Households and ‘hidden’ kin in early-nineteenth-century England: four case studies in suburban Exeter, 1821–1861

1995 ◽  
Vol 10 (2) ◽  
pp. 257-278 ◽  
Author(s):  
Di Cooper ◽  
Moira Donald

Cet article étudie la parenté entre les chefs de ménage et leurs serviteurs domestiques, dans la banlieue d'Exeter. On se concentre particulièrement sur les cas où le recensement ancien n'enregistre pas de lien familial et où le nom de famille du chef de menage est different de celui de son employé, homme ou femme. On a cependant réussi à prouver une parenté de sang entre maître et domestique. La méthode adoptée pour ce travail est inhabituelle, d'autant plus qu'on a tracé aussi bien les lignées féminines que masculines, ce qui a mené à des conclusions intéressantes et nouvelles en ce qui concerne d'une part les proportions de membres de la famille qui résident dans les ménages au début du XIXe siècle et d'autre part la nature du service domestique durant cette période.

T oung Pao ◽  
2009 ◽  
Vol 95 (1) ◽  
pp. 120-166 ◽  
Author(s):  
Daniel McMahon

AbstractThis essay examines an influential group of lower and middle level Qing administrators who served in southern Shaanxi in the early nineteenth century. These officials distinguished themselves pacifying the 1796-1804 White Lotus revolt, were promoted during the 1799-1805 Jiaqing reforms, and then were retained up to two decades in southern Shaanxi on the basis of their local expertise and effective administration. Accounts of rebel pacification, water management, and temple construction show that this cadre of field officials possessed considerable bureaucratic backing, regional prestige, and exibility in local action. These assets strengthened their ability to mobilize, supervise, restrain, and instruct increasingly self-managed local communities and aided the post-war restoration of southern Shaanxi. Their long tenure and regional authority likewise foreshadowed the rise of provincial "strongmen" in mid-nineteenth century China. Cet article est consacré à un groupe influent d'administrateurs Qing de rang inférieur ou moyen en poste dans le sud du Shaanxi au début du xixe siècle. Ces fonctionnaires s'étaient distingués pendant la pacification de la révolte du Lotus Blanc (1796-1804) et avaient bénéficié de promotions au moment des réformes de Jiaqing (1799-1805); ils furent maintenus en fonctions dans la même région, jusqu'à deux décennies durant, sur la base de leur expertise locale et de l'effcacité de leur administration. Comme on verra à partir d'épisodes concernant la répression des mouvements de rébellion, la gestion de l'irrigation et la construction de temples, ce cadre d'administrateurs locaux pouvait se prévaloir de considérables appuis bureaucratiques, d'un indéniable prestige régional et d'une grande souplesse d'initiative. Ils n'en étaient que mieux placés pour mobiliser, superviser et éduquer des communautés locales de plus en plus autonomes dans leur gestion et pour contribuer à la reconstruction du Sud-Shaanxi après la guerre. La durée de leurs périodes de service et leur autorité régionale pré gurent l'émergence des "hommes forts" provinciaux au milieu du xixe siècle.


T oung Pao ◽  
2009 ◽  
Vol 95 (1) ◽  
pp. 167-195
Author(s):  
Seunghyun Han

AbstractIn the 1820s, the literati of Suzhou embarked on a project to build a shrine devoted to the worship of local former worthies and engraved almost six hundred portraits of the latter on the shrine's inner walls. Since the locality already had a paired shrine of eminent officials and local worthies, as had become the case across the empire since the mid-Ming period, why did they need to create a shrine of a similar nature? What was the cultural significance of introducing visual representations of the worthies in the worship? By analyzing the multiple layers of meaning surrounding this shrine-building activity, the present study attempts to illuminate an aspect of the changing state-elite relations in the early nineteenth century. Au cours des années 1820 les lettrés de Suzhou s'engagèrent dans un projet de construction d'un sanctuaire dédié au culte des anciennes personnalités locales éminentes, sur les murs duquel furent gravés les portraits de près de six cents d'entre elles. Dans la mesure, où Suzhou possédait déjà deux sanctuaires, l'un pour les fonctionnaires éminents et l'autre pour les personnalités locales, comme c'était le cas partout dans l'Empire depuis le milieu des Ming, pourquoi fut-il jugé nécessaire d'en créer un autre de même nature? Que signifiait d'un point de vue culturel le fait d'introduire des représentations visuelles des personnalités en question dans les célébrations? En analysant les niveaux de sens multiples qui entourent cette activité de construction, le présent article s'efforce de mettre en lumière un aspect particulier du changement dans les relations entre l'État et les élites au début du xixe siècle.


2019 ◽  
Vol 80 (4) ◽  
pp. 403-425
Author(s):  
Katerina Clark

Abstract A major lacuna in Pascale Casanova’s account of world literature in her World Republic of Letters is the Soviet venture into establishing a “world literature” (mirovaia literatura) to be centered not in Paris but in Moscow. This aim was most actively pursued between the wars, when many writers were implicated in its international network. This moment in literary history provides a missing link in the progression from the more elitist world literature as conceived by Goethe and others in the early nineteenth century to world literature in our postcolonialist present and era of globalization. This article outlines the networks that sought to foster such a world literature and the main aesthetic controversies within the movement. In particular, the article looks at the efforts of such official spokesmen as Andrei Zhdanov, Karl Radek, and Georg Lukács to proscribe “bourgeois” modernism. It takes members of the British Writers’ International and their associated journals the Left Review and New Writing as case studies in the interplay between Moscow as putative “metropole” and the “periphery.”


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