Notre propos porte sur le jeu littéraire, entendu comme le réseau littéraire dans
lequel évoluent des agents comme Kossi Efoui, Calixthe Beyala, Sami Tchak, Fatou Diome,
Abdourahman Waberi, Alain Mabanckou, Léonora Miano et bien d’autres encore. Plus
précisément, il s’agit d’en appréhender l’incidence sur le sujet diasporal qui tente de se
(ré)inventer une postmodernité, et ce, à partir de l’exemple paradigmatique de Léonora
Miano. L’objectif principal vise à articuler sa production littéraire Tels des astres éteints (2008) et Blues pour Élise (2010) avec le débat portant sur la
modernité et la postmodernité dans l’espace public en France. D’où l’interrogation
suivante : par quelle modalité se constitue-t-elle une singularité littéraire dans la
continuité de l’existant?