scholarly journals Un aspect de l’encyclopédisme de Thomas de Cantimpré. La section De lapidibus pretiosis du Liber de natura rerum

Médiévales ◽  
2017 ◽  
Vol 72 (72) ◽  
pp. 155-174 ◽  
Author(s):  
Mattia Cipriani
Reinardus ◽  
2013 ◽  
Vol 25 ◽  
pp. 53-77 ◽  
Author(s):  
Grégory Clesse

Les ouvrages encyclopédiques offrent un riche corpus textuel en vue de l’étude des rapports culturels entre Orient et Occident. Plus particulièrement, le Liber de natura rerum de Thomas de Cantimpré accorde une place importante au recensement et à la description des espèces animales. Dès lors, son examen permet de recueillir une série de données objectivables, quantitativement et qualitativement, sur la circulation et l’intégration d’éléments arabes au sein des connaissances répandues au XIIIe siècle en Occident. Un premier relevé des sources arabes utilisées par le compilateur permet de rendre compte d’une interaction dynamique entre les savoirs orientaux et occidentaux. La relation Orient-Occident peut aussi s’exercer de façon plus indirecte, comme lors de la réception du De animalibus d’Aristote au travers de la traduction arabo-latine réalisée par Michel Scot. Or, en prenant cet intermédiaire en considération, plusieurs zoonymes repris par Thomas de Cantimpré dont la consonance laissait perplexe peuvent être éclairés et l’organisation du recensement des espèces animales réalisé par le compilateur peut être étudiée sous un angle nouveau. Enfin, sur la question de l’identification de l’Experimentator, cité par Thomas de Cantimpré, de nouveaux éléments de réponse sont apportés en ce qui concerne la langue de composition, la datation et le mode rédactionnel de cet ouvrage.


Reinardus ◽  
2018 ◽  
Vol 30 ◽  
pp. 24-46
Author(s):  
Thierry Buquet

Résumé La Chevalerie de Judas Macchabée et de ses nobles frères, roman en vers daté de 1285, utilise à plusieurs reprises les animaux comme motifs narratifs symboliques. Certains animaux (dont l’anabulla un des noms de la girafe au XIIIe siècle) sont empruntés au Liber de natura rerum (LDNR) de Thomas de Cantimpré. L’analyse du texte de la Chevalerie et l’illustration de son unique témoin manuscrit (Paris, BnF Fr. 15104) montre que l’auteur s’est non pas inspiré du texte de Thomas de Cantimpré, mais de l’illustration du manuscrit 320 de Valenciennes (témoin du LDNR), dont le programme iconographique (dont ont été conservées les instructions pour l’enlumineur en notes marginales) présente des écarts par rapport au contenu textuel – erreurs qui seront transmises dans des témoins enluminés postérieurs du LDNR. Ainsi, l’anabulla et l’aloy y sont représentés comme des éléphants, alors qu’il s’agit respectivement d’une girafe et d’un élan. L’auteur de la Chevalerie décrit dans son roman ces deux animaux comme des éléphants, montrant par-là que sa source n’est pas le texte latin du LDNR, mais des illustrations “fautives” d’un témoin manuscrit particulier.


Reinardus ◽  
2017 ◽  
Vol 29 ◽  
pp. 262-282
Author(s):  
Clara Wille

Albert le Grand, dans son œuvre intitulée De animalibus, a rédigé un vaste commentaire de l’œuvre zoologique d’Aristote se basant sur la traduction arabo-latine du De animalibus de Michel Scot – une traduction latine d’une traduction arabe des trois grands traités sur les animaux d’Aristote en dix-neuf livres. Mais Albert a ajouté à l’Aristote arabo-latin sept livres supplémentaires sur les animaux selon le modèle encyclopédique du Liber de natura rerum de Thomas de Cantimpré. Le traité zoologique De animalibus d’Albert le Grand est donc beaucoup plus volumineux que l’œuvre aristotélicienne qu’il commente et consiste en vingt-six livres. Le présent article propose de comparer les notices consacrées au vultur, vautour, dans les deux parties du De animalibus d’Albert le Grand. L’étude de ces différentes mentions peut ainsi nous informer sur le rapport entre les deux parties ainsi que sur la méthode de travailler et l’objectif scientifique d’Albert le Grand.


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