afrophobia. Shortly before, five Nigerians in Guangzhou had reportedly tested positive for Covid-19. Africans are widely accused as drug traffickers and criminals. Also, they would endanger China's global competitiveness for Africa's resources through media baiting abroad. Current reports testify the displacement of African migrants from homes and hotels in Guangzhou (Canton), where most of the Africans live. They are dependent on informal, mostly illegal networks in order to be able to stay in the country. In online social networks Afrophobia as cyber racism is particularly pronounced. Thereby, racism is more deeply rooted in the mentality of many Chinese than is commonly assumed. According to a traditional Chinese proverb, the greatest evil to be avoided is ‘the destroyed nation and the annihilated race’. In addition, since 2005 land-grabbing by Chinese entrepreneurs in sub-Saharan Africa arose international attention. Its main purpose is to ensure food security in China and to profit from international grain speculation. It was racially legitimized from the start, with slogans such as, only Chinese investments could save Africans from their traditional ‘laziness’. This repeats deeply rooted neo-colonial European prejudices of a ‘wild, ahistoric and uncivilized Africa’. The prejudices are still associated with a feeling of racial superiority. The social fabric of China has always embodied essential characteristics of the exclusion of ‘foreigners’, focused on ethnicity, race, religion, sexual orientation and gender. The African Union, various African governments and even the United States have sharply criticized Beijing for mistreating migrants, particularly those from Nigeria, Ghana, Kenya and Uganda. Racist attacks on Africans in China have an oppressively long tradition, associated with the expansion of bilateral Chinese petty trade in sub-Saharan Africa in the early 2000s and the subsequent influx of African petty traders into China. -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- RÉSUMÉ : La discrimination à l'encontre des quelque 500 000 immigrés africains (pour la plupart irréguliers) s'est récemment répandue en Chine. Pendant la pandémie de corona, cela dégénère en une véritable afrophobie. Peu de temps auparavant, cinq Nigérians de Guangzhou auraient été testés positifs pour Covid-19. Les Africains sont largement accusés d'être des trafiquants de drogue et des criminels. En outre, ils mettraient en danger la compétitivité mondiale de la Chine pour les ressources de l'Afrique par le biais du dénigrement médiatiques à l'étranger. Les rapports actuels témoignent du déplacement des migrants africains des maisons et des hôtels de Guangzhou (Canton), où vivent la plupart des Africains. Ils dépendent de réseaux informels, pour la plupart illégaux, pour pouvoir rester dans le pays. Dans les réseaux sociaux en ligne, l'afrophobie et le cyber-racisme sont particulièrement prononcés. Ainsi, le racisme est plus profondément enraciné dans la mentalité de nombreux Chinois qu'on ne le pense généralement. Selon un proverbe chinois traditionnel, le plus grand mal à éviter est « la nation détruite et la race anéantie ». En outre, depuis 2005, l'accaparement des terres par des entrepreneurs chinois en Afrique subsaharienne a attiré l'attention de la communauté internationale. Son objectif principal est d'assurer la sécurité alimentaire en Chine et de profiter de la spéculation céréalière internationale. Il a été légitimé racialement dès le départ, avec des slogans tels que, seuls les investissements chinois pouvaient sauver les Africains de leur « paresse » traditionnelle.


HYBRIDA ◽  
2021 ◽  
pp. 207
Author(s):  
Rolph Roderick Koumba ◽  
Ama Brigitte Kouakou

La question de l’utilité du français comme langue de communication ne semble plus se poser aujourd’hui. Même si certains pensent que c’est une propriété exclusive des pays qui l’ont comme legs ancestral : il s’agit ici de la France. Et que d’autres, à contre-courant, y voient un instrument d’aliénation culturelle des locuteurs francophones des ex-colonies de la France. Pour en finir avec ces débats « stériles » qui détourent les regards sur l’indispensabilité du français en Afrique et dans le monde, Fatou Diome et Léonora Miano démontrent respectivement dans leurs œuvres d’une part, que cette langue est un instrument au service de la construction d’une altérité positive dans l’espace francophone. Et, d’autre part, que c’est un moyen de communication permettant la rencontre des peuples en Afrique subsaharienne francophone. D’un commun accord, elles pensent que le français est « une langue africaine à part entière ».  


2021 ◽  
Vol 1 (3) ◽  
pp. 323-337
Author(s):  
Madaniou DIEME

Ce papier a pour but de revisiter la relation entre recettes issues des ressources naturelles et PIB par habitant en ASS, à l’aide d’un modèle de données de panel à effets de seuil, modèle de type Threshold Auto Regressive (TAR), inspiré des travaux de Hansen (1999). Les données couvrent 37 pays sur 48 de l’ASS et s’étendent sur la période 2002-2019. Les résultats montrent que sur la période, les rentes des ressources naturelles ont faiblement, négativement et significativement contribué à l’amélioration du bien-être des populations d’ASS. Les estimations montrent que l’élasticité entre les rentes des ressources naturelles et le PIB par habitant est comprise entre -0,093 et -0,079. Au même moment, les indicateurs de gouvernance affichent de faibles liaisons avec le PIB par habitant, contribuant faiblement à l’amélioration du niveau de vie des populations de l’ASS, quoique de façon positive sur la période. Cependant, seules les contributions de la Qualité de la réglementation et de l’Etat de droit ont été significatives. En outre, les résultats montrent qu’il n’y a pas de différences significatives entre les pays d’ASS avec de faibles institutions et ceux avec de meilleures institutions. Le modèle à effets de seuil unique validé entre les rentes des ressources naturelles et le développement estime un seuil à 3,14%. Les résultats montrent que lorsque les rentes des ressources naturelles sont inférieures à ce seuil, on est en présence d’une relation positive entre les ressources naturelles et le PIB par habitant (élasticité de 0,05%), alors que lorsqu’elles sont supérieures à ce seuil, la relation est négative (-0,08%).


2021 ◽  
Vol 17 (40) ◽  
pp. 228-240
Author(s):  
Padaro Essohana ◽  
Magnang Hèzouwè ◽  
Layibo Yao ◽  
Kueviakoe Irénée ◽  
Mawussi Koffi ◽  
...  

Les auteurs rapportent deux cas de lymphomes lymphocytiques associés à une leucémie myéloïde chronique (LMC) au Togo. La première association est une coexistence simultanée d’une LMC avec présence du transcrit de fusion bcr-abl chez une patiente de 32 ans, au stade myélocytaire chronique, avec une polyadénopathie ayant nécessité une biopsie ganglionnaire qui a conclu à un lymphome lymphocytique. Le deuxième cas est une succession à 6 ans 5 mois d’intervalle, chez un patient de 30 ans, d’une LMC avec présence du bcr-abl et d’un chromosome Philadelphie et d’un lymphome lymphocytique. Ces deux cas sont rapprochés des associations d’hémopathies myéloïdes et lymphoïdes, aiguës ou chroniques. Différentes hypothèses pathogéniques sont passées en revue : responsabilité de la chimiothérapie mais le diagnostic est parfois simultané ; implication des oncogènes cellulaires ; plus vraisemblablement anomalie clonale de la cellule souche hématopoïétique s’exprimant de façon séquentielle ou simultanée sur les deux lignées filles. A notre connaissance, il s’agit des premières descriptions en Afrique subsaharienne.


2021 ◽  
Vol 15 (4) ◽  
pp. 1678-1697
Author(s):  
Espérance Zossou ◽  
Seth Graham-Acquaah ◽  
John Manful ◽  
Simplice D. Vodouhe ◽  
Rigobert C. Tossou

En Afrique subsaharienne, les petits exploitants agricoles ruraux ont difficilement accès aux connaissances et informations actualisées afin d’améliorer leur revenu. Pour renforcer l’apprentissage collectif au sein des acteurs des chaînes de valeur du riz local blanc et étuvé, la vidéo et la radio ont été utilisées de façon participative. La présente étude visait à comprendre l’influence de cet apprentissage collectif sur (i) le changement des pratiques des transformations et (ii) la qualité du riz local. Des interviews et suivis hebdomadaires ont été réalisés entre 2009 et 2018 au sud et nord du Bénin auprès de 240 transformateurs choisis aléatoirement. Des échantillons de riz ont été également collectés pour des analyses de qualité au laboratoire. L’analyse des données a été faite avec les tests t de Student, Wilcoxon, ANOVA, et le modèle de régression de Poisson. Les résultats ont montré une amélioration des pratiques de 14% ; 23% et 58% respectivement dans les villages contrôles, radio et vidéo. Dans le processus d’amélioration des pratiques, les transformateurs ont renforcé leur créativité en développant des technologies appropriées à leur environnement ; ce qui a eu un impact positif sur les qualités physiques et de cuisson du riz. Dans un contexte de pauvreté, d’insécurité alimentaire, de ruralité et d’analphabétisme, l’apprentissage collectif par la vidéo et la radio locale se révèle être une opportunité pour le renforcement du système d’innovation agricole.   English title: Smallholder farmers at inclusive school: Lessons learnt from collective  learning through video and radio on local rice processing in Benin In sub-Saharan Africa, rural smallholder farmers have limited access to timely and up-to-date knowledge and information to improve their incomes. To strengthen collective learning among rice sector’ stakeholders, videos and radio were participatory used. This study aims to assess the impact of this collective learning on (i) changing rice processors practices and (ii) the quality of local rice. Interviews and weekly follow-ups were conducted between 2009 and 2018 in southern and northern Benin with 240 randomly selected rice processors. Rice samples were also collected for quality analysis in the laboratory. Data analysis was done with Student's t-tests, Wilcoxon, one-way ANOVA, and the Poisson regression model. The results showed an improvement in rice processors practices of 14%; 23% and 58% respectively in control, video and radio villages. During the improvement of their practices, rice processors have increased their creativity by developing appropriate technologies to their environment; and this has positively impact on the physical and cooking qualities of the rice. In a context of poverty, food insecurity, rurality and illiteracy, collective learning through video and radio seems to be an opportunity to strengthen the agricultural innovation system, and a booster for change through adoption and adaptation of innovation.


2021 ◽  
Vol 15 (4) ◽  
pp. 1667-1677
Author(s):  
S. Azonbakin ◽  
P. Dangbemey ◽  
R. Osseni ◽  
S.A. Yaude ◽  
F. Kora ◽  
...  

L’infertilité conjugale concerne environ 15% de la population en Afrique subsaharienne. C’est une affection ayant une implication socioculturelle importante puisqu’au Bénin, l’un des objectifs du mariage est la procréation. L’objectif du présent travail est de contribuer à l’étude des principales plantes médicinales utilisées en médecine traditionnelle pour le traitement de l’infertilité masculine dans les départements de l’Atacora et de l’Atlantique au Bénin. Elle s’est déroulée auprès de 80 praticiens dont 60 tradithérapeutes, 11 personnes ressources et 9 vendeuses de plantes. L’étude a permis de recenser 109 espèces de plantes. Ces espèces appartiennent à 101 genres et sont réparties en 54 familles. Les feuilles sont majoritairement utilisées (35,77%) suivies des racines (29,93%) tandis que les autres parties (fruit, écorce, graines, plante entière, tige feuillée…) sont moins utilisées dans la préparation des recettes. La décoction est le mode de préparation majoritairement utilisée soit 33,55% suivie de la macération 27,63 % et de la poudre 25,66%. La trituration et l’infusion sont moins employées à des fréquences respectives de 11,84% et 1,32%. Ces résultats ont permis de montrer la richesse de la flore béninoise en ressources pour la prise en charge de l’infertilité masculine.   Englsih title: Ethnobotanical survey of plants used in the treatment of male infertility in Benin Couple infertility affects around 15% of the population in sub-Saharan Africa. It is a condition with an important socio-cultural implication because in Benin, one of the objectives of marriage is procreation. The objective of this work is to contribute to the study of the main medicinal plants used in traditional medicine for the treatment of male infertility in the departments of Atacora and Atlantic in Benin. It took place with 80 practitioners including 60 traditional therapists, 11 resource people and 9 plant sellers. The study identified 109 species of plants. These species belong to 101 kinds and are divided into 54 families. The leaves are mostly used (35.77%) followed by the roots (29.93%) while the other parts (fruit, bark, seeds, whole plant, leafy stalk, etc.) are used less in the preparation of recipes. The decoction is the method of preparation mainly used, ie 33.55% followed by maceration 27.63% and powder 25.66% Trituration and infusion are used less at frequencies of 11.84% and 1.32%, respectively. These results made it possible to show the richness of the Beninese flora in resources for the management of male infertility.


2021 ◽  
Vol 39 (3-4) ◽  
pp. 201-216
Author(s):  
Ibrahima Thiam ◽  
Dan Entseya

L’objet de ce papier est d’analyser l’efficience des dépenses publiques de santé sur un échantillon de 24 pays africains dans un contexte caractérisé par la pandémie du Coivd-19. Nous avons utilisé un modèle DEA avec combinaisons d’inputs et d’outputs pour mesurer l’efficience. Nous avons ainsi exécuté un modèle VRS (rendements d’échelle variables) à orientation inputs. Puis, à partir des scores d’efficience obtenus, nous avons réalisé les simulations sur les variables environnementales, grâce au modèle Tobit afin de mieux générer et identifier les facteurs déterminants de l’efficience. Les résultats montrent une inefficience des dépenses publiques de santé dans la quasi-totalité des pays étudiés. Les variables environnementales telles que le taux d’alphabétisation, le taux de chômage, la prévalence au VIH, la densité de la population et la corruption, influencent significativement l’efficience des dépenses publiques de santé. Cependant, nous avons constaté que la variable corruption a un impact plus significatif sur l’inefficience de ces dépenses. Le score moyen d’efficacité globale s’élève à 0.667, ce qui traduit pour ces pays un potentiel de 33% d’amélioration des résultats des services de santé avec le même niveau de dépenses.


Sign in / Sign up

Export Citation Format

Share Document