troubles mentaux
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431
(FIVE YEARS 44)

H-INDEX

11
(FIVE YEARS 2)

2021 ◽  
Vol 15 (2) ◽  
pp. 578-593
Author(s):  
Djibrilla Mana ◽  
Souare Konsala ◽  
Ibrahima Adamou

Les Loranthaceae constituent des ressources précieuses pour les populations locales africaines. Cependant, peu d’ethnies connaissent l’importance socio-économique des Loranthaceae de par le manque d’études ethnobotaniques sur ces espèces. Afin de contribuer à la valorisation et à la gestion durable des Loranthaceae parasites des plantes ligneuses, une approche associant deux méthodes a été adoptée. L’une, basée sur des relevés de surface et l’autre sur une enquête ethnobotanique relative aux connaissances locales des Loranthaceae dans 9 Arrondissements de la Région de l’Extrême-Nord du Cameroun. Au total, 4 genres (Agelanthus, Globimetula, Phragmanthera et Tapinanthus) et 7 espèces parasites (Agelanthus dodoneifolius, Globimetula braunii, Phragmanthera capitata, Tapinanthus bangwensis, T. belvisii, T. globiferus et T. ophiodes) ont été inventoriés et identifiés dans les Monts Mandara. Il ressort aussi que ces espèces parasites sont utilisées en pharmacopée dans des recettes médicinales et magico-religieuses (45,56%), pour traiter des infertilités (32,70%) et des troubles mentaux (32,36%). Les résultats ont aussi montré que Mangifera indica (35,74%) et Senna singueana (34,41%) sont les hôtes des parasites les plus sollicités. Aussi ont-ils révélé que la commercialisation des Loranthaceae constitue une source de revenu économique et une ressource importante en pharmacopée pour les populations locales des Monts Mandara. Ces résultats pourraient servir de référence pour la recherche de stratégies d’exploitation et de conservation durable de cette diversité végétale.Mots clés : Loranthaceae, Espèces parasites, pharmacopée, Monts Mandara, Cameroun.   English Title: Diversity and socio-economic importance of Loranthaceae parasites of woody plants of Mandara Mountains in the Far-North Region, Cameroon Loranthaceae are valuable resources for local African populations. However, few ethnic groups know the socio-economic importance of Loranthaceae due to the lack of ethnobotanical studies on these species. In order to contribute to the enhancement and sustainable management of Loranthaceae parasites of woody plants, an approach combining two methods was adopted. One, based on surface surveys and the other on an ethnobotanical survey relating to local knowledge of Loranthaceae in 9 Subdivisions of the Far North Region of Cameroon. In total, 4 genera (Agelanthus, Globimetula, Phragmanthera and Tapinanthus) and 7 parasitic species (Agelanthus dodoneifolius, Globimetula braunii, Phragmanthera capitata, Tapinanthus bangwensis, T. belvisii, T. globiferus and T. ophiodes) have been inventoried on the Mandara Mountains. It also appears that these parasitic species are used in pharmacopoeia in medicinal and magico-religious recipes (45.56%), to treat infertility (32.70%) and mental disorders (32.36%). The results also showed that Mangifera indica (35.74%) and Senna singueana (34.41%) are the hosts of most solicited parasites. They also revealed that the commercialisation of Loranthaceae constitutes a source of economic income and an important resource in pharmacopoeia for the local populations of the Mandara Mountains. These results could serve as a reference of strategies for the sustainable exploitation and conservation of this plant diversity.Keywords: Loranthaceae, parasitic species, pharmacopoeia, Mandara mountains, Cameroon.


2021 ◽  
Vol 60 (2) ◽  
pp. 133-143
Author(s):  
Jacques Dayan

L’avènement des neurosciences dans le champ de la santé mentale a bouleversé les équilibres entre psychologie et « sciences du cerveau ». De très nombreuses connaissances nouvelles ont été apportées sur le fonctionnement cérébral. En regard, à la psychanalyse de plus en plus en repli dans le monde universitaire, il est reproché son inconsistance scientifique. Le vocabulaire neurologique et en particulier la référence au cerveau sont devenus les supports obligés des considérations sur le psychisme. Paradoxalement, depuis la création de la Société pour la Neuroscience en 1969, les apports thérapeutiques des neurosciences dans le champ des troubles mentaux ont été marginaux. La psychiatrie comme pratique repose toujours sur la clinique, les psychotropes et les psychothérapies élaborés ou découverts indépendamment des neurosciences. Malgré l’enthousiasme des premières découvertes comme les modifications de la dynamique des neuromédiateurs dans la dépression ou la schizophrénie, aucune affection ni trouble mental n’a trouvé un modèle neurophysiologique consistant et étayé scientifiquement pour expliquer sa symptomatologie ou expliquer son développement. Cet article a pour objet un examen historique et épistémologique de cette extraordinaire discordance. Il décrit à partir des conceptions du trauma psychique l’évolution historique des thérapeutiques et des conceptions en psychiatrie jusqu’aujourd’hui. Partant de Thomas Kuhn décrivant les révolutions scientifiques nous nous interrogeons sur le caractère de croyance de l’adhésion au discours neuroscientifique contemporain et sur la factualité de ses annonces.


Author(s):  
Natalie Doan ◽  
Isabella Romano ◽  
Alexandra Butler ◽  
Rachel E. Laxer ◽  
Karen A. Patte ◽  
...  

Introduction Les différences entre les genres en lien avec les intentions de contrôle du poids et la santé mentale des adolescents sont peu connues. Notre objectif était d’examiner ces associations au sein d’un vaste échantillon d’adolescents et d’adolescentes. Méthodologie En utilisant les données de l’année 6 (2017-2018) de l’étude COMPASS (n = 57 324), nous avons procédé à une série de régressions linéaires multivariables pour déterminer si les intentions de contrôle du poids (gain de poids, perte de poids, maintien du poids, aucune intention) étaient associées à la dépression, à l’anxiété et à l’image de soi, tout en tenant compte de covariables pertinentes, dont l’indice de masse corporelle. Les modèles ont été stratifiés en fonction du genre autodéclaré. Résultats Par rapport aux filles sans intention en matière de contrôle du poids, les filles ayant l’intention de perdre du poids ont fait état de symptômes plus importants de dépression (B = 0,52, p $lt; 0,001) et d’anxiété (B = 0,41, p $lt; 0,001) ainsi que d’une moins bonne image d’elles-mêmes (B = 2,06, p $lt; 0,001). Les filles ayant l’intention de prendre du poids ont elles aussi fait état de symptômes plus marqués de dépression (B = 0,54, p $lt; 0,001) et d’anxiété (B = 0,50, p $lt; 0,001) ainsi qu’une moins bonne image d’elles-mêmes (B = 1,25, p $lt; 0,001). De leur côté, les garçons ayant l’intention de perdre du poids ont fait état de symptômes plus importants de dépression (B = 0,26, p $lt; 0,001) et d’anxiété (B = 0,33, p $lt; 0,001) ainsi que d’une mauvaise image d’eux-mêmes (B = 1,10, p $lt; 0,001). Enfin, toujours chez les garçons, les intentions de gain de poids étaient associées à des symptômes d’anxiété plus prononcés (B = 0,17, p $lt; 0,05), mais aucune différence n’a été observée en ce qui concerne les symptômes de dépression et d’image de soi. Conclusion Les intentions de gain ou de perte de poids étaient corrélées à des symptômes de troubles mentaux et à une mauvaise image de soi au sein du vaste échantillon d’adolescents sur lequel porte notre étude, avec des associations différentes chez les garçons et les filles. Ces résultats ont des implications importantes pour les programmes scolaires visant à promouvoir un poids santé et une image du corps saine.


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