Ehpad et baisse de la consommation des médicaments psychotropes

2017 ◽  
Vol 22 (127) ◽  
pp. 25-29
Author(s):  
Régis Giet ◽  
Claudine Bonet
Praxis ◽  
2002 ◽  
Vol 91 (13) ◽  
pp. 548-556
Author(s):  
von Känel ◽  
Gander ◽  
Spiess ◽  
Buddeberg

Pour le traitement des syndromes de douleurs chroniques de l'appareil locomoteur, il faut à la fois intervenir sur le plan somatique et que sur le plan psychosocial. Nous présentons un résumé des possibilités thérapeutiques des douleurs chroniques dans les soins médicaux de base. Cet article met le point sur l'importance d'une attitude thérapeutique particulière, sur l'élaboration d'un concept psychophysiologique de la douleur, sur les interventions cognitives, sur la régulation des troubles du sommeil, sur l'emploi adéquat des analgésiques et des médicaments psychotropes, sur les mesures physiothérapeutiques, sur les techniques de relaxation, et sur l'entourage. Ces approches thérapeutiques servent au médecin de premier recours à traiter les patients souffrant de douleurs chroniques avec plus de succès et avec plus de satisfaction pour le patient.


Author(s):  
Charles D. Phillips ◽  
Kathleen M. Spry

RÉSUMÉTrès peu de recherches ont été effectuées sur les pensionnaires des maisons de soins ayant manifestés des troubles mentaux chroniques sans démence avant leur entrée en institution. Les données du Minimum Data Set for Nursing Home Resident Assessment and Care Screening (MDS) de 1993 ont été utilisées pouranalyser les différences dans les caractéristiques et les soins se rapportant à ce type de pensionnaires par rapport aux autres pensionnaires. Cette enquête portait sur 70 000 pensionnaires du Kansas, du Maine, du Mississippi et du Dakota du Sud. Les caractéristiques des pensionnaires qui éprouvaient ce type de troubles mentaux chroniques étaient plus fréquemment les suivantes: sexe masculin, 65 ans et plus, bénéficiaires de Medicaid, moins médicalement inaptes et niveau plus élevé de problèmes de comportements. Ces pensionnaires reçoivent aussi davantage de médicaments psychotropes et suivant une thérapie, la prévalence de la thérapie étant cependant moins éleveé. Les informations recueillies pourraient laisser croire que les soins accordés à ces pensionnaires ne sont pas des plus appropriés.


2015 ◽  
Vol 30 (S2) ◽  
pp. S44-S45
Author(s):  
S. Billioti De Gage

Plusieurs études ont conclu à une augmentation du risque de démence chez les personnes âgées ayant utilisé des benzodiazépines . Ces médicaments méritent une attention particulière du fait de :– leur utilisation trop systématique et le plus souvent chronique contrairement aux recommandations d’usage ;– leurs effets délétères sur la cognition, mal évalués à long terme.Un biais protopathique pouvait cependant, en partie du moins, avoir expliqué ces résultats : la prescription de benzodiazépines pouvait avoir été motivée par des prodromes souvent observés au cours des années précédant le diagnostic de la maladie. Afin de mieux prendre en considération ce biais, le projet BENZODEM a utilisé les ressources de la cohorte PAQUID (3777 sujets ≥ 65 ans tirés au sort sur les listes électorales de Dordogne et Gironde bénéficiant d’un suivi de plus de 20 ans). Ce projet, combinant deux études de cohorte et une étude cas-témoins, a conclu à un risque de démence augmenté de 46 à 62 % chez les utilisateurs de benzodiazépines et retardé de 5 à 15 ans par rapport à l’initiation du traitement . Un second programme (BENZODEM2) a consisté en une étude cas-témoins conduite sur un large échantillon de sujets de plus de 65 ans enregistrés sur la base de données de la régie de l’Assurance Maladie du Québec (RAMQ). Ce programme a permis :– de valider les précédents résultats (risque augmenté de 30 à 80 % en fonction de la dose, la durée du traitement et la nature des molécules) ;– d’identifier les profils de consommation associés à un excès de risque : consommateurs de plus de 3 mois avec une relation dose–effet marquée et molécules à longue demi-vie d’élimination .Des explorations complémentaires ont permis de conclure que cet excès de risque n’était pas expliqué par une mortalité différentielle entre groupes comparés ni par la prescription d’autres médicaments psychotropes.


Author(s):  
Y. Oddon ◽  
N. Darbon ◽  
J. P. Reboul ◽  
B. Cristau ◽  
J. C. Soyfer ◽  
...  

Frontières ◽  
2010 ◽  
Vol 21 (2) ◽  
pp. 9-14
Author(s):  
Maurice Boutin

Résumé La cosmétologie répond à certaines des exigences esthétiques des corps malmenés par la vie. Quant aux médicaments psychotropes, c’est-à-dire qui ont des effets d’altération sur l’esprit, ils promettent d’assister efficacement un psychisme tourmenté par l’existence et de servir de remède à la déprime. En ce temps de marché à court terme, une culture du tout-médicament peut-elle délivrer du mal-être ? Dans la mesure où survivre n’est plus un impératif, un mélange d’exaltation et de peur oppose aux circonstances l’écran protecteur d’une médication qui induit une nouvelle posture au monde, dans la promesse de nouveaux apprentissages de soi. Avec ses incitations à consommer vite et à prendre du plaisir sans réfléchir aux conséquences, la société de consommation produit des dépendances qui nourrissent une culpabilisation généralisée. Étant donné la confusion des désirs et des fonctions qui peuplent le quotidien, nous vivons à l’ère de la sollicitation en permanence des ressources personnelles, avec la peur de ne pas être à la hauteur. La recherche éperdue d’un discours qui ferait échec au mal-être s’accommode des représentations que nous inventons, pour notre plus grand plaisir ou pour notre malheur, dans le but d’apprivoiser le simple fait de vivre.


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