Les avatars processuels de la pensée systémique transitionnelle vers un système résilient et agile
État et situation d’un système postérieurs à un choc, à un traumatisme, la transition « évoque l’idée d’un passage, d’un état à un autre, d’une position à une autre, que ce passage s’effectue graduellement, progressivement et enfin qu’il se passe quelque chose dans l’entre-deux ». C’est un processus qui engendre une interaction continue entre le processus amont et le processus aval, suivant la définition même du processus.À ce titre, elle établit la liaison entre le choc qui a initié le processus de résistance et le processus de résilience. Le changement qui en résulte affecte la durabilité du « système télescopé et traumatisé (STT) ».C’est à partir de ces divers éléments de définition que les enjeux et les conditions de vie (ou de sur-vie) de la transition sont précisés à l’aide de différents exemples et modèles en lien avec la systémique et ses applications dans le domaine du changement.Forgeant un système dynamique complexe, non-linéaire et chaotique, la transition avec la résilience (réactive et pro-active) induit le changement qui à son tour crée l’incertitude. Une adaptation s’impose pour comprendre le futur qui vient et qui est imprédictible dans un monde VICA ! Le processus du changement en U semble univoque et traduit paradoxalement une voie toute tracée, ce qui n’est pas le cas du processus en Wn ou en L ! Loi de Murphy oblige !La pensée systémique semble se présenter en panacée de par la durabilité des systèmes complexes, mais un concept plus fécond lui vient en aide, suivant la dialogique morinienne pour y adjoindre le concept de « système résilient et agile » ; marquant le passage de STT à SRA !Telle est la conviction de cet article qui essaie d’innover dans le domaine de la science politique, notamment en politiques publiques elles-mêmes systèmes complexes...