mauvaises herbes
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2021 ◽  
Vol 15 (4) ◽  
pp. 1421-1434
Author(s):  
Bétia Etiabi ◽  
Bazoumana Koulibaly ◽  
Hamidou Traore

Dans la plupart des zones cotonnières du Burkina Faso, les producteurs de coton éprouvent de plus en plus des difficultés dans la gestion de l’enherbement qui induit des dommages importants au cotonnier. Cette étude a été réalisée dans la zone cotonnière Est du pays pour inventorier et connaître les principales mauvaises herbes et les méthodes de lutte des producteurs contre l’enherbement. Les paramètres évalués ont été les fréquences et les indices d’abondance-dominance, déterminés à partir des inventaires floristiques réalisés dans les champs de coton. Les espèces de mauvaises herbes nuisibles au cotonnier ont été répertoriées ainsi que les méthodes de lutte contre celles-ci. Les inventaires floristiques réalisés en 2018 et en 2019, ont permis de recenser 98 espèces de mauvaises herbes. Les dicotylédones sont prédominantes avec 80 et 91,67% des familles de mauvaises herbes recensées respectivement, dans le Koulpélogo et le Gourma. Les analyses des fréquences et des indices d’abondance-dominance ont permis d’identifier 12 espèces de mauvaises herbes nuisibles au cotonnier. Les enquêtes ont révélé que les superficies cultivées en coton traitées aux herbicides variaient de 45,30 à 52,24% pour le glyphosate, 33,95 à 49,55% pour le diuron et seulement 8,84% pour l’herbicide haloxyfop-R-méthyl. Des adventices comme Commelina benghalensis L., Ipomoea eriocarpa R.Br. et Rottboellia cochinchinensis (Lour.) W. Clayton ne sont pas bien maîtrisées ni par le glyphosate ni par le diuron, selon les producteurs. Le désherbage mécanique par la traction attelée, nécessite un sarclage manuel pour éliminer les mauvaises herbes présentes sur les lignes de semis du cotonnier. Le désherbage manuel est surtout pratiqué contre les mauvaises herbes non maîtrisées par le désherbage mécanique par 66,70 à 70,70% des producteurs. Au regard des limites des trois méthodes de lutte (chimique, mécanique et manuel) l’étude suggère leur combinaison pour une meilleure maîtrise de l’enherbement du cotonnier.


2020 ◽  
Vol 13 (6) ◽  
pp. 2657
Author(s):  
Judicaël Dandjlessa ◽  
Norliette Zossou ◽  
Bénoît Ezin ◽  
Auriol D. Djenontin ◽  
Félix Kouelo Alladassi ◽  
...  
Keyword(s):  

Phantasia ◽  
2020 ◽  
Author(s):  
Rachel Bouvet

Cet article s’intéresse à la relation étroite qui s’établit entre les espaces interstitiels et le végétal. Le terrain vague se caractérise par la prolifération des « mauvaises herbes », qui profitent de chaque espace laissé à l’abandon, de chaque craquelure de béton, pour s’implanter. Les chemins, les routes, les passages, les allées sont souvent bordés d’arbres ou d’arbustes, de fossés remplis de fleurs indigènes. Le seuil des habitations se trouve lui aussi matérialisé par les plantes : les pots de fleurs placés au bord des fenêtres ou des portes, les haies, les jardins, l’arbre ombrageant la maison, ou planté au centre de la cour, et ainsi de suite. Deux romans contemporains sont ici analysés : Trois femmes puissantes de Marie NDiaye (Gallimard, 2009) et Discours d’un arbre sur la fragilité des hommes d’Olivier Bleys (Albin Michel, 2015), à partir d’une approche géopoétique qui met à profit des notions de géographie (la frontière, l’habiter) et de botanique. Ces deux romans présentent un dispositif spatial similaire dans la mesure où l’arbre situé sur le seuil se substitue à l’habitation usuelle. Dans le premier cas, le flamboyant au seuil du récit, au seuil de la maison, semble constituer la véritable demeure de l’homme, demeure dont les frontières habituelles se dissolvent grâce aux indéterminations caractéristiques du réalisme magique. Dans le second, le point de vue privilégié est celui du sumac dépérissant, véritable témoin des transformations de la ville et de ses quartiers périphériques, ses racines retenant les défunts et le passé de manière à résister à la disparition de la mémoire et à la dissolution des lieux. L’analyse des parcours et des frontières met en évidence la tension entre immobilité (de l’arbre) et mouvement (des personnages, des feuilles, de la sève, de la laque…).


2019 ◽  
Vol 42.2 ◽  
pp. 7207-7225
Author(s):  
Saliou Bello ◽  
Lucien Guillaume Amadji ◽  
Adam Ahanchédé

Objectif : Le sarclage pratiqué en culture d‘oignon est inefficace contre les Portulacacées et les Cypéracées. La présente étude a permis de comparer les effets des sarclo-binages et d’applications simple et combinée d’herbicides sur la phytotoxicité pour l’oignon, le recouvrement et la biomasse des mauvaises herbes et le rendement de l’oignon au Nord-Est du Bénin. Méthodologie et résultats : Le dispositif expérimental est un bloc complètement aléatoire installé dans 30 parcelles paysannes représentant chacune une répétition comportant six traitements constitués des pratiques de sarclo-binages exclusifs et combinées à l’application d’herbicides. Les herbicides appliqués sont les sélectifs Agristomp à base de pendiméthaline à la teneur de 400 g/l et Dadyochlor à la teneur de 50% d’acétochlore ainsi que les totaux Round Up et Dady Up à base de glyphosate aux teneurs respectives de 360 g/l et de 480 g/l. Les variables recouvrement, biomasse et rendement ont été soumises respectivement au test T de Student, à l’analyse de variance à deux facteurs et au test de Tukey. Une faible phytotoxicité et une meilleure répression de Portulaca quadrifida et de Portulaca oleracea avec Agristomp, une meilleure gestion de Cyperus rotundus et une faible production de biomasse totale avec Round Up ont été observées. Des différences très hautement significatives et un effet synergique ont été observés entre les pratiques de luttes culturale et chimique. Dady Up a engendré le rendement le plus élevé et le plus rentable avec 28,72 t/ha de bulbes, comparativement aux autres traitements. Conclusion et application des résultats : La combinaison des sarclo-binages et d’application d’herbicides, plus efficace contre les mauvaises herbes avec un effet synergique et une meilleure rentabilité économique, a été recommandée. Technical and economical efficacy of hoe-weeding and herbicides application in onion’ crop (Allium cepa L.) in the North-East of Benin ABSTRACT Objective: Weeding in onion is ineffective against Portulacacées and Cyperaceae.. This study compared the effects of weeding, simple and combined herbicide applications on phytotoxicity on onions, weed recovery and biomass, and onion yield in northeastern Benin.Methodology and results: The experimental design is a completely randomized block of 30 replications with six treatments which include exclusive and combined hoe weeding practices to herbicides application. Applied herbicides were selective Agristomp with 400 g/l of pendimethalin and dadyochlor with 50% of acetochlor, Round Up and Dady Up with 360 g/l and 480 g/l of glyphosate respectively. Weed covering and onion yield were submitted to T of Student test, two-way analysis of variance and Tukey test.Low phytotoxicity and better control of Portulaca quadrifida and Portulaca oleracea with Agristomp, better management of Cyperus rotundus and low total biomass production with Round Up were observed.. Very significant differences and a synergistic effect have been observed between the practices of crop and chemical control. Dady Up generated the highest and most cost-effective yield with 28.72 t/ha of bulbs, compared to other treatments. Finding and applying the results: The combination of weeding and herbicide application, which is more effective against weeds with synergistic effect and improved economic profitability, was recommended.


2019 ◽  
Vol 93 (1) ◽  
pp. 264-265
Author(s):  
Marius Conceatu
Keyword(s):  

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