Comment renforcer l’influence des juridictions financières françaises dans l’ordre international ?

2021 ◽  
pp. 19-22
Author(s):  
Rémi Frentz

Pourquoi les juridictions financières françaises ont-elle un rôle à l’échelle internationale ? De par l’histoire, pour contribuer au rayonnement de la France et de son modèle d’institution supérieure de contrôle, pour enrichir leurs propres travaux d’exemples étrangers et aider leurs homologues étrangers, enfin pour renforcer la qualité des audits des organisations internationales. Les principaux moyens employés sont la coopération bilatérale avec des Institutions de même maturité ou moins avancées, la coopération multilatérale dans des enceintes mondiales, européennes ou francophones, et les mandats de commissariats aux comptes d’organisations internationales dont la France est membre. Dans tous ces domaines, l’action de la Cour s’est nettement renforcée ces dernières années, mais de nouvelles ambitions sont nées, en particulier avec les jumelages lancés avec les Cours algérienne ou sénégalaise, et avec le mandat d’audit externe de l’ONU obtenu en novembre 2021, qui engagera les forces vives de la Cour et des Chambres régionales et territoriales des comptes.

1956 ◽  
Vol 2 (1) ◽  
pp. 529-547
Author(s):  
Roland Drago ◽  
Georges Fischer

1992 ◽  
Vol 57 (2) ◽  
pp. 359-368
Author(s):  
Philippe Moreau Defarges

Civilizar ◽  
2008 ◽  
Vol 8 (15) ◽  
pp. 53
Author(s):  
Matthieu Fau Nougaret

Les Etats en développement ont consenti de nombreuses dettes, surtout depuis le début des années 1980, à l’égard des créanciers publics. Ceuxci peuvent être soit des Etats soit des Institutions Financières Internationales. Cela étant, quelque soit ce débiteur public, ces dernières vont intervenir de manière plus ou moins directe, en devenant progressivement des interlocuteurs incontournables de toute tentative de renégociation, voire d’annulation de la dite dette. Cette omniprésence n’est pas sans susciter de nombreuses interrogations quant à son objet et sa nature. C’est particulièrement le cas de la nature politique des régimes des Etats endettés. En effet, la démocratisation de ces Etats est devenue, de manière discutable, à la fois un moyen et une finalité de l’intervention des Institutions Financières, comme le montre l’Initiative Pour les Pays Pauvres Très Endettés. Dès lors, la question est de savoir si l’annulation totale est envisageable ou une chimère?


Population ◽  
1962 ◽  
Vol 17 (2) ◽  
pp. 379
Author(s):  
C. L. ◽  
Union des Associations internationales

2014 ◽  
Vol 33 (1) ◽  
pp. 77-98 ◽  
Author(s):  
Vincent Chapaux

Les travaux de Pierre Bourdieu ont montré, à l’échelle de la société française, que les groupes économiquement dominants conservaient leur domination en partie parce que leur capital culturel était présenté comme une condition d’accès objectivement nécessaire aux fonctions dirigeantes de l’espace social français. La présente étude apporte des éléments qui tendent à prouver que ces conclusions peuvent être transposées dans l’espace social international. Prenant pour objet principal les Nations Unies, l’étude fait ressortir que le capital culturel propre aux États économiquement dominants (le groupe occidental) est largement surreprésenté au sein de ses dirigeants. Elle montre que cette conclusion peut s’appliquer également à quelques grandes organisations non gouvernementales. L’étude termine en exposant dans quelle mesure le fait de choisir des dirigeants internationaux parmi les personnes qui possèdent du capital culturel occidental constitue une discrimination à l’égard des autres groupes sociaux de la planète.


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