scholarly journals La rentabilité de la production de pomme de terre dans la région des sols de laves au Rwanda

Author(s):  
Aristide Maniriho ◽  
Fabio Berti ◽  
Dr. Edouard Musabanganji ◽  
Professeur Philippe Lebailly
Keyword(s):  

Cet article vise à analyser la rentabilité des petits exploitants de la pomme de terre dans la région des sols de laves au Rwanda. Les données utilisées ont été collectées auprès de 132 producteurs choisis de façon aléatoire. Les méthodes d’analyse budgétaire, de la comparaison de la valeur de la production aux couts de production, et d’analyse corrélationnelle ont été employées dans l’analyse des données. Les résultats de l’analyse budgétaire montrent que la production de la pomme de terre est rentable et que la rentabilité est sensible à une baisse de rendement ainsi qu’à une hausse des coûts de production. Par comparaison, l’analyse de sensibilité montre que les effets de la diminution de l’offre sur le revenu net sont plus néfastes que ceux de l’augmentation du coût de production. Pour améliorer le niveau de rentabilité, les producteurs de pomme de terre devraient adopter des pratiques agricoles susceptibles de booster la productivité. L’analyse corrélationnelle met en évidence une relation positive et significative entre le revenu agricole net et les autres indicateurs, notamment l’expérience de l’exploitant et la surface des terres exploitées. Ces variables sont des facteurs qu’il faut considérer pour maintenir et/ou améliorer le niveau de rentabilité agricole.

1992 ◽  
Vol 45 (179) ◽  
pp. 303-314
Author(s):  
Patrick Rousselle ◽  
Daniel Ellisseche ◽  
Françoise Rousselle
Keyword(s):  

1976 ◽  
Vol 114 (1) ◽  
pp. 40-41
Author(s):  
R. J. Tazelaar
Keyword(s):  

1996 ◽  
Vol 11 (1) ◽  
pp. 91-113 ◽  
Author(s):  
Beatrice Moring

Cet article traite du mariage, du ménage, de la mobilité sociale et des modèles migratoires sur la côte et dans les îles du sud-ouest de la Finlande. Au XVIIe siècle, la famille souche était prédominante dans la population rurale: c'était la conséquence du système d'héritage et des nécessités de l'economie paysanne. Mais, avec le XVIIIe siècle, les unions neo-locales (autrement dit la résidence indépendante du jeune couple) se multiplièrent, l'âge moyen au mariage des cultivateurs augmenta alors que celui des non-cultivateurs diminuait. Ces changements résultent à la fois de l'affaiblissement du système de transmission intégrale des exploitations, de l'introduction de la pomme de terre et de nouvelles techniques de pèche. A la fin du XVIIIe siècle, pour cette région, le modèle de nuptialité se rapproche de celui qu'Hajnal a défini pour l'Europe du Nord-Ouest.La génération née au milieu du XVIIIe siècle descendait pour moitié de paysans et appartenait encore à ce groupe au moment de la mort. La génération suivante n'en était issue que pour un peu plus du tiers, par suite de l'augmentation du nombre des paysans sans terre. Cependant la proportion de la population paysanne touchée par une descente sociale ne changea pas substantiellement avant 1820, alors que 80% des descendants de non-paysans ne connurent aucune mobilité sociale. On remarque en outre, trait important du modèle de mobilité en cause, que les femmes furent socialement plus mobiles que les hommes. On suggère que c'est la crainte d'une mobilité sociale descendante qui doit avoir encouragé les enfants de paysans à émigrer.


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