race locale
Recently Published Documents


TOTAL DOCUMENTS

57
(FIVE YEARS 6)

H-INDEX

3
(FIVE YEARS 1)

2021 ◽  
Vol 15 (4) ◽  
pp. 1698-1716
Author(s):  
Akouavi Carine Chimène Adoho ◽  
Pascal Abiodoun Olounlade ◽  
Erick Virgile Bertrand Azando ◽  
Sylvie Hounzangbe-Adote ◽  
Armand Bienvenu Gbangboche

En Afrique et particulièrement au Bénin, l’élevage du porc constitue une activité génératrice de revenu. Toutefois, les acteurs de ce secteur sont confrontés à de nombreuses difficultés dont le parasitisme qui entraîne une baisse de production et de productivité. Le présent travail a pour but de faire une revue de littérature sur les parasites qui affectent l’élevage des porcs en Afrique et particulièrement au Bénin. De l’analyse des données collectées, il ressort que trois types d’élevage sont pratiqués au Bénin : l’élevage traditionnel, prédominant et pratiqué à 65%, l’élevage semi-intensif ou semi moderne à 32% et enfin l’élevage intensif ou moderne à 3%. L’amélioration des conditions d’élevage et particulièrement l’alimentation du porc indigène d’Afrique est favorable à l’expression de son potentiel zootechnique. Malgré l’optimalisation des rations, les performances zootechniques du porc local restent encore faibles par rapport à celles des races améliorées. Très peu d’étude sont abordé la prévalence des parasites internes du porc au plan national, mais parmi les parasites rapportés, on a noté : Ascaris suum, Strongyloides ransomi, Trichuris suis, le genre Hyostrongylus et d'autres parasites internes du porc. Il s’impose de mener une étude sur les parasites du porc au Bénin afin de déterminer la prévalence des différents parasites et le danger que ces derniers représentent pour le développement de cette filière.   English title: Zootechnical importance and internal parasites of local pigs (Sus crofa domesticus) raised in Benin: bibliographic synthesis In Africa, and particularly in Benin, pig farming is an income-generating activity. However, the actors of this sector are confronted with many difficulties, including parasitism which leads to a decrease in production and productivity. The aim of this study is to review the literature on parasites affecting pig farming in Africa, articularly in Benin. From the analysis of the data collected, it appears that three types of livestock production are practised in Benin: traditional livestock production, which is predominant and practised at 65%, semi-intensive or semi-modern livestock production at 32% and finally intensive or modern livestock production at 3%. The improvement of breeding conditions and particularly the feeding of the indigenous African pig is favorable to the expression of its zootechnical potential. Despite the optimization of rations, the zootechnical performance of local pigs is still low compared to that of improved breeds. Very few studies have addressed the prevalence of internal parasites of pigs at the national level, but among the parasites reported were: Ascaris suum, Strongyloides ransomi, Trichuris suis, the genus Hyostrongylus and other internal parasites of pigs. It is necessary to conduct a study on pig parasites in Benin in order to determine the prevalence of the different parasites and the danger that they represent for the development of this sector.


2020 ◽  
Vol 14 (5) ◽  
pp. 1585-1599
Author(s):  
Youssoufou Sana ◽  
Jacob Sanou ◽  
Salam Richard Kondombo ◽  
Louis Sawadogo ◽  
Chantal Kabore-Zoungrana

Cette étude a pour but d’évaluer l’effet d’une alimentation à base de cosses de trois variétés améliorées de niébé et de maïs espoir sur les performances zootechniques des lapereaux. Elle vise à résoudre le problème alimentaire des lapins au Burkina Faso. Neuf lapereaux de race locale, sevrés, âgés de 30 jours et ayant un poids moyen 325 ±60 g ont été utilisés. Ces animaux provenant de l’unité de recherche cunicole de FarakoBâ ont été déparasités (interne et externe) avant l’expérience. Ils ont été répartis en trois (3) lots de trois (3) lapereaux. Ils ont été ainsi nourris avec des aliments iso-protéiques composés d’un mélange de base, de trois variétés (KVX 745-11P, Nafi et KVX61-1), de niébé (Vigna unguiculata) pour en faire respectivement les rations 1, 2 et 3. La Ration 1, contenant les cosses de niébé de la variété KVX745-11P ; la Ration 2: contenant les cosses de niébé de la variété KVX-61-1 ; la Ration 3, contenant les cosses de niébé de la variété Nafi. Les résultats ont montré que les lapereaux nourris à la Ration 1, ont eu un gain moyen journalier de 16,47±3,35 grammes/jour contre 11,88±2,97 grammes/jour pour Ration 2 et 18,72±8,57 grammes/jour pour Ration 3. Le régime complété de la Ration 3 donne de bonnes performances zootechniques avec l’indice de consommation le plus faible de 0,71±0,26. Cette dernière ration constitue un atout économique pour être vulgarisée auprès des cuniculteurs.Mots clés : Lapereaux, Rations, zootechnique, gain moyen quotidien, cosses de niébé.


2020 ◽  
Vol 5 (HS) ◽  
pp. 255-262 ◽  
Author(s):  
G. RICORDEAU ◽  
L. TCHAMITCHIAN ◽  
J.C. BRUNEL ◽  
T.C. NGUYEN ◽  
D. FRANÇOIS
Keyword(s):  

Pour augmenter la productivité du troupeau ovin français, l’INRA a créé la souche synthétique INRA 401 en croisant la race Berrichon du Cher (bonnes aptitudes bouchères mais peu prolifique, peu maternelle, toison blanche) avec la race Romanov (très prolifique, maternelle, mais faibles aptitudes bouchères et toison colorée). La procréation de 4 générations successives (1970 - 1980) a mis en évidence l’absence d’hétérosis et de régression de la taille de portée de la F1 à la F4. La lignée obtenue présente une taille moyenne de portée de 2 agneaux par mise bas (sur brebis de 3 ans), une excellente fertilité à contre-saison, une bonne viabilité des agneaux à la naissance. A partir de 1980, le troupeau a été soumis à la sélection, d’abord sur la prolificité seule puis sur la prolificité et la valeur laitière et, depuis 1989, sur prolificité, valeur laitière, caractères de croissance et caractères bouchers. La souche a été diffusée en fermes par la vente de béliers utilisés en croisement d’absorption sur brebis croisées Romanov x race locale, et ce sur 4 générations. Ce programme concernait en 1990, 152 élevages (28 000 brebis) réunis au sein d’une association des éleveurs utilisateurs : l’AUSI 401.  


2019 ◽  
Vol 29 (1) ◽  
Author(s):  
F. BARILLET ◽  
G. LAGRIFFOUL ◽  
P.G. MARNET ◽  
H. LARROQUE ◽  
R. RUPP ◽  
...  
Keyword(s):  

L’un des facteurs limitants identifiés dans les années 1950 était le potentiel laitier insuffisant des races de brebis traites en France, qui a initié la collaboration entre profession et recherche qui perdure depuis. Après une phase initiale où les deux stratégies génétiques possibles, croisement ou race pure, ont été explorées, la profession a fait le choix dans les années 1970 de la sélection de chaque race locale dans son terroir de production avec son fromage d’Appélation d’Origine Protégée. La réussite de la sélection des cinq races locales concernées est le fruit d’une démarche raisonnée et optimisée dans l’espace (gestion pyramidale) et dans le temps (la quantité de lait, puis les aptitudes fromagères du lait, puis les caractères fonctionnels de la sphère mammaire), et de la mise en oeuvre d’objectifs de sélection cumulatifs à l’échelle de chacune des populations concernées. Cette démarche est validée par des va-et-vient permanents entre élevages privés et expérimentaux, ou des expérimentations dans les élevages privés : elle a permis de proposer des solutions inédites comme le contrôle laitier qualitatif ponctuel pour les taux butyreux et protéiques, puis pour les comptages de cellules somatiques, tout en permettant de comprendre l’originalité de milieux de sélection induits par le pilotage global au troupeau, susceptible de favoriser des réponses génétiques indirectes durables (capacité d’ingestion, vitesse de traite et aptitude à la monotraite des brebis) bien exploitées par les éleveurs. Cette démarche balisée n’interdit pas de sortir du cadre quand il s’agit de répondre à un objectif stratégique et imprévu, comme la résistance à la tremblante dans les années 1990. La diversification pour chacune des cinq races locales de nouveaux objectifs de sélection (aptitude à la monotraite quotidienne, longévité fonctionnelle, persistance laitière, résistance aux strongles gastrointestinaux) est susceptible d’intervenir avec le démarrage depuis 2015 de la sélection génomique des brebis laitières françaises.


Author(s):  
Walter Ossebi ◽  
Simplice Bosco Ayssiwede ◽  
Félix Nimbona ◽  
Richard Malou ◽  
Augustin Eric Djettin ◽  
...  
Keyword(s):  

Afin de mieux cerner les caractéristiques zootechniques et économiques de l’élevage de porc, une étude diagnostique a été conduite de mars à juin 2016 auprès de 324 élevages porcins, sous forme d’enquêtes transversales et rétrospectives dans les trois régions de la Casamance au Sud Sénégal. Les résultats ont montré que l’élevage porcin était pratiqué à la fois par des hommes et des femmes mariés et instruits. Ils étaient majoritairement des ethnies Diola, Mancagne et Balante et associaient l’élevage à l’agriculture, à l’activité privée ou au commerce. Ils évoluaient dans trois systèmes d’élevage différents (traditionnel, semi-intensif ou intensif), avec une nette prédominance du système traditionnel (85,5 % des élevages). Ce dernier était caractérisé par des porcheries traditionnelles améliorées (51,1 %) ou des abris de fortune (28,4 %), où étaient surtout élevés les porcs de race locale (90,4 % des exploitations). La taille moyenne du cheptel était de 19,2 ± 20,1 porcs. Dans 97 % des cas les éleveurs nourrissaient les animaux à partir de déchets de cuisine et de sous-produits agricoles et agro-industriels. L’âge moyen de mise à la reproduction était de 7,6 ± 1,8 mois et la taille moyenne de la portée était de 7,4 ± 2,2 porcelets. Ce sous-secteur d’élevage a un réel potentiel de réduction de la pauvreté car il génère selon les systèmes des revenus nets de 5435 à 7566 FCFA par porc engraissé par an. Néanmoins, le manque de formation des éleveurs, les habitats porcins inadaptés, les contraintes alimentaires et sanitaires restent les principaux facteurs handicapant l’essor de l’élevage porcin dans cette région. Il serait utile de trouver des voies alternatives d’amélioration des conditions d’habitat, d’alimentation et de suivi sanitaire des porcs, accompagnées d’une meilleure organisation et d’un renforcement de capacité des producteurs et des autres acteurs de la filière porcine.


2018 ◽  
Vol 14 (36) ◽  
Author(s):  
Amanidja Boye Donatien ◽  
Komara Moussa ◽  
Soro Dofara ◽  
Loba Akou Logboh Emma Gladys ◽  
Atcho Otchoumou

Author(s):  
Pascal Sègbégnon Kiki ◽  
Mahamadou Dahouda ◽  
Soumanou Seibou Toleba ◽  
Serge Gbênagnon Ahounou ◽  
Ignace Ogoudanan Dotché ◽  
...  
Keyword(s):  

Dans le but de caractériser les pratiques d’alimentation des porcs dans les départements de l’Ouémé et du Plateau au Sud-Bénin, une enquête a été réalisée auprès de 151 éleveurs de porcs. Cette étude a permis d’identifier trois groupes d’éleveurs. Le groupe 1 (32,5 % des personnes enquêtées) était composé en majorité d’éleveurs sans instruction scolaire qui élevaient beaucoup plus la race locale. Dans le groupe 2 (49,6 % des enquêtés), les éleveurs avaient en majorité le niveau d’étude primaire ou secondaire. La quasi-totalité des éleveurs de ce groupe élevait des porcs de race améliorée. Le groupe 3 (17,9 % des enquêtés) était constitué majoritairement d’éleveurs sans instruction scolaire ou d’éleveurs ayant le niveau primaire. Ces éleveurs ont opté généralement pour l’élevage des races améliorées. Les éleveurs du groupe 2 élevaient majoritairement leurs animaux dans des enclos construits en dur (61,3 %) et en semi-dur (38,6 %). Ils les nourrissaient avec une ration formulée par eux-mêmes (86,7 %). Les restes de cuisine et les résidus agricoles, de même que les fourrages étaient davantage valorisés dans les groupes 1 (57,1 %) et 3 (55,6 %), où les éleveurs de porcs étaient principalement des agriculteurs. Cependant, l’utilisation d’aliments complets commerciaux était plus fréquente dans le groupe 3 (37,0 %) que dans le groupe 1. Les contraintes les plus fréquentes pour les trois groupes étaient le manque de disponibilité des aliments, l’augmentation du coût de ces aliments, et le manque de ressources financières. L’alimentation demeure une contrainte importante pour la productivité porcine au Bénin qui mérite d’être améliorée par la mise au point de formules alimentaires équilibrées selon chaque stade physiologique, et élaborée à partir des ressources alimentaires locales et bon marché.


Author(s):  
Seydou Ouattara ◽  
Valérie Marie Christiane Bougouma-Yaméogo ◽  
Aimé Joseph Nianogo ◽  
Boukari Savadogo

Cette étude a eu pour but d’évaluer les effets de l’utilisation des graines torréfiées de niébé dans l’alimentation des pintadeaux de race locale, en substitution à celles de soja, sur leurs performances zootechniques et leur rentabilité économique. Trois cent pintadeaux de 12 jours d’âge ont été répartis en 12 lots. Quatre régimes alimentaires iso-énergétiques, incorporant 5,0 % et 10,0 % de graines torréfiées de niébé ou de soja respectivement au démarrage et à la croissance-finition ont été préparés. Ces régimes avaient des niveaux protéiques de 17,5 % ou 20,0 % au démarrage, puis de 15,0 % ou 17,5 %, pendant la croissance-finition. Les régimes démarrage ont été servis du 13e au 68e jour et ceux de croissance-finition du 69e au 222e jour. Les paramètres zootechniques (poids vif, gain de poids et ingérés alimentaires) ont été suivis toutes les deux semaines. A la fin de l’essai, quatre sujets par lot ont été abattus pour évaluer les rendements carcasses et de certains organes. La rentabilité économique des différents régimes a été évaluée. L’incorporation des graines torréfiées de niébé n’a induit des différences significatives pour aucun des paramètres étudiés, à l’exception de quelques paramètres des rendements carcasses. En revanche, la différence de niveaux de protéines a engendré des différences significatives en faveur des régimes les plus riches en protéines pour la plupart des paramètres mesurés ; la durée d’élevage des pintades des régimes plus riches a été réduite de deux semaines. Les graines torréfiées de niébé peuvent donc être utilisées dans l’alimentation des pintadeaux de race locale, en substitution à celles de soja.


Sign in / Sign up

Export Citation Format

Share Document