scholarly journals Recherche cognitive et traduction automatique en jurilinguistique

2021 ◽  
Vol 15 ◽  
pp. e27031
Author(s):  
Bahia Zemni ◽  
Farouk Bouhadiba ◽  
Mimouna Zitouni

De par ses caractéristiques morpho-phonologiques, morphosyntaxiques, lexicales et autres systèmes et sous-systèmes de son fonctionnement, la langue arabe représente un système de non-concaténation (ou non-enchaînement des morphèmes). Elle diffère dans ce sens des langues Indo-européennes – à systèmes de concaténation – et demeure pour ainsi dire, une langue assez complexe à gérer dans le domaine du Traitement Automatique des Langues(TAL). Ceci, surtout lorsqu’il s’agit de traduire automatiquement des faits de langue porteurs d’éléments culturels propres à cette langue. Les données examinées dans cet article sont révélatrices de hiatus quant à la traduction automatique de textes juridiques arabes vers d’autres langues telles que le français ou l’anglais. L’apparentement génétique différent des langues en question pose non seulement des problèmes d’ordre linguistique dans le passage d’une langue vers une autre, mais aussi et surtout que les textes juridiques en langue arabe sont porteurs de poids sémantiques, culturels, religieux et civilisationnels qui ne reflètent pas toujours les mêmes référents ou gestalt des langues cibles. Il en est conclu que l’intervention humaine dans ce processus de traduction est plus que nécessaire comme le révèle l’étude des cas de textes juridiques en Arabie Saoudite.

2021 ◽  
Vol 14 (1) ◽  
pp. e26501
Author(s):  
Bahia Zemni ◽  
Wafa Bedjaoui ◽  
Marwa Elsaadany

Il est difficile de poser la question de la traduction indépendamment de la technologie et précisément de la traduction automatique intimement liée aux critères de la rapidité, de la fonctionnalité et de la fiabilité. Le présent article entend étudier la recherche terminologique, ainsi que les erreurs de traduction, produites par le logiciel Reverso afin de démontrer de manière exemplifiée non pas l’impuissance de la machine mais dénombrer les différences vis-à-vis des échantillons présentés par les étudiantes du département de traduction de l’Université Princesse Nourah bint Abdulrahman en Arabie Saoudite pour vérifier la façon dont le logiciel gère l’ensemble des problèmes identifiés. Partant du principe selon lequel la traduction automatique n’assure pas toujours la fiabilité requise, ce travail se propose aussi d’envisager un traitement automatisable qui permettrait de surmonter les problèmes d’ordre syntaxique, morphologique et sémantique.


Sign in / Sign up

Export Citation Format

Share Document