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455
(FIVE YEARS 45)

H-INDEX

11
(FIVE YEARS 1)

2021 ◽  
Vol 37 (12) ◽  
pp. 1108-1115
Author(s):  
Anaïs Bécot ◽  
Maribel Lara Corona ◽  
Guillaume van Niel

Les vésicules extracellulaires interviennent dans un nombre croissant de processus physiopathologiques et constituent des outils cliniques prometteurs pour le diagnostic et le traitement de diverses maladies. Leur petite taille a longtemps entravé leur étude in situ, ce qui a limité leur caractérisation in vivo et leur utilisation en clinique. Les avancées récentes en imagerie permettent à présent d’examiner et de suivre les vésicules extracellulaires dans différents modèles animaux, en temps réel et à l’échelle de la vésicule unique. Le poisson zèbre apparaît notamment comme un organisme modèle pertinent pour explorer le cycle de vie de ces vésicules in vivo et évaluer leurs potentialités thérapeutiques.


2021 ◽  
Vol 1 (8) ◽  
pp. A85
Author(s):  
Romain Salle ◽  
Constance Mayslich ◽  
Philippe Grange ◽  
Valentin Leducq ◽  
Guillaume Ollagnier ◽  
...  

2021 ◽  
Vol 47 (11) ◽  
pp. 531-537
Author(s):  
Nnamdi Ndubuka ◽  
Braeden Klaver ◽  
Sabyasachi Gupta ◽  
Shree Lamichhane ◽  
Leslie Brooks ◽  
...  

Contexte : Le taux d’incidence de la tuberculose chez les Premières Nations du nord de la Saskatchewan vivant dans les réserves est 1,5 fois plus élevé que la moyenne nationale. En décembre 2018, un membre de l’une de ces communautés a été diagnostiqué avec une tuberculose avec un frottis positif 4+, ce qui a déclenché une enquête sur l’éclosion. Objectifs : Décrire la réponse de la santé publique à l’enquête sur l’éclosion de tuberculose et mettre en évidence les facteurs de risque associés à la transmission de la tuberculose dans le nord de la Saskatchewan; et souligner la pertinence de l’outil de recherche des contacts basée sur les réseaux sociaux dans la gestion des éclosions. Méthodes : L’analyse descriptive comprenait les cas de tuberculose active et les cas d’infection tuberculeuse latente (ITL) liés au cas index par une recherche des contacts. Les données ont été recueillies à partir des cas de tuberculose active. Des analyses statistiques ont été effectuées et une analyse des réseaux sociaux a été réalisée en utilisant les lieux de résidence comme points de contact entre les cas. Résultats : Au total, huit cas de tuberculose active et 41 cas d’ITL ont été identifiés dans le cadre de cette éclosion entre décembre 2018 et mai 2019. La moitié des cas (4/8) étaient âgés de 25 à 34 ans, et cinq d’entre eux avaient un frottis négatif. Un tiers des personnes atteintes d’ITL étaient âgées de 15 à 24 ans, et environ la moitié d’entre elles ont obtenu un résultat positif au nouveau test cutané à la tuberculine (TCT). Les facteurs de risque couramment rapportés pour les cas de tuberculose et d’ITL étaient : la consommation d’alcool, le tabagisme, la consommation de marijuana, une infection tuberculeuse antérieure et être en situation d’itinérance. L’analyse des réseaux sociaux a indiqué une relation entre l’augmentation de la centralité du nœud et le fait de devenir un cas actif. Conclusion : La recherche en temps réel de contacts basée sur les réseaux sociaux, utilisée dans le cadre de la recherche active de cas, a été très efficace pour identifier les cas, et le soutien infirmier renforcé, les cliniques mobiles et la radiographie mobile ont bien fonctionné comme moyen de confirmer les cas et de proposer un traitement. Les éclosions de tuberculose dans les communautés des Premières Nations du nord de la Saskatchewan vivant dans les réserves sont favorisées par des facteurs propres à la population. Les efforts visant à mettre en œuvre des interventions adaptées au contexte sont primordiaux pour gérer les éclosions de tuberculose et prévenir leur transmission future.


2021 ◽  
Vol N° 416 (9) ◽  
pp. 38-39
Author(s):  
Vincent Grimault
Keyword(s):  

2021 ◽  
Vol 33 (3) ◽  
pp. S55
Author(s):  
Alexandr Gish ◽  
Thierry Onimus ◽  
Arthur Durand ◽  
Julien Goutay ◽  
Benjamin Hennart ◽  
...  
Keyword(s):  

2021 ◽  
Vol 6 (6) ◽  
pp. 87-102
Author(s):  
O. CAGNARD ◽  
E. ALOCHE ◽  
F. NAKACHE-DANGLOT ◽  
A. DECAMPS ◽  
D. NEUZERET ◽  
...  
Keyword(s):  
Ex Situ ◽  

Comment peut-on mettre en lumière et discriminer les pollutions dues aux micropolluants en sortie de stations d’épuration ? Les mesures physico-chimiques en continu sur le terrain ainsi que les mesures chimiques en laboratoire ne rendent pas compte de la réalité de la pollution dite diffuse due aux micropolluants. Trois types de bioessais ou biocapteurs ont été testés, de juillet 2019 à mars 2020, sur la station d’épuration de Saint-Fons (Rhône, France) afin de déterminer ce qu’ils peuvent apporter à la surveillance de la qualité des eaux usées traitées : les bancs d’expérimentation ex situ travaillant à l’aide de populations de gammares et deux capteurs en continu innovants, un capteur microbien mettant en oeuvre une communauté bactérienne endogène et une station de biosurveillance dont le principe repose sur une base multiespèce (crustacés, gastéropodes et sangsues). Ce type de mesures offre clairement une complémentarité aux analyses chimiques. Ils permettent de rendre visibles des stress biologiques sur des périodes prolongées ou bien en temps réel. Les capteurs physico-chimiques offrent des réponses globales, mais n’ont pas une sensibilité suffisante pour détecter une pollution diffuse. Les analyses chimiques sur les prélèvements moyens 24 heures ne donnent pas de réponse pertinente. Sans biocapteur, la surveillance analytique et instrumentale actuelle des stations d’épuration ne permet pas d’évaluer les impacts biologiques dus aux micropolluants, sur la vie aquatique. Ces tests montrent les aspects bénéfiques d’un traitement tertiaire dédié à la lutte contre les micropolluants, et la pertinence d’une biosurveillance des eaux rejetées dans les milieux naturels. Les prochaines recherches visant à accélérer le déploiement de ce type d’outil devront être axées sur la discrimination du type de pollution détectée.


2021 ◽  
Vol 47 (04) ◽  
pp. 236-244
Author(s):  
Anthony Li ◽  
Stéphanie Parent ◽  
Azim Kasmani ◽  
T Hugh Guan ◽  
Kieran Moore

Contexte : Pendant la pandémie de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19), l’Ontario a créé un plan de réouverture de l’économie en trois phases. Des éclosions étaient attendues à chaque phase. Une semaine après la phase deux de réouverture dans la région de l’administration provinciale de santé publique de de Kingston, Frontenac, Lennox et Addington, un cas positif a été signalé après trois semaines sans nouveau cas de COVID-19. L’objectif de ce rapport est de décrire cette éclosion de la COVID-19, déclarée dans un établissement de services personnels, et l’intervention de la santé publique pour contenir cette éclosion. Méthodes : L’enquête sur l’éclosion a porté sur tous les cas de COVID-19 survenus dans la région de Kingston, Frontenac, Lennox et Addington entre le 20 juin 2020 et le 3 juillet 2020. Des inspecteurs et des infirmières en Santé publique ont été rapidement déployés pour inspecter l’ESP. Une approche multimodale des dépistages à haut volume a impliqué des centres d’évaluation fixes, des capacités de dépistage au volant et des dépistages ciblés sur le site de l’éclosion. Les tests de dépistage ont été effectués par une amplification en chaîne par polymérase en temps réel au laboratoire local de Santé publique Ontario. Résultats : Trente-sept cas ont été liés à cette éclosion : 38 % par exposition directe à l’ESP; 32 % par contact familial; et 30 % par contact social et professionnel. Un événement de supercontamination a contribué à 38 % du total des cas. La majorité des cas se situaient dans les quintiles inférieurs ou moyens lorsque l’on analysait la difficulté matérielle. Les taux de dépistage ont été multipliés par quatre par rapport aux semaines de référence précédentes en réponse aux messages médiatiques et aux messages de Santé publique, ce qui a entraîné un faible pourcentage de positivité. Conclusion : L’interaction entre les dépistages intensifs et accessibles, la rapidité d’exécution en laboratoire, la recherche des contacts dans les 24 heures suivant l’obtention de résultats de laboratoire positifs conformément aux normes provinciales, une communication publique fréquente, les inspections rapides, l’auto-isolement et le port obligatoire du masque ont permis de stopper l’éclosion. Des inspections ou des autovérifications doivent être exigées dans tous les ESP avant la réouverture et les responsables de la gestion des éclosions doivent travailler avec les ESP pour réduire la possibilité d’événements de supercontamination.


Author(s):  
Vincent Bodart ◽  
Alexandre Ounnas

Parmi les principaux indicateurs macroéconomiques, le chiffre de croissance trimestrielle du PIB permet d’évaluer l’évolution récente de la situation économique générale d’un pays. Pour cette raison, ce chiffre constitue une source d’information précieuse pour guider les choix des acteurs économiques, notamment en ce qui concerne les décisions de politiques budgétaires et monétaires. Il s’avère cependant que les données de croissance trimestrielle du PIB ne sont disponibles qu’avec un certain délai. Dans le cas de la Belgique, une estimation préliminaire (dite estimation «flash») de la croissance économique pour un trimestre donné est publiée par l’Institut des Comptes Nationaux (ICN) environ 30 jours après la fin de ce trimestre. Un chiffre plus définitif, basé sur des données plus tangibles, est ensuite publié 60 jours après la fin du trimestre. Du fait de ces délais de publication, des méthodes ont été développées dans le but de produire un estimateur de la croissance du PIB en temps réel, appelé dans le jargon estimateur «nowcasting», qui soit suffisamment précis pour être utile à la prise de décision des acteurs économiques. Ces méthodes de «prévision en temps réel» sont aujourd’hui largement utilisées pour produire des estimations très précoces du PIB. Ce numéro de Regards économiques présente ces méthodes, et en donne une application pour la zone euro, la Belgique et la Wallonie. Une application concrète concerne la prévision de croissance du PIB pour le premier trimestre 2021. Ainsi, sur base des statistiques disponibles à la fin mars, nous obtenons une prévision de la croissance trimestrielle du PIB de + 0,2 % pour la zone euro, de + 1,0 % pour la Belgique et de + 0,7 % pour la Wallonie. Dans le cas de la Wallonie, nous produisons à partir de ces méthodes des données trimestrielles de croissance du PIB, lesquelles n’existent pas pour l’instant. Ainsi, pour 2020, la croissance économique de la Wallonie est estimée à - 4,1 % au 1er trimestre, 12,6 % au 2ème trimestre, + 9,1 % au 3ème trimestre et + 0,1 % au 4ème trimestre. Pour la Belgique, les données de croissance correspondantes, lesquelles sont déjà disponibles, sont de - 3,4 % au 1er trimestre, - 11,8 % au 2ème trimestre, 11,6 % au 3ème trimestre et - 0,2 % au 4ème trimestre. La croissance annuelle de la Wallonie pour 2020 est estimée à - 8,8 %, un chiffre inférieur à celui publié pour la Belgique (- 6,3 %).  


2021 ◽  
Author(s):  
Samuel JJean Sender
Keyword(s):  

Pour les virus respiratoires, c’est l’immunité profonde, c’est-à-dire la réduction de la sévérité des infections virales, qui mesure le chemin parcouru vers la phase endémique. La sévérité pourrait se mesurer de manière continue comme ratio entre les nouvelles formes sévères (hospitalisations, décès) et les nouvelles infections, si une mesure fiable et continue des nouvelles infections existait, ce qui n’est pas le cas.Nous nous basons sur la théorie immunologique pour construire un indicateur de progression de l’immunité profonde dans la population. Cet indicateur, basé sur la déformation de la structure d’âge des hospitalisations Covid, est construit en temps réel et tient compte de l’impact du passage du temps, des variants et de la vaccination.Nous montrons que plus des deux tiers du chemin qui caractérise le passage à l’endémie du Sars-CoV2 a été parcouru, avec une progression des deux-tiers de l’immunité profonde chez les 30-60 ans. La mesure de la progression de l’immunité profonde dans les autres classes d’âge est moins fiable, mais aussi moins pertinente car :-Les moins de 30 ans avaient virtuellement tous acquis avant la première vague une immunité croisée profonde par exposition aux coronavirus endémiques. Leur immunité ne peut pas progresser de manière marquée.-L’immunité des plus de 60 ans n’étant dans pas robuste, la mesure de sa progression est hasardeuse ; l’immunité dans cette classe d’âge est appelée à être renforcée par la vaccination.Notre indicateur et la théorie immunologique sous-jacente permettent d’expliquer les développements récents des caractéristiques de l’épidémie : circulation et sévérité saisonnière, une plus forte circulation chez les plus jeunes, et statistiques globales de mortalités qui sont redescendues vers les moyennes saisonnières de long-terme.


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