scholarly journals Les espaces interstitiels du végétal

Phantasia ◽  
2020 ◽  
Author(s):  
Rachel Bouvet

Cet article s’intéresse à la relation étroite qui s’établit entre les espaces interstitiels et le végétal. Le terrain vague se caractérise par la prolifération des « mauvaises herbes », qui profitent de chaque espace laissé à l’abandon, de chaque craquelure de béton, pour s’implanter. Les chemins, les routes, les passages, les allées sont souvent bordés d’arbres ou d’arbustes, de fossés remplis de fleurs indigènes. Le seuil des habitations se trouve lui aussi matérialisé par les plantes : les pots de fleurs placés au bord des fenêtres ou des portes, les haies, les jardins, l’arbre ombrageant la maison, ou planté au centre de la cour, et ainsi de suite. Deux romans contemporains sont ici analysés : Trois femmes puissantes de Marie NDiaye (Gallimard, 2009) et Discours d’un arbre sur la fragilité des hommes d’Olivier Bleys (Albin Michel, 2015), à partir d’une approche géopoétique qui met à profit des notions de géographie (la frontière, l’habiter) et de botanique. Ces deux romans présentent un dispositif spatial similaire dans la mesure où l’arbre situé sur le seuil se substitue à l’habitation usuelle. Dans le premier cas, le flamboyant au seuil du récit, au seuil de la maison, semble constituer la véritable demeure de l’homme, demeure dont les frontières habituelles se dissolvent grâce aux indéterminations caractéristiques du réalisme magique. Dans le second, le point de vue privilégié est celui du sumac dépérissant, véritable témoin des transformations de la ville et de ses quartiers périphériques, ses racines retenant les défunts et le passé de manière à résister à la disparition de la mémoire et à la dissolution des lieux. L’analyse des parcours et des frontières met en évidence la tension entre immobilité (de l’arbre) et mouvement (des personnages, des feuilles, de la sève, de la laque…).

2015 ◽  
Vol 155 (1) ◽  
pp. 47-64
Author(s):  
Ursula Maier ◽  
Helmut Schlichtherle ◽  
Maria Angelica Borrello
Keyword(s):  

Agronomie ◽  
1990 ◽  
Vol 10 (6) ◽  
pp. 457-472 ◽  
Author(s):  
H. Darmency ◽  
J. Gasquez
Keyword(s):  

2015 ◽  
Vol 40 (4) ◽  
pp. 512-514
Author(s):  
Stuart Burch
Keyword(s):  

Weed Research ◽  
1988 ◽  
Vol 28 (6) ◽  
pp. 407-418 ◽  
Author(s):  
G. BARRALIS ◽  
R. CHADOEUF ◽  
J. P. LONCHAMP
Keyword(s):  

2009 ◽  
Vol 89 (2-3) ◽  
pp. 107-111 ◽  
Author(s):  
Maryse Leblanc
Keyword(s):  

À la fin des années 1980 et au début des années 1990, une prise de conscience de l’impact négatif des herbicides sur l’environnement et la santé humaine, une augmentation de leur coût et la baisse de disponibilité et de choix de ceux-ci forcent les agriculteurs à se tourner vers d’autres moyens de lutte aux mauvaises herbes. C’est à cette période que la lutte physique et culturale aux mauvaises herbes commence à prendre de l’ampleur au Québec. Les paliers gouvernementaux et les organismes de transfert et de recherche participent activement à son développement. Différents types de sarcleurs et de pyrodésherbeurs font leur apparition au Québec. Les paillis et les méthodes culturales telles que les cultures intercalaires, les engrais verts et les cultures de couverture font aussi l’objet de plusieurs études qui portent sur leur potentiel à réprimer les mauvaises herbes. Le défi de la lutte physique demeure le désherbage du rang qui requiert plus de précision. Le développement de nouvelles méthodes substitutives aux herbicides se poursuit aujourd’hui et ne semble pas vouloir s’estomper puisque le souci de la santé et de l’environnement demeure une priorité pour la population.


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