thomas de cantimpre
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Reinardus ◽  
2018 ◽  
Vol 30 ◽  
pp. 24-46
Author(s):  
Thierry Buquet

Résumé La Chevalerie de Judas Macchabée et de ses nobles frères, roman en vers daté de 1285, utilise à plusieurs reprises les animaux comme motifs narratifs symboliques. Certains animaux (dont l’anabulla un des noms de la girafe au XIIIe siècle) sont empruntés au Liber de natura rerum (LDNR) de Thomas de Cantimpré. L’analyse du texte de la Chevalerie et l’illustration de son unique témoin manuscrit (Paris, BnF Fr. 15104) montre que l’auteur s’est non pas inspiré du texte de Thomas de Cantimpré, mais de l’illustration du manuscrit 320 de Valenciennes (témoin du LDNR), dont le programme iconographique (dont ont été conservées les instructions pour l’enlumineur en notes marginales) présente des écarts par rapport au contenu textuel – erreurs qui seront transmises dans des témoins enluminés postérieurs du LDNR. Ainsi, l’anabulla et l’aloy y sont représentés comme des éléphants, alors qu’il s’agit respectivement d’une girafe et d’un élan. L’auteur de la Chevalerie décrit dans son roman ces deux animaux comme des éléphants, montrant par-là que sa source n’est pas le texte latin du LDNR, mais des illustrations “fautives” d’un témoin manuscrit particulier.


Reinardus ◽  
2017 ◽  
Vol 29 ◽  
pp. 262-282
Author(s):  
Clara Wille

Albert le Grand, dans son œuvre intitulée De animalibus, a rédigé un vaste commentaire de l’œuvre zoologique d’Aristote se basant sur la traduction arabo-latine du De animalibus de Michel Scot – une traduction latine d’une traduction arabe des trois grands traités sur les animaux d’Aristote en dix-neuf livres. Mais Albert a ajouté à l’Aristote arabo-latin sept livres supplémentaires sur les animaux selon le modèle encyclopédique du Liber de natura rerum de Thomas de Cantimpré. Le traité zoologique De animalibus d’Albert le Grand est donc beaucoup plus volumineux que l’œuvre aristotélicienne qu’il commente et consiste en vingt-six livres. Le présent article propose de comparer les notices consacrées au vultur, vautour, dans les deux parties du De animalibus d’Albert le Grand. L’étude de ces différentes mentions peut ainsi nous informer sur le rapport entre les deux parties ainsi que sur la méthode de travailler et l’objectif scientifique d’Albert le Grand.


2016 ◽  
Vol 52 ◽  
pp. 87-101
Author(s):  
Jan Vandeburie

Thomas de Cantimpré, in hisSupplementumto Jacques de Vitry'sVitaof Marie d'Oignies, provides us with an account of how Cardinal Ugolino dei Conti di Segni, the future Pope Gregory IX, was struggling with his faith. At this decisive moment in Ugolino's career, the illustrious preacher and bishop of Acre, Jacques de Vitry, made an appearance at the curia. To combat Ugolino's doubt with a saintly intercession, Jacques presented him with the relic of Marie d'Oignies's finger, which he kept around his neck and which had protected him on several occasions. This well-known anecdote has not yet received any comprehensive attention and this essay seeks to analyse as well as contextualize the account of Jacques's intervention. By shedding light on the role of Marie d'Oignies and her finger relic and on the meaning of the ‘spirit of blasphemy’ plaguing Ugolino, I argue that the anecdote not only gives us a glimpse of the nature of the cardinal's spiritual concerns but also reflects Thomas's efforts to promote both Jacques de Vitry's influence on Gregory IX and the reputation of Marie d'Oignies.


Reinardus ◽  
2015 ◽  
Vol 27 ◽  
pp. 220-248 ◽  
Author(s):  
Olga Vassilieva-Codognet

Un ours blanc nommé Blanchart apparaît à plusieurs reprises dans Renart le Nouvel, la continuation satirique du Roman de Renart que Jacquemart Gielée écrivit aux alentours de 1288. Les caractéristiques comportementales que Gielée attribue à son personnage animal, et dont il tire habilement profit tout au long de son récit, frappent par leur vérité zoologique: comme un véritable ours polaire, Blanchart se nourrit principalement de “poisson de mer” et il sait plonger aussi bien que nager sous l’eau. Nous passons en revue les sources qui ont pu être celles de l’auteur de Renart le Nouvel. Si l’ours polaire est absent des textes antiques comme des bestiaires médiévaux et qu’il est confiné à la seule Scandinavie jusqu’au XIIe siècle, il fait ensuite une apparition remarquable dans l’Europe du XIIIe siècle: on le retrouve tant dans les encyclopédies d’Alexandre Nequam, de Thomas de Cantimpré, de Barthélémy l’Anglais et d’Albert le Grand que dans les ménageries de l’empereur Frédéric II, d’Henri III d’Angleterre et de Philippe le Bel dont les animaux, probablement d’origine groenlandaise, constituent des cadeaux diplomatiques des souverains norvégiens.


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