Reinardus
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Published By John Benjamins Publishing Company

0925-4757

Reinardus ◽  
2020 ◽  
Vol 32 ◽  

Reinardus ◽  
2019 ◽  
Vol 31 ◽  

Reinardus ◽  
2019 ◽  
Vol 31 ◽  
pp. 236-251
Author(s):  
Rik Van Daele

Abstract The Phoebus Foundation, a Flemish art foundation based on Anglo-Saxon law with philanthropic objectives, founded by Fernand Huts, the CEO of the Antwerp enterprise Katoen Natie, bought in the spring of 2016 a collection of 350 Reynardian books, probably the world’s most important collection of Reynard books. In 2018, a huge Reynardian project was created around this collection, an expedition in which almost 60,000 participants made a cycling trip through the Flemish Waasland, the port of Antwerp, and Dutch Zeelandic Flanders. Along the route of this experience the visitors explored the medieval Dutch animal story Van den vos Reynaerde in a creative, playful way, accessible to a large public of families. This paper aims to detect the success factors of this event as part of the modern experience economy with the help of Alessandro Baricco’s essay The Barbarians. An Essay On the Mutation of Culture.


Reinardus ◽  
2019 ◽  
Vol 31 ◽  
pp. 164-181
Author(s):  
Gavino Scala

Résumé L’objectif de la présente contribution est d’approfondir les réflexions sur les différents types de lois dans la première traduction française (1282) du De regimine principum et de vérifier la manière dont est considéré l’animal dans ce discours politique. Le droit des animaux y est placé hiérarchiquement sous le droit naturel et il paraît intéressant d’examiner le passage de la source au volgarizzamento en fonction de ces arguments. On verra que la version française abrège fortement les argumentations philosophiques et perd souvent la densité du discours didactico-moral de la source latine. La différence entre homme et animal est l’argument du chapitre xxiii (III livre, ii partie), qui est aussi significatif d’un point de vue philologique: il représente un élément important pour mettre en lumière les rapports entre les manuscrits. Alors qu’un petit groupe de témoins omet complètement le chapitre, la majorité comporte la rubrique ainsi qu’un petit résumé avec des renvois au latin, et trois manuscrits présentent la même rubrique du groupe précédent, mais y ajoutent le texte latin du chapitre en question.


Reinardus ◽  
2019 ◽  
Vol 31 ◽  
pp. 135-163
Author(s):  
Bernard Ribémont

Résumé L’objet de cet article est de traiter, dans le corpus épique médiéval, des rapports humanité/bestialité qui peuvent apparaître dans les textes. Nous tenterons d’analyser les différents motifs qui sont en jeu ainsi que les fonctions littéraires de la mise en scène d’animaux en rapport direct avec le monde des humains. Ceci nous conduira à considérer des animaux étranges, fantastiques et merveilleux, mais aussi des êtres humains revêtant des caractéristiques ‘bestiales’. Nous croiserons ainsi certains archétypes (le géant, le monstrueux, l’hybride, etc.) parfois inattendus dans un corpus souvent considéré comme monolithique et centré sur des personnages ne devant pas (trop) sortir du cadre de la société féodale, de ses guerres et croisades.


Reinardus ◽  
2019 ◽  
Vol 31 ◽  
pp. 80-114
Author(s):  
Martin Nejedlý
Keyword(s):  

Résumé L’article retrace la représentation du renard dans les sources tchèques à travers les siècles. En partant de l’image du prince perfide de la Chronique de Kosmas (début du XIIe siècle) et du traître flagorneur dans la Chronique en vieux tchèque dite de Dalimil (début du XIVe siècle), en passant par le renard rusé des fables en tchèque et par la figure du mauvais conseiller des rois dans le miroir des princes de Smil Flaška de Pardubice (XIVe siècle), cette veine de représentation négative aboutit au XVe siècle, lors de la révolution hussite, à un portrait très défavorable de la bête rousse – aussi bien dans le camp de la reforme (La querelle de Prague et de Kutná Hora, vers 1420) que dans le camp catholique (Pavel Žídek, vers 1463). L’image change peu à peu grâce à l’œuvre de Dubravius et de Konáč de Hodiškov (XVIe siècle) et avant tout grâce aux manuels de deux jésuites du siècle suivant, Melchior Hanel et Václav Jandit, présentant le sage renard enseignant les autres animaux. L’adaptation de la matière des premières branches françaises du Roman de Renart en tchèque (par l’intermédiaire de l’allemand) date de 1845. Au XXe siècle, ses avatars aboutissent à la figure du héros (ou de l’héroïne) sympathique: la petite renarde rusée, transcrite en musique par Leoš Janáček, la Compagne malicieuse renarde de Josef Lada et le cynique et rusé « renard roux » commentant l’histoire tchèque dans la série BD culte Images de l’Histoire tchèque .


Reinardus ◽  
2019 ◽  
Vol 31 ◽  
pp. 252-268
Author(s):  
Erik Zillén

Abstract The article depicts the intense and at times unpredictable fable transfer in eighteenth-century Europe by tracing the source text of one of the most acclaimed works in Swedish fable history, Anna Maria Lenngren’s “Björndansen” [The dance of the bear]. This verse fable, published in Stockholms Posten in 1799 and bringing questions of literary quality and literary criticism into focus, was classified by the poet herself as “Original.” Twentieth-century scholars have identified a prose fable, “Björnen, Apan och Swinet” [The bear, the ape, and the swine], printed in the same daily paper in 1784 and translated from Spanish, as her probable source text. Eagerness to safeguard the poetical autonomy of Lenngren seems, though, to have restrained scholars from trying to find the Spanish original of the prose translation or to detect its author. Following the trails of French and German renderings of the Spanish fable about the dancing bear, the article demonstrates that “Björndansen” is a skilful Swedish recasting of “El Oso, la Mona y el Cerdo” [The bear, the ape, and the swine], one of the 67 verse fables in Tomás de Iriarte’s innovative Fábulas literarias (1782), a collection presenting a neoclassical poetics in the form of fable. Placing “Björndansen” within this larger international fable historical context, the article also manages, by means of comparative analysis, to throw new light on the literary devices of the Swedish masterpiece.


Reinardus ◽  
2019 ◽  
Vol 31 ◽  
pp. 115-134
Author(s):  
Jesse Russell

Abstract The animals in Edmund Spenser’s Faerie Queene have been skillfully treated as allegories, but these creatures also deserve a look from a mythological perspective. Perhaps the most important animal to begin with is the bear, which French historian Michel Pastoureau recently has explored in his monumental, The Bear: History of a Fallen King. Using many of Pastoureau’s insights (and criticizing others), we can make room for an analysis of The Faerie Queene as a text in which pre-modern and even ‘prehistorical’ images of bears meet with Early Modern views of the noble creature, demonstrating that, despite Spenser’s allegorical tendencies, the bears in The Faerie Queene still speak.


Reinardus ◽  
2019 ◽  
Vol 31 ◽  
pp. 58-79
Author(s):  
Baptiste Laïd

Résumé Le recueil de fables de Marie de France, le premier recueil de fables en français, reprend à plusieurs reprises, mais toujours dans des fables narrativement isolées, le motif de la cour du qui connaît, presque simultanément, une expansion majeure en français sous la forme du Roman de Renart. Cette métaphore politique, dans laquelle le lion-roi est entouré d’animaux incarnant divers types sociaux, s’accompagne cependant dans le recueil du développement parallèle d’une société aviaire nettement distincte de celle des quadrupèdes. C’est l’aigle qui y règne, l’autour est son sénéchal et cette cour des oiseaux est confrontée à des conflits nouveaux qui permettent d’illustrer des problématiques politiques différentes de celles de la cour des animaux. Quoique les fables qui traitent de cet autre monde, certaines antiques, d’autres entièrement nouvelles, soient éparpillées dans le recueil, elles sont néanmoins reliées par un personnel et des thèmes précis, inscrivant l’ensemble dans une pratique narrative à mi-chemin entre la fable et l’épopée animale. Un tel tissage de fables sous forme de récit discontinu est inédit dans un recueil de fables.


Reinardus ◽  
2019 ◽  
Vol 31 ◽  
pp. 182-200
Author(s):  
Claudia Tassone
Keyword(s):  

Résumé Si de nos jours l’image du chat est entourée d’ambiguïté, puisque dans l’imaginaire collectif cette bête représente d’un côté le tendre ami de l’homme, de l’autre le fidèle serviteur du diable, cela est probablement dû à l’imaginaire qu’inspire le Moyen Âge. Tel est du moins le cliché qui alimente nos représentations modernes, où le chat est souvent considéré comme le compagnon par excellence de la sorcière. À l’aide de sources du domaine juridique et démonologique, cette étude se propose donc de reparcourir la naissance et le développement du cliché du chat diabolique. On s’arrêtera sur les premières mentions du chat-diable, adoré par les hérétiques de diverses sectes, et sur les premiers procès de sorcellerie qui ont eu lieu en Suisse, dans le canton de Vaud, où le chat occupe une place de prestige parmi les animaux infernaux. On touchera aussi à la question de la métamorphose des sorcières, abordée surtout dans les traités de démonologie plus tardifs, qui a peut-être renforcé le lien déjà fort entre le chat et la sorcière d’une telle façon qu’il a pu traverser les siècles.


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