Differenzielle Therapie chronischer Schmerzsyndrome am Bewegungsapparat in der ärztlichen Grundversorgung

Praxis ◽  
2002 ◽  
Vol 91 (13) ◽  
pp. 548-556
Author(s):  
von Känel ◽  
Gander ◽  
Spiess ◽  
Buddeberg

Pour le traitement des syndromes de douleurs chroniques de l'appareil locomoteur, il faut à la fois intervenir sur le plan somatique et que sur le plan psychosocial. Nous présentons un résumé des possibilités thérapeutiques des douleurs chroniques dans les soins médicaux de base. Cet article met le point sur l'importance d'une attitude thérapeutique particulière, sur l'élaboration d'un concept psychophysiologique de la douleur, sur les interventions cognitives, sur la régulation des troubles du sommeil, sur l'emploi adéquat des analgésiques et des médicaments psychotropes, sur les mesures physiothérapeutiques, sur les techniques de relaxation, et sur l'entourage. Ces approches thérapeutiques servent au médecin de premier recours à traiter les patients souffrant de douleurs chroniques avec plus de succès et avec plus de satisfaction pour le patient.

2021 ◽  
Vol 60 (2) ◽  
pp. 148-154
Author(s):  
Sophie Dugué ◽  
Barbara Tourniaire

Lorsque la douleur persiste ou se répète, elle impacte tous les domaines de vie de l’enfant ou de l’adolescent, entraînant des retentissements sur les capacités fonctionnelles et relationnelles de l’enfant que ce soit dans la vie familiale ou sociale. Elle s’accompagne souvent de troubles du sommeil, de troubles anxieux, dépressifs ou de manifestations psychopathologiques induites ou associées pouvant renforcer l’expérience douloureuse. Dans ces situations, mais aussi lorsque la douleur résiste aux traitements habituels, cela renforce le cercle vicieux de la douleur chronique. Alors une évaluation globale de la situation, selon le modèle biopsychosocial est indispensable, afin de proposer un projet thérapeutique personnalisé et adapté. Lorsque les impacts de cette douleur qui persiste, se répète ou résiste aux traitements, sont trop importants, l’enfant doit être adressé en consultation dans une Structure Douleur Chronique (SDC) pour bénéficier d’une prise en charge par une équipe multiprofessionnelle et multidisciplinaire qui sera en lien avec les professionnels de santé de proximité (médecin ou pédiatre traitant, psychologue, kinésithérapeute, médecine scolaire...). Après une synthèse des principales caractéristiques disponibles dans la littérature concernant les douleurs chroniques de l’enfant, nous verrons comment s’est développée depuis les années 1990 la prise en charge des douleurs chroniques de l’enfant en France et comment s’organise le parcours de soin à l’heure actuelle.


2020 ◽  
Author(s):  
S. Dugué

Le syndrome douloureux régional complexe de type 1 (SDRC 1) est caractérisé par des douleurs chroniques associées à des troubles vasomoteurs et/ou trophiques et/ou sudomoteurs témoignant d’une hyperactivité sympathique. Les formes pédiatriques de SDRC 1 se distinguent des formes adultes : les douleurs sont majoritairement localisées aux membres inférieurs (cheville, pied) et surviennent après un traumatisme mineur. Les enfants se présentent le plus souvent avec une forme froide d’emblée. Les douleurs entraînent une impotence fonctionnelle majeure et prolongée, ce qui contraste avec l’absence ou la banalité de la lésion sous-jacente. Les retentissements sont rapidement importants et concernent tous les domaines de la vie de l’enfant : perte d’autonomie, troubles du sommeil, anxiété, dépression, altération des liens sociaux et familiaux, absentéisme scolaire…Le diagnostic reste clinique, sur la base des critères de Budapest, même s’ils n’ont pas été validés en pédiatrie. Le traitement repose sur une réhabilitation fonctionnelle grâce à la physiothérapie associée à une prise en charge psychothérapeutique. L’objectif est de remobiliser le membre douloureux de manière progressive et adaptée, sans attendre la sédation complète de la douleur, et de limiter les retentissements de la douleur au quotidien. Les antalgiques peuvent parfois être utiles, mais doivent être surveillés de manière étroite. Cette prise en charge est ambulatoire initialement, mais lorsque les douleurs sont trop intenses et entraînent des retentissements importants, une hospitalisation doit être proposée. Enfin, l’évolution semble meilleure que chez les adultes même si environ 20 % des enfants rechutent dans les six premiers mois le plus souvent.


2020 ◽  
Vol 33 (2) ◽  
pp. 113-118
Author(s):  
S. Hertzog ◽  
L. Razon

La prise en charge des douleurs chroniques aboutit parfois à des échecs thérapeutiques. Ces douleurs sont résistantes aux traitements thérapeutiques, déstabilisent le corps médical et augmentent la détresse du patient. Afin de saisir les enjeux de ces échecs thérapeutiques, nous interrogeons le colloque médecin–patient (corps/douleurs, transfert/résistance), au sein duquel le discours médical peut mobiliser une résistance inconsciente chez le patient pour se protéger narcissiquement.


2020 ◽  
Vol 33 (1) ◽  
pp. 25-30
Author(s):  
B. Leroy ◽  
C. Batcho Sebiyo ◽  
H. Nielens

La condition physique est un élément déterminant important de l’autonomie fonctionnelle, de la qualité de vie. Elle peut être altérée de manière non spécifique dans les douleurs chroniques. Avoir un outil pour la mesurer chez le patient douloureux chronique permet d’en avoir une estimation de base. À partir de cette donnée, le thérapeute pourra élaborer un plan de revalidation et un suivi. Dans ce but, un test d’effort sous-maximal a été conçu et validé. Ce test est simple, sécuritaire, fiable et peu onéreux. Nous le décrivons ainsi que sa mise en place en pratique.


2013 ◽  
Vol 28 (S2) ◽  
pp. 2-3
Author(s):  
E. Peyron

La prise en charge du sujet alcoolodépendant, utilisant les techniques de thérapie cognitivo-comportementales (TCC) a suivi l’évolution de ces techniques. Historiquement, les TCC ont évolué selon trois vagues. La première vague est comportementale et s’inspire directement des théories de l’apprentissage. On cherche dans ce cas à aider le patient à modifier son comportement. La deuxième vague des TCC a été centrée sur les cognitions. Le but du travail psychothérapique était d’aider le patient à favoriser des pensées alternatives lors d’une situation à risque. Depuis les années 2000, est née une troisième vague. Celle-ci se centre sur les relations entre la cognition et l’émotion [4]. L’hypothèse est que les troubles psychiques résulteraient d’une suppression erronée d’information émotionnelle. Par conséquent, la thérapie de la mindfulness – de la pleine conscience –, c’est à dire de l’expérience vécue pleinement de l’ici et maintenant, s’intéresse au contexte des expériences psychologiques. Les premiers programmes de thérapie de la pleine conscience ont été développés pour le sujet souffrant de maladies ou de douleurs chroniques pour améliorer leur qualité de vie [5]. Pour le sujet alcoolodépendant, un programme intégrant la pratique de la mindfulness à la prévention de la rechute (Mindfulness-Based Relapse Therapy: MBRT) [3,6,7]. Ce programme thérapeutique, que nous décrirons, s’appuie sur huit séances hebdomadaires. Nous avons aussi utilisé le programme classique de la mindfulness chez le sujet alcoolodépendant. La thérapie de la pleine conscience nous paraît intéressante à la fois dans la gestion du craving, mais aussi dans la gestion des émotions. Enfin, nous chercherons aussi, à partir des lectures des Stoïciens, d’Augustin (De Trinitate) [2], et d’Arendt (La vie de l’esprit) [1] à expliquer comment la pleine conscience est acceptation, acceptation d’un ordre qui ne dépend pas de nous, mais acceptation constitutive de notre liberté. L’acceptation est donc éthique.


2020 ◽  
Vol 12 (1) ◽  
pp. 262-263
Author(s):  
H. Snene ◽  
K. Zayen ◽  
H. Blibech ◽  
S. Abdellatif ◽  
A. Saidane ◽  
...  
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