scholarly journals Motifs de consultation des patients dans le Service d'Odontostomatologie de l'Hopital de Kayes en 2018, Mali

2020 ◽  
Vol 10 (1) ◽  
pp. 79-83
Author(s):  
Daouda Berthé

Introduction : La cavité buccale peut être le siège de nombreuses pathologies bucco-dentaires responsables de douleurs, de gêne fonctionnels et esthétiques pouvant motiver une consultation dans un service d'odontostomatologie. Au Mali, les données épidémiologiques sur la santé bucco-dentaire de la population de Kayes sont rares et les données sur les motifs de consultation dans les structures cliniques de prise en charge sont presque inexistantes. L'objectif était de déterminer les différents motifs de consultation pour lesquels les patients sollicitent le service d'odontostomatologie et le type de couverture maladie de l'hôpital de Kayes. Méthodologie : Il s'agissait d'une étude transversale descriptive menée auprès des patients ayant consulté le service d'odontostomatologie de l'hôpital de Kayes entre le 1 er janvier 2018 et le 31 décembre 2018. Les données ont été extraites du logiciel hôpital management system de l'hôpital de Kayes (HMS) ; qui a servi de base pour l'enregistrement des données. Résultats : Parmi les 2526 patients ayant sollicité le service, 1938(76,72%) ont été inclus dans l'étude. Le sexe féminin était plus représenté avec 1094 (56,45%). La tranche d'âge de 15 à 44 ans était la plus représentée 1003 (66,16). Les principaux motifs de consultation étaient : la douleur 1516 (78,22%), la prothèse les prothèses dentaires 106(5,47%), la mobilité dentaire 67(3,46%), les soins dentaires conservateurs 56 (2,89%), les traumatismes bucco-dentaires 54 (2,80%), les pathologies infectieuses 48(2,48%), les consultations de routine 28(1,45%), le saignement buccal 25(1,29%), les lésions buccales 15(0,77%), l'halitose 8(0,4%) et autres (dyschromie, sécheresse buccale, malposition dentaire, corps étranger inter dentaire, esthétique) 13(0,67%). Conclusion : Nos données suggèrent que la douleur constitue le principal motif de consultation au service d'odontostomatologie de l'hôpital de Kayes.

2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 563-563
Author(s):  
P.-Y. Sarron ◽  
N. Marzouk ◽  
V. Camus ◽  
P. Gaillard ◽  
W. El-Hage

Nous relatons l’histoire clinique de monsieur J., âgé de 40 ans et pris en charge à la Clinique Psychiatrique Universitaire du CHRU de Tours depuis 1998. Il souffre d’une schizophrénie paranoïde. Il est traité par palipéridone LP 150 mg. Il bénéficie d’un suivi complémentaire en addictologie du fait d’une comorbidité addictive de type polytoxicomanie sevrée avec un traitement substitutif (chlorhydrate de méthadone 100 mg/j) et d’un TDAH traité par méthylphénidate chlorhydrate LP 80 mg/j. En novembre 2013, nous notons l’apparition soudaine d’une nouvelle thématique délirante, « j’ai un micro-émetteur sous la peau », coïncidant avec une majoration de la consommation de cannabis. Nous évoquons une recrudescence délirante chez un patient qui présente depuis des années un délire polymorphe à thématique principale mystique. « On remonte jusqu’à Jésus dans ma généalogie, etc ». À l’examen clinique, nous découvrons une masse distincte à l’endroit désigné par le patient comme lieu du micro-émetteur implanté. L’exploration anamnestique ne retrouve aucun élément en faveur d’un corps étranger sous-cutané. L’échographie pelvienne confirme la présence d’une masse sans orientation étiologique possible. Une tomodensitométrie pelvienne est alors recommandée, et permet d’authentifier la présence d’un corps étranger sous-cutané. Après notre insistance auprès de la famille, la mère retrouve dans le dossier médical de son fils un accord de consentement pour une prise en charge en addictologie alors qu’il était mineur (16 ans), avec pose d’un implant sous-cutané de disulfirame (retiré du marché français en 1997). Ceci a permis de mettre fin à l’errance diagnostique entre production délirante et réalité d’un implant sous-cutané de disulfirame oublié et vieux de 24 ans. Cette vignette clinique illustre la complexité de la clinique psychiatrique et souligne l’importance d’une écoute attentive et singulière de chaque patient.


2018 ◽  
Vol 35 (3) ◽  
pp. 342-346 ◽  
Author(s):  
M. Isnard ◽  
E. Hullo ◽  
Y. Robert ◽  
C. Piolat ◽  
C. Durand ◽  
...  

2014 ◽  
Vol 29 (S3) ◽  
pp. 587-588
Author(s):  
A. Le Boudec

De longue date, le psychologue de liaison occupe une place importante dans l’évaluation et l’accompagnement du patient bénéficiant d’une transplantation cardiaque. La nature de cette évaluation tend toutefois à évoluer devant la spécificité des problématiques psychiques posées par l’implantation de nouveaux dispositifs d’assistance cardiaque, comme l’assistance ventriculaire gauche ou le cœur artificiel total.Une partie de l’évaluation psychologique paraît transposable aux patients bénéficiant de ces avancées techniques. En effet, on portera une égale attention aux ajustements psychiques du patient devant l’évolution grave de sa maladie (capacité à intégrer les pertes, vécu de la dépendance, ressources psychiques et mécanismes de défense), à la qualité de l’investissement du projet chirurgical, à la qualité du soutien social et aux répercussions de la maladie sur la dynamique familiale. De même, au regard des nombreuses contraintes thérapeutiques futures, on évaluera les zones de vulnérabilité potentielles liées à l’histoire du patient, à son fonctionnement de personnalité et ses antécédents psychopathologiques, ainsi qu’à la qualité de son observance thérapeutique, fondamentale dans le suivi ultérieur.Toutefois, la question de l’intégration du corps étranger et du rejet sera traitée différemment selon que le patient bénéficie d’un « organe vivant » ou d’une prothèse entièrement mécanique. Si la transplantation cardiaque « relie psychiquement » le patient à un donneur vivant puis décédé, support de nombreuses projections, qu’en est-il de celui qu’on « dépossède » de son précieux organe au profit d’une machine, dont une partie demeure visible et qui nécessite une prise en charge technique constante ? De même, quelles sont les angoisses suscitées par ces différents dispositifs, chez le patient lui-même, mais également chez ses proches ?


2019 ◽  
Vol 54 (2) ◽  
pp. 57-68
Author(s):  
C. Gautreau ◽  
C. Rodier ◽  
G. Rivière ◽  
E. Gaillard ◽  
C. Layssol ◽  
...  

2019 ◽  
Vol 33 ◽  
Author(s):  
Olfa Fekih ◽  
Mariem Touati ◽  
Hsouna Mehdi Zgolli ◽  
Sonya Mabrouk ◽  
Omar Haj Said ◽  
...  

2016 ◽  
Vol 83 ◽  
pp. A162
Author(s):  
M. Miladi ◽  
A.A. Lahmar ◽  
K. Habboubi ◽  
M.A. Kedous ◽  
M. Abdelkafi ◽  
...  

2020 ◽  
Vol 7 (2) ◽  
pp. 194-196
Author(s):  
Kandjoka Jean Claude Seza ◽  
◽  
Cheikh Ahmédou Lame ◽  
Birame Loum ◽  
Leonard Bivahagumye ◽  
...  

Introduction. Les plaies pénétrantes du cou par flèche, quoique rares maintenant, peuvent être rencontrées dans certaines zones rurales de pays en développement, où l’accès aux soins hospitaliers demeure difficile. Observation. Nous rapportons le cas d’un patient congolais de 40 ans qui a consulté pour suppuration cervicale profonde, six mois après un traumatisme du cou par une flèche artisanale. L’exploration chirurgicale, après traitement antibiotique, a permis d’extraire le corps étranger vulnérant. L’évolution était favorable. Conclusion. Les plaies pénétrantes du cou par flèche artisanale nécessitent une prise en charge hospitalière précoce et adéquate par une équipe chirurgicale expérimentée afin d’éviter des suites compliquées voire désastreuses.


2018 ◽  
Vol 17 (132) ◽  
pp. 16-19
Author(s):  
Laurence Foix-L’hélias ◽  
Pascal Boileau
Keyword(s):  

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