xviiie siecle
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15
(FIVE YEARS 1)

2021 ◽  
pp. 9-22
Author(s):  
François Rosset
Keyword(s):  

Après avoir rappelé la figure de Pantagruel, petit-fils du roi d’Utopie et roi des Dipsodes, qui permet d’évoquer quelques propriétés de l’utopie (et en particulier celle qui consiste à figurer, à l’intérieur d’elle-même, les liens de filiation qu’elle entretient avec des textes antécédents), le propos se resserre sur la figure du roi dans la tradition de l’utopie, notamment avec l’exemple du Jugement dernier des rois de Sylvain Maréchal. L’attention est ensuite plus spécifiquement dirigée vers la figure du roi de Pologne, particulièrement propre à stimuler l’imaginaire politique des Européens au XVIIIe siècle, puis sur la personne de Stanislas Leszczyński, seul souverain auteur d’utopie, avec son petit roman Entretien d’un Européan avec un insulaire du Royaume de Dumocala qui est à la fois fidèle au modèle narratif qu’il contribue à perpétuer et dénué d’intentions révolutionnaires.


2021 ◽  
Vol 10 (1-2) ◽  
pp. 141-151
Author(s):  
Alexandre Papas
Keyword(s):  

Résumé La rose (gül en turc) est un symbole bien connu dans le soufisme, en particulier dans la poésie mystique. Métaphore de l’épineuse beauté divine que le rossignol adule, la fleur hérite d’interprétations supplémentaires dans les manuels confrériques, à partir notamment de hadiths apocryphes. L’un de ces écrits, le Traité de la rosace d’Ibrāhīm el-Eşrefī el-Qādirī, cheikh de la branche Eşrefiyye de la Qādiriyya ottomane, explique les significations symboliques de trois représentations de rose sous forme de rosaces cousues sur le couvre-chef porté par les soufis. L’article soutient que les lectures précédentes du traité ont peut-être manqué le véritable enjeu du texte. Pour les mystiques musulmans, par-delà la question du hadith, la rose est bien une métaphore de l’épanouissement du Prophète parmi les humains manifestant la présence de Dieu. Mais plus précisément, la traduction du traité révèle que son auteur envisage la rose comme un signe dont les sens cachés ne sont connus que de quelques maîtres soufis (tels quelques roses dans le désert) ayant reçu mission prophétique et faveur divine.


2021 ◽  
Vol N° 276 (3) ◽  
pp. 3-15
Author(s):  
Manuela Martini ◽  
Anaïs Albert
Keyword(s):  

2021 ◽  
Vol 58 (3) ◽  
pp. 221-234
Author(s):  
DENIS D. GRÉLÉ

This article examines ways in which the existence of incestuous relationships at the heart of the utopian project at the end of the Eighteenth century poses a philosophical challenge. When a utopian community is built on the principle of a definite improvement, how is it possible to envision a positive future when incest is introduced at the foundation of a society that pretends to be better than the existing one? Furthermore, how is it possible to establish laws and rules in a society when the initial members of this society have not been able to respect a law supposedly inviolable? Lastly, how can a utopian community, which thrives to be an ideological model, adopt incest as a legitimate possibility or even a norm? This article explores how several prerevolutionary utopias try to answer all those questions. Among the texts it considers are Guillaume Grivel’s L’Isle inconnue, Giacomo Casanova’s L’Icosameron, and Jacques Henri-Bernardin de Saint-Pierre’s Paul et Virginie.


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