Revue d’élevage et de médecine vétérinaire des pays tropicaux
Latest Publications


TOTAL DOCUMENTS

2440
(FIVE YEARS 88)

H-INDEX

14
(FIVE YEARS 1)

Published By Cirad (Centre De Cooperation Internationale En Recherche Agronomique Pour Le Developpement

1951-6711, 0035-1865

2021 ◽  
Vol 74 (4) ◽  
pp. 193-198
Author(s):  
Azdinia Zidane ◽  
Mourad Taherti ◽  
Leila Gadouche ◽  
Sarra Metlef ◽  
Adda Ababou

La reproduction contribue directement à la rentabilité des élevages et les performances associées sont synthétisées dans des indicateurs économiques centraux dans l’analyse des performances globales des systèmes d’élevages. L’activité sexuelle et ainsi les performances reproductives des brebis sont affectées par des facteurs environnementaux, en premier lieu la photopériode. La brebis Ouled Djellal, naturellement davantage désaisonnée que d’autres races ovines, est peu sensible au facteur photopériodique, parvenant ainsi à maintenir des cycles sexuels pendant la majeure partie de l’année et exprimant peu d’anoestrus saisonnier. Les performances reproductives de cette race n’étant que partiellement exploitées, la présente étude a visé à les caractériser dans la région de Chlef, Algérie. Elle a concerné 834 brebis Ouled Djellal réparties dans 20 exploitations localisées dans différentes communes avec 417 brebis pour chaque saison. Les brebis étaient âgées de trois à cinq ans, et soumises à la photopériode et aux températures naturelles. Les paramètres reproductifs analysés à l’automne et au printemps ont été les taux de fertilité, de fécondité, de prolificité, de productivité numérique et de mortalités. A l’exception des mortalités qui ont montré une différence non significative entre l’automne et le printemps, les résultats sur les autres paramètres de performance ont mis en évidence une différence très significative (p < 0,0001) entre les deux saisons. Malgré ces différences entre saisons, dont les origines sont discutées, les performances reproductives analysées ont été globalement encourageantes pour améliorer la rentabilité des élevages de cette race.


2021 ◽  
Vol 74 (4) ◽  
pp. 213-224
Author(s):  
Adam Hassane Deye ◽  
Guillaume Duteurtre ◽  
Mahamat Ouagal

Ce travail de synthèse présente le rôle de l’Institut de recherche en élevage pour le développement (IRED), anciennement Laboratoire de Farcha, dans la lutte contre la peste bovine au Tchad. Créé en 1949 par les autorités coloniales, ce laboratoire implanté à N’Djamena joue dès sa création un rôle déterminant dans les recherches sur la peste bovine en Afrique centrale. Dans la première période, ou « temps des vaccins » (1953–1961), les travaux du laboratoire conduisent notamment à la fabrication de plusieurs générations de vaccins. Dans la deuxième période, ou « temps des campagnes » (1962–1985), ces vaccins sont utilisés à grande échelle pour des programmes d’éradication de la maladie. Les vaccins en culture cellulaire produits à Farcha sont en particulier utilisés lors de la campagne lancée par l’Organisation de l’Unité africaine (1962 1976) sous le nom de Programme conjoint n° 15. Ce programme aboutit à l’éradication temporaire de la peste bovine au Tchad. Malheureusement la persistance de foyers de la maladie dans plusieurs zones d’Afrique et l’arrêt des campagnes de vaccination au Tchad à la fin des années 1970 conduisent à son retour à partir de 1982. Suite au redémarrage de la production de vaccins en 1983 puis à la nationalisation du laboratoire en 1985, Farcha reste actif dans la lutte contre la peste bovine. Au cours de la troisième période, ou « temps de la surveillance » (1986–2007), le laboratoire contribue activement à la Campagne panafricaine contre la peste bovine (PARC), puis au Programme panafricain de contrôle des épizooties (PACE), notamment par des activités d’épidémiosurveillance et de sérosurveillance. Ces programmes conduisent à l’éradication définitive de la maladie dans la région. Depuis 2007, le Tchad est déclaré indemne de peste bovine, ce qui a contribué à l’augmentation rapide des effectifs bovins dans le pays et lui a ouvert des opportunités commerciales, surtout en matière d’exportation de bétail sur pied vers ses voisins.


2021 ◽  
Vol 74 (4) ◽  
pp. 199-205
Author(s):  
Marina Bossoukpe ◽  
Ousmane Ndiaye ◽  
Ousmane Diatta ◽  
Sékouna Diatta ◽  
Alain Audebert ◽  
...  

The phytomass of herbaceous and woody plants is the main source of feed for pastoral livestock in the Sahelian savanna. The assessment of the available feedstock plays a key role in national livestock policies and generally requires many field measurements of both herbaceous and woody plants. In this study, we tested the possibility of using a red-green-blue (RGB) unmanned aerial vehicle (UAV) to evaluate the phytomass of both woody and herbaceous species. We thus mapped 38 one hectare plots with a Dji Spark UAV in Northern Senegal. The herbaceous phytomass was measured on the ground. For the woody communities, we evaluated the leaf phytomass using dendrometric parameters combined with allometric equations. We performed partial-least square regressions between UAV-based three-dimension and color indices and phytomass. Results showed a Q² (cross validation results for each response variable) of 0.57 for woody phytomass, 0.68 for herbaceous dry mass, and 0.76 for their fresh mass. This study confirmed the relevance of using low-cost RGB UAV to assess savanna phytomass.


2021 ◽  
Vol 74 (4) ◽  
pp. 207-211
Author(s):  
Dahmane Mohammedi ◽  
Sarah Mohammedi ◽  
Moustafa Kardjadj

Les fumonisines sont des mycotoxines produites par le genre Fusarium, et plus particulièrement Fusarium verticillioides (anciennement appelé F. moniliforme) et F. proliferatum. Elles ont une large distribution et une grande importance économique et sanitaire. Les plus courantes sont la fumonisine B1 (FB1) et la fumonisine B2 (FB2). La FB1 est un puissant cancérogène chez les animaux de laboratoire et elle est suspectée d’être à l’origine du cancer de l’oesophage chez les humains. Les fumonisines sont également considérées comme altérant l’intégrité intestinale chez la volaille, engendrant de l’entérite nécrotique responsable de diarrhées et réduisant les performances zootechniques. Cet article présente la prévalence des FB1 et FB2 dans des aliments pour volaille prélevés dans plusieurs sites (wilayas) en Algérie. La méthode d’analyse LC/MS/MS a été utilisée pour déterminer les concentrations de fumonisines. Les FB1 et FB2 ont été retrouvées dans les 69 échantillons testés, dont 11,60 % avaient des concentrations inférieures à 400 μg/kg, 53,62 % des concentrations inférieures à 3000 μg/kg et 34,78 % des concentrations supérieures à 3000 μg/kg. C’est la première étude en Algérie montrant qu’il serait important de rechercher les fumonisines dans les aliments pour volaille et d’éviter d’utiliser ceux dont les teneurs dépasseraient les seuils considérés comme élevés. Il serait donc justifié d’établir des limites de fumonisines à ne pas dépasser dans l’aliment pour volaille. Lors de pertes de performances et de dysfonctionnement du système immunitaire, les vétérinaires devraient rechercher la présence éventuelle de fumonisines.


2021 ◽  
Vol 74 (4) ◽  
pp. 183-191
Author(s):  
Abir Haou ◽  
Kamel Miroud ◽  
Djallel Eddine Gherissi

L’étude a porté sur les effets des caractéristiques du troupeau (race, taille, parité et zone d’étude) et des pratiques d’élevage (chaleurs induites/naturelles, pratique du flushing ou non, et durée du tarissement) sur les taux de fécondité et de fertilité de 721 vaches laitières (VL) des races Montbéliarde (n = 379) et Prim’Holstein (n = 342) réparties sur 23 troupeaux, nées et mises à la reproduction en Algérie. Les paramètres de fécondité ont révélé un intervalle entre le vêlage et les premières chaleurs de 86,8 ± 48 jours, entre le vêlage et la première insémination artificielle (IA) de 108 ± 80,4 jours, entre la première IA et l’IA fécondante de 42,9 ± 85,2 jours, entre le vêlage et l’insémination fécondante de 152 ± 116 jours, et entre vêlages de 427 ± 122,8 jours. Un taux de réussite moyen en première IA de 54,8 % (VL) et 38,8 ± 20 % (troupeau), un index de fertilité apparent de 1,83, et 19,3 % de VL inséminées trois fois et plus (dans 16,2 ± 11 des troupeaux) ont été enregistrés. La fécondité plus que la fertilité était loin des objectifs. La race n’a eu aucun effet significatif sur la fertilité (p > 0,05), mais les performances de reproduction ont varié significativement (p < 0,05) en fonction de la taille du troupeau, de la parité, de la région d’étude, des chaleurs induites ou naturelles, et de la pratique ou non du flushing. La fécondité était plus faible chez les animaux dont la durée du tarissement dépassait 60 jours (p < 0,05). Une mise à la reproduction tardive au-delà de 80 jours post-partum a été le paramètre qui a affecté le plus les performances de reproduction des VL dans la zone d’étude.


2021 ◽  
Vol 74 (4) ◽  
pp. 231-235
Author(s):  
Souley Bagari Iya ◽  
Abdoulmoumini Mamoudou ◽  
Bello Maliki Ibrahim ◽  
Abass Chahdini Gbambie ◽  
Samuel Abah ◽  
...  

Une étude a été menée sur le parasitisme digestif des poules villageoises collectées dans deux marchés de la ville de Ngaoundéré (Cameroun) entre mai et août 2018. Neuf genres (Eimeria sp., Raillietina sp., Capillaria sp., Choanotaenia sp., Gongylonema sp., Amoebotaenia sp., Hymenolepis sp., Tetrameres sp. et Echinostoma sp.) et trois espèces (Ascaridia galli, Heterakis gallinarum et Trichostrongylus tenuis) ont été identifiés. Sur les 429 échantillons examinés, 362 étaient porteurs d’un ou de plusieurs parasites, soit un taux d’infestation de 84,4 %. Ce taux était de 86,3 % chez les 240 oiseaux examinés par coproscopie, et de 82,0 % chez les 189 examinés par autopsie. A la coproscopie, les oiseaux adultes étaient plus infestés que les jeunes par Ascaridia galli, Raillietina sp. et Eimeria sp. De même, à l’autopsie une plus forte prévalence de Capillaria sp. et Raillietina sp. a été observée chez les adultes. La plupart des helminthes parasitaient l’intestin grêle. Aucune lésion coccidienne n’a été observée le long du tractus intestinal. Diverses associations de parasites ont été observées avec celle prédominante de Eimeria sp. L’intensité moyenne d’infestation par Eimeria sp., estimée par la méthode de détermination du nombre d’oeufs par gramme de fèces de McMaster, a été la plus élevée chez les volailles adultes.


2021 ◽  
Vol 74 (4) ◽  
pp. 225-230
Author(s):  
Abdeldjalal Bouziri ◽  
Ali Sebai ◽  
Ahmed Kebir ◽  
Maamar Khames ◽  
Taha Moussadak Hamdi ◽  
...  

La fièvre aphteuse (FA) est une maladie infectieuse d’origine virale qui affecte les ruminants et les porcins. Une enquête séroépidémiologique a été menée chez les ruminants de la région ouest de l’Algérie afin d’estimer la séroprévalence de la FA et de déterminer les facteurs de risque susceptibles de favoriser l’atteinte des animaux par cette pathologie. Au total 420 sérums ont été collectés (210 de bovins et 210 de petits ruminants) et soumis au test Elisa NSP permettant la détection des anticorps dirigés contre le virus de la FA induits par les protéines non structurales, puis à des tests Elisa détectant les protéines structurales spécifiques des sérotypes A, O, SAT 1, SAT 2 et Asia 1. Les résultats ont montré une différence non significative (p > 0,05) de la séroprévalence entre les espèces avec 23,8 % chez les bovins et 27,1 % chez les petits ruminants. Le sérotype O était présent dans 95,3 % des sérums positifs. Il était présent seul chez 64,9 % des petits ruminants alors que les bovins étaient généralement infectés par plusieurs sérotypes simultanément, avec l’association prédominante des quatre sérotypes A, O, SAT 1 et Asia 1, qui représentait 36 % des infections. Le taux de couverture vaccinale a atteint 48,7 % du cheptel (bovins et petits ruminants) âgé de plus de six mois. Aucun lien statistique n’a été mis en évidence entre le mode d’élevage (extensif, semi-intensif ou intensif) et l’atteinte par la FA (p > 0,05). En revanche, une association significative (p < 0,05) a été établie entre la vaccination des animaux et l’infection, les animaux vaccinés ayant été moins infectés par la FA.


2021 ◽  
Vol 74 (3) ◽  
pp. 161-165
Author(s):  
Durand Gbègnimon Ulrich Vissoh ◽  
Luc Hippolyte Dossa ◽  
Sanni Yô Doko Allou ◽  
Armand Bienvenu Gbangboche
Keyword(s):  

L’étude a eu pour objectif d’évaluer la production de lait de la chèvre de race Alpine au Sud Bénin, et d’estimer l’influence de la parité, du mois de mise bas et du poids post-partum. Les analyses ont été réalisées avec la procédure des modèles linéaires généralisés et ont porté sur 3820 données de lactations collectées chez 13 chèvres pendant 340 jours. Les résultats ont indiqué une production laitière journalière moyenne de 0,88 ± 0,42 kg, avec un pic de 1,60 kg au quarantième jour. Le mois de mise bas, la parité et le poids post partum de la chèvre ont eu une influence significative (p < 0,001) sur la production journalière. La production a augmenté avec le poids post-partum ainsi qu’avec la parité (en kg ; rang 1 = 0,730 ± 0,320 ; rang 2 = 0,96 ± 0,300 ; rang 3 = 1,05 ± 0,536 ; rang 4 et plus = 1,13 ± 0,330). La prise en compte de ces facteurs d’influence améliorerait la production de lait de la chèvre Alpine dans des conditions semblables.


2021 ◽  
Vol 74 (3) ◽  
pp. 167-175
Author(s):  
Esaïe Tchetan ◽  
Abiodoun Pascal Olounlade ◽  
Erick Virgile Bertrand Azando ◽  
Muriel Quinet ◽  
Tanguy Marcotty ◽  
...  

Avec l’avènement de la médecine vétérinaire moderne, les pratiques traditionnelles vétérinaires sont reléguées au second plan dans la gestion zoosanitaire des animaux d’élevage. Toutefois, la médecine vétérinaire moderne n’a pas pu faire face à tous les problèmes sanitaires des exploitations d’élevage, surtout dans les milieux ruraux où l’accès aux médicaments et services vétérinaires pose un problème. A cela s’ajoute le faible pouvoir d’achat des éleveurs. Ces derniers sont obligés de recourir aux pratiques et connaissances traditionnelles pour traiter leurs animaux. La médecine ethnovétérinaire a joué un rôle primordial dans la gestion des exploitations d’élevage depuis la domestication jusqu’à nos jours. Les auteurs retracent l’évolution des pratiques ethnovétérinaires puis examinent la contribution de la recherche scientifique à la connaissance et l’amélioration de la médecine traditionnelle vétérinaire. Les raisons qui expliquent aujourd’hui l’engouement autour des pratiques traditionnelles vétérinaires sont discutées. Des mesures sont proposées sous forme de perspectives pour pérenniser la médecine ethnovétérinaire. Il s’agit principalement d’oeuvrer pour la disponibilité des plantes médicinales et autres ressources naturelles utilisées dans les pratiques ethnovétérinaires, mais aussi de prouver scientifiquement l’efficacité de ces plantes et de transmettre aux éleveurs les informations les plus pertinentes. L’intégration des pratiques et des connaissances traditionnelles dans la médecine vétérinaire moderne apparait comme une alternative prometteuse pour une meilleure gestion de la santé des animaux d’élevage. Les conditions de cette intégration sont évoquées. La recherche scientifique a encore un grand rôle à jouer dans la vérification de l’efficacité des traitements ethnovétérinaires.


2021 ◽  
Vol 74 (3) ◽  
pp. 177-180
Author(s):  
Dounia Gherroucha ◽  
Ouarda Ayadi ◽  
Mohamed Gharbi ◽  
Louiza Benhamza

A retrospective study was carried out from registers of the slaughterhouses of Constantine, Algeria, on 145,919 cattle and 345,282 sheep apparently healthy, slaughtered between 2009 and 2018. The objective was to estimate the prevalence of the two dominant parasitic infections which cause gross lesions in liver and lungs, i.e. cystic echinococcosis (CE) and Fasciola hepatica infection. The postmortem examination consisted in a visual inspection of the organs, palpation of lungs and livers, and systematic incision of livers, performed according to FAO procedures. The prevalence of F. hepatica infection was significantly higher in cattle (2.7%) than in sheep (0.2%). There was a non-significant decrease from 4.5 to 2.0% (p > 0.05) in the prevalence of F. hepatica in cattle during the 10-year period. The prevalence of CE in the livers and lungs was significantly higher in cattle (3.3% and 9.7%, respectively) than in sheep (0.6% and 1.1%, respectively). The prevalence of CE was significantly higher in lungs than in livers. These results showed the importance of these parasitic infections in the province of Constantine and its surroundings, which requires the implementation of control programs against these infections in both sheep and cattle.


Sign in / Sign up

Export Citation Format

Share Document