Prise en charge des brûlures en préhospitalier et aux urgences

Author(s):  
I. Arnaudet ◽  
E. Montassier ◽  
F. Javaudin ◽  
E. Naux ◽  
Q. Le Bastard

Une brûlure est une lésion de la peau ou d’un autre tissu organique principalement causée par la chaleur ou les rayonnements, la radioactivité, l’électricité, la friction ou le contact avec des produits chimiques. Les plus fréquentes, les brûlures thermiques (dues à la chaleur), surviennent lorsque certaines cellules ou toutes les cellules de la peau ou d’autres tissus sont détruites par des liquides bouillants, des solides chauds (brûlures de contact), ou des flammes. En France, l’incidence des brûlures prises en charge à l’hôpital est environ de 13 pour 100 000 habitants. La prise en charge en urgence du brûlé grave par lésion thermique est bien décrite, une recommandation de pratique professionnelle a été publiée en 2019 par la Société française d’anesthésie et de réanimation, en association avec la Société francophone de brûlologie, la Société française de médecine d’urgence et l’Association des anesthésistes-réanimateurs pédiatriques d’expression française. Pourtant, l’urgentiste va être confronté à de nombreuses brûlures de gravité et de nature différentes. Nous faisons ici une mise au point sur les données connues en termes d’épidémiologie, de manifestations cliniques et des différentes thérapeutiques qui peuvent être proposées dans la prise en charge des brûlures. Nous faisons aussi le point sur les localisations à risque particulier que l’urgentiste doit connaître, ainsi que sur les intoxications qui peuvent être associées aux brûlures. Nous détaillons aussi certains contaminants qui sont à connaître.

2020 ◽  
Vol 69 (3) ◽  
pp. 120-124
Author(s):  
F. Bruna ◽  
A. Lecherbonnier ◽  
L. Belle ◽  
C. Vallenet ◽  
O. Chavanon ◽  
...  

Author(s):  
A. Chauvin ◽  
C. Massoubre ◽  
C. Gil-Jardine ◽  
R. Sicot ◽  
P. Le Conte ◽  
...  

De nombreux patients consultant aux urgences souffrent de pathologies psychiatriques préexistantes ou ont une symptomatologie évocatrice d’une pathologie psychiatrique. En effet, les troubles psychiatriques touchent un adulte sur quatre, et 75%des affections psychiatriques débutent avant l’âge de 25 ans. Le parcours de soins d’un patient adulte à présentation psychiatrique dans les structures d’urgences concerne de multiples intervenants. La complexité inhérente à ces patients complexes ainsi qu’à l’interdisciplinarité induite dans la prise en charge impose un cadre de prise en charge clair et consensuel. Des experts de la psychiatrie, de la gérontopsychiatrie et de la médecine d’urgence se sont réunis pour émettre ces recommandations de bonnes pratiques. Le choix de présenter des recommandations de bonnes pratiques et non des recommandations formalisées d’experts a été fait devant l’insuffisance de littérature de fort niveau de preuve dans certaines thématiques et de l’existence de controverses. À travers ces recommandations de bonnes pratiques cliniques, ils se sont attachés à décrire la prise en charge de ses patients aussi bien en préqu’en intrahospitalier. Les objectifs de ces recommandations sont de présenter les éléments indispensables à l’organisation du parcours de soins de ces patients, la gestion de l’agitation ainsi que la prise en charge pharmacologique ou non. Une partie spécifique est consacrée aux aspects réglementaires.


2019 ◽  
Vol 9 (2) ◽  
pp. 112-116 ◽  
Author(s):  
T. Marx ◽  
S. Kepka ◽  
T. Desmettre

Les pneumothorax rencontrés aux urgences peuvent être d’origine spontanée ou traumatique. L’exsufflation est une méthode thérapeutique simple du pneumothorax spontané primitif. Cette technique consiste à réaliser une aspiration par l’intermédiaire d’un cathéter, sans que le matériel soit laissé en place. Elle permet une prise en charge ambulatoire du patient et répond à des enjeux de qualité des soins (efficacité, simplicité, sécurité) et d’économie de la santé (diminution de la durée et du taux d’hospitalisation). L’exsufflation peut être réalisée via différents dispositifs tout simples d’utilisation, par voie antérieure ou axillaire. L’exsufflation à l’aiguille avec des cathéters de perfusion intraveineux est peu recommandée devant le risque d’échec lié à une longueur de cathéter inadaptée à la morphologie du patient. Les usages de drains de faible calibre avec la méthode de Seldinger ou de kits dédiés de thoracentèse sont à privilégier. Les complications sont moindres comparées à la pose d’un drain thoracique. Il s’agit le plus souvent d’obstruction ou de déplacement du cathéter. L’exsufflation est également un geste de sauvetage à réaliser en urgence en cas de pneumothorax suffocant. La bonne maîtrise de l’une de ces techniques est donc indispensable dans le cadre de la formation et de la pratique en médecine d’urgence.


2020 ◽  
Vol 21 (2) ◽  
pp. 64-71
Author(s):  
Michel Galinski ◽  
Virginie Lvovschi ◽  
Cédric Gil-jardiné

2011 ◽  
Vol 3 (2) ◽  
pp. 43-47
Author(s):  
A. Forest ◽  
J. Cohen-Bittan ◽  
P. Ray ◽  
J. Boddaert

2013 ◽  
Vol 4 (2) ◽  
pp. 89-95
Author(s):  
M. Morelle ◽  
F. Cardon ◽  
J. -B. Beuscart ◽  
J. -B. Campagne ◽  
E. Wiel ◽  
...  

2008 ◽  
Vol 21 ◽  
pp. A160
Author(s):  
J.-M. Bonnec ◽  
X. Bobbia ◽  
C. Roger ◽  
P.-G. Claret ◽  
A. Gache ◽  
...  

Sign in / Sign up

Export Citation Format

Share Document