scholarly journals PRODUCTION DE MIEL CHEZ DES HYBRIDES INTERRACIAUX D'ABEILLES (APIS MELLIFICA L.) LORS DE GÉNÉRATIONS SUCCESSIVES DE RÉTROCROISEMENT SUR LA RACE LOCALE

Apidologie ◽  
1979 ◽  
Vol 10 (1) ◽  
pp. 3-15 ◽  
Author(s):  
J. M. CORNUET ◽  
J. FRESNAYE ◽  
J. BLANC ◽  
R. PARIS
Keyword(s):  
Author(s):  
A. Bechchari ◽  
A. El Aich ◽  
H. Mahyou ◽  
M. Baghdad ◽  
M. Bendaou
Keyword(s):  

Le système pastoral des hauts plateaux du Maroc oriental est caractérisé par l’étendue des parcours (3,2 millions d’hectares) et la dominance de l’élevage ovin (1,2 million de têtes). Ce travail, mené à Béni Mathar au nord et à Maâtarka au sud, traite la question des changements d’occupation des terres de parcours et de conduite des troupeaux, à partir de l’hypothèse d’une dégradation des parcours suivie d’une baisse de la pression de pâturage. Cette dynamique est perçue par l’étude de l’occupation des sols en 1970, 1988 et 2013. Les modes de conduite sont identifiés au travers d’enquêtes (85) et lors d’ateliers participatifs. L’analyse de l’occupation des sols montre la régression des bonnes formations végétales et leur substitution par des formations de moindre valeur, et une baisse des apports fourragers sur parcours. Parallèlement, on note une augmentation des effectifs d’animaux de moins en moins mobiles et de plus en plus supplémentés (20 à 40 p. 100 de satisfaction des besoins, essentiellement par l’orge et le son de blé), et un changement progressif dans la composition raciale des troupeaux en faveur de la race Ouled Djellal (à valeur commerciale compétitive) au détriment de la race locale Béni Guil. L’histoire de la société pastorale étudiée témoigne d’une capacité d’adaptation malgré les perturbations socio-économiques et climatiques relevées depuis l’indépendance. Les grands éleveurs (plus de 200 brebis) profitent davantage des pâturages et savent mieux spéculer lors de la commercialisation que les petits éleveurs (moins de 50 brebis) qui sont davantage menacés par l’abandon de l’élevage.


Author(s):  
A. L. Ebangi ◽  
G. J. Erasmus ◽  
C. L. Tawah ◽  
D. A. Mbah
Keyword(s):  

Des données recueillies entre 1968 et 1988 sur les bovins de la Station zootechnique et de recherche de Wakwa, à Ngaoundéré au Cameroun, au cours d’une expérience de sélection portant sur une race pure (Goudali) et une race synthétique (Wakwa) ont été analysées avec des procédures statistiques de modèles mixtes. L’estimation du progrès génétique a montré que les tendances moyennes annuelles génétiques directes étaient positives et significatives (p < 0,01) pour le gain de poids moyen quotidien avant sevrage, le poids à la naissance, le poids au sevrage, le poids à un an et le poids à dix-huit mois chez les deux races. Les tendances annuelles des effets maternels correspondant à ces caractères, à l’exception du gain de poids moyen quotidien avant sevrage chez les Goudali et du poids à dix-huit mois chez les Wakwa, étaient significatives (p < 0,05) mais négatives. La différence entre les réponses directes correspondantes chez les Goudali et les Wakwa n’était pas significative. En conclusion, l’amélioration génétique par sélection des caractères de croissance est possible dans un environnement tropical difficile, aussi bien chez la race synthétique que chez la race locale. L’antagonisme génétique entre les effets génétiques directs et maternels est troublant et nécessite des études plus approfondies.


1997 ◽  
Vol 50 (4) ◽  
pp. 343-349
Author(s):  
M. Mourad ◽  
A.S. Bah ◽  
G. Gbanamou

Cet article traite de la productivité et de la mortalité de la poule de race locale en milieu villageois (plateau du Sankaran). La productivité de cette poule était très modeste, caractérisée par le nombre d'œufs par couvée (10,05 + ou - 0,15) et le nombre de couvées par an (3,8 + ou - 0,07). Le taux d'éclosion des œufs a varié de 42 à 100 %. Le poids moyen des œufs était de 30,7 + ou - 0,03 g. Le poids moyen des poussins éclos était de 22,8 + ou - 0,23 g. Le taux de fertilité s'est élevé à 87,5 % et le taux de viabilité des poussins d'un jour était de 89,31 %. La maladie de Newcastle et la typhose pullorose étaient les principales causes de mortalité chez les poules et les poussins (plus de 60 % des pertes). Le taux de mortalité brut annuel s'est élevé à 80 % chez les poules et à 73,16 % chez les poussins. Le taux de mortalité brut saisonnier s'est élevé notamment pendant les saisons humide et froide. L'effet de la saison sur la mortalité des poules et des poussins observé au moyen du test du chi2 était très significatif (P < 0,005). Les coefficients de corrélation et la détermination entre ces deux variables n'étaient pas significatifs (P > 0,05) et étaient respectivement de -0,639 et 0,4081. L'intervalle de confiance du coefficient de corrélation était de -0,639 + ou - 1,7384. L'effet des saisons sur le taux d'éclosion n'était pas significatif (P > 0,05). Les effets des saisons, des maladies et leur interaction étaient très significatifs (P < 0,005) sur le taux de mortalité des poussins. Le sex-ratio coq/poule était de 38 %. Les éleveurs ont gardé 28 % des volailles pour le renouvellement du cheptel.


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