scholarly journals Caractérisation à haute résolution spatiale des tempêtes historiques en métropole : Application à la tempête zeus du 6 Mars 2017

Climatologie ◽  
2017 ◽  
Vol 14 ◽  
pp. 96-106 ◽  
Author(s):  
Jean-Michel Soubeyroux ◽  
Fabrice Dosnon ◽  
Jacques Richon ◽  
Michel Schneider ◽  
Pierre Lassegues

Une nouvelle méthode de spatialisation des rafales de vent à la résolution de 2,5 km sur la France a récemment été développée à partir des données anémométriques, des paramètres du relief et des analyses du modèle météorologique AROME pour caractériser les évènements de tempête à haute résolution spatio-temporelle. Différents indicateurs de sévérité ont été définis pour représenter les impacts des tempêtes aux différentes échelles nationale, régionale et départementale. Grâce à une reconstitution historique débutant en 1980, une nouvelle base de données de plus de 300 tempêtes a été constituée sur la France métropolitaine et mise à disposition sur internet. Ces diagnostics disponibles en temps réel ont été appliqués pour caractériser et qualifier la tempête Zeus du 6 mars 2017. Cette base de données originale permet aussi de préciser des diagnostics sur la variabilité et les effets du changement climatique sur l’aléa tempêtes et répondre aux différents besoins du secteur des assurances.

2008 ◽  
Vol 27 (7) ◽  
pp. 879-910
Author(s):  
Samia Bouzefrane ◽  
Jean-Paul Etienne ◽  
Claude Kaiser

2018 ◽  
pp. 36-41 ◽  
Author(s):  
Aurélien Despax ◽  
Christian Perret ◽  
Remy Garcon ◽  
Alexandre Hauet ◽  
Arnaud Belleville ◽  
...  

Lors des crises (sécheresses ou crues) les données hydrométriques participent directement aux processus de décision pour la gestion en temps réel de la ressource en eau et des risques mais également à l'analyse a posteriori pour le règlement des litiges. Pour pouvoir prendre des décisions cohérentes, il est essentiel de connaître l'incertitude associée aux données de débit. Si les techniques hydrométriques se sont nettement améliorées au cours des dernières décennies, l'estimation des incertitudes reste un défi pour la communauté de l'hydrométrie en l'absence d'étalon de débit en milieu naturel. Cette étude, portant sur la quantification des incertitudes des jaugeages au courantomètre, s'inscrit dans une suite de travaux récents dont la perspective vise la mise à jour potentielle de la norme ISO 748. Une méthode de propagation analytique des incertitudes, nommée Flaure, est exposée dans cet article. Elle permet de pallier les inconvénients des méthodes existantes et vise l'objectivation des différentes sources d'incertitude. Une attention particulière est portée au terme prépondérant u'm d'incertitude due à l'intégration latérale des profils de vitesse et de profondeur. Grâce à l'étude de jaugeages de référence à haute résolution latérale, un lien a été établi entre les erreurs d'interpolation latérale et un indice de qualité d'échantillonnage calculable pour tout jaugeage réalisé au courantomètre.


2019 ◽  
Vol 67 ◽  
pp. S129
Author(s):  
C. Campion ◽  
R. Vatrinet ◽  
M. Bererd Camara ◽  
J. McCullough ◽  
K. Awuondo ◽  
...  

2021 ◽  
pp. 33-51
Author(s):  
S. PIEL ◽  
D. NEYENS ◽  
A. PENASSO ◽  
J. SAINTE-MARIE ◽  
F. SOUILLE

Le barrage d’Arzal est un ouvrage clé pour la gestion des niveaux sur le bassin de la Vilaine aval et une réserve d’eau douce alimentant la plus importante unité de production d’eau potable de Bretagne. Cette réserve est multi-usage et peut engendrer des conflits complexes à gérer, notamment en période de sécheresse. Le barrage est équipé d’une écluse, entraînant des intrusions d’eau de mer lors des éclusées, et d’un système de siphons, permettant de capter la majeure partie des eaux salées parasites et de les rediriger vers l’estuaire. Cependant, en étiage, une fraction d’eau salée peut remonter dans le plan d’eau et dégrader la qualité de l’eau à la prise d’eau de l’usine. Dans un contexte de changement climatique, les périodes de sécheresse ainsi que les conflits d’usage pourraient devenir plus intenses. L’amélioration des connaissances des phénomènes complexes de diffusion des eaux salées en amont du barrage permettrait de piloter au mieux l’ouvrage, en validant ou identifiant des pratiques de gestion. L’étude de solutions de limitation transitoires « simples » pourrait également permettre d’optimiser cette gestion. Le projet transversal avec quatre parties prenantes (EPTB Vilaine, imaGeau, Saur et Inria), réalisé de 2016 à 2018, a permis de répondre à ces objectifs. Les résultats de cette étude montrent l’importance des outils de mesure de salinité en continu innovants en temps réel pour l’aide à la décision de restrictions de certains usages si la ressource est menacée, via un retour d’expérience sur trois ans de mesures. Il montre également l’utilisation et la valorisation de la donnée, en mode prédictif, via la construction d’un modèle mathématique 3D de diffusion de la salinité, intégrant l’ensemble des ouvrages. La modélisation a également permis de simuler et d’étudier les performances de solutions de limitation des phénomènes de remontées d’eaux salées afin de choisir la mieux adaptée.


2020 ◽  
pp. 37-44
Author(s):  
François Tilmant ◽  
Pierre Nicolle ◽  
François Bourgin ◽  
François Besson ◽  
Olivier Delaigue ◽  
...  

De nombreux usages de l'eau peuvent être fortement impactés par les pénuries d'eau (eau potable, irrigation, hydroéléctricité...). Il est donc nécessaire d'anticiper les périodes d'étiage afin d'améliorer la gestion de l'eau. Ceci est renforcé par la perspective d'étiages futurs plus sévères dans le contexte du changement climatique. Cinq institutions françaises ont développé un outil opérationnel de prévision des bas débits, PREMHYCE. Il est testé en temps réel sur une centaine de bassins versants de France métropolitaine depuis 2017. PREMHYCE comprend cinq modèles hydrologiques qui peuvent être calés sur des bassins versants jaugés et assimilent les dernières observations de débit. Les prévisions de débits sont émises jusqu'à un horizon de 90 jours selon l'approche Ensemble Streamflow Prediction (ESP) (données météorologiques historiques utilisées comme ensemble de scénarios d'entrée). Ces données météorologiques (précipitations, évapotranspiration et température) sont issues de la réanalyse SAFRAN journalière de Météo-France, sur la période 1958–2018. Les performances de l'outil sont analysées sur les étiages 2017–2018 pour 38 bassins versants sur lesquels les prévisions sont disponibles pour tous les modèles. Ces derniers ont montré des capacités d'anticipation de l'ordre de 40 jours en moyenne. La plupart des modèles présentent une précision satisfaisante pour prévoir les bas débits à courte échéance (j + 7).


Author(s):  
Bénédicte GUERINEL ◽  
Frédéric BOUCHETTE ◽  
Olivier LOBRY ◽  
Dominique ASTRUC ◽  
Pascal AZERAD ◽  
...  

Author(s):  
Robin Mainieri ◽  
Christophe Corona ◽  
Nicolas Eckert ◽  
Jérôme Lopez-Saez ◽  
Franck Bourrier

Depuis deux décennies, de nombreuses publications scientifiques ont mis en évidence les impacts du changement climatique sur la fréquence des chutes de pierres dans les parois englacées de haute altitude. À plus basse altitude, les inventaires rares et incomplets existants n’ont pas permis d’identifier un impact significatif de l’augmentation des températures. Dans ce travail, nous avons utilisé une approche dendrogéomorphologique, basée sur l’étude des perturbations dans les cernes de croissance des arbres, pour reconstituer l’activité passée des chutes de pierres sur deux versants forestiers des Préalpes françaises calcaires (massifs du Vercors et du Diois). Les incertitudes liées à la diminution du nombre d’arbres dans le temps ont été précisément quantifiées grâce à un inventaire forestier exhaustif et à une cartographie à haute résolution du peuplement forestier. En accord avec la littérature, la comparaison des reconstitutions dendrogéomorphologiques avec les réanalyses météorologiques SAFRAN montre que les précipitations estivales et les évènements pluvieux intenses sont les principaux facteurs qui conditionnent l’activité de l’aléa sur les deux sites. En revanche, aucun impact significatif des températures ou des cycles de gel–dégel n’a pu être détecté. À l’échelle décennale (60 dernières années), nous expliquons l’augmentation apparente de l’activité des chutes de pierres depuis 1959 dans le Vercors par la recolonisation forestière rapide de la parcelle étudiée au cours des dernières décennies et par une sur-représentation des jeunes arbres, plus sensibles aux impacts. Dans le massif du Diois, l’absence de tendance dans la reconstitution dendrogéomorphologique au cours des dernières décennies suggère que le réchauffement climatique n’a pas eu d’impact sur la fréquence de l’aléa à basse altitude. Cependant, le nombre réduit de sites et la robustesse limitée des analyses statistiques développées suggèrent que ces résultats doivent être interprétés avec prudence et devront nécessairement être répliqués dans le futur afin de conclure définitivement quant à l’absence de réponse au réchauffement de l’aléa rocheux dans les zones de basse altitude des préalpes calcaires.


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