scholarly journals Le bonheur collectif : Une approche-population au bien-Être subjectif est-elle possible?

2017 ◽  
Vol 38 (1) ◽  
pp. 225-236
Author(s):  
Liesette Brunson

Il y a un intérêt croissant pour l’utilisation d’indicateurs de bien-être subjectif pour le monitorage au niveau des populations et pour l’évaluation des politiques sociales. Les indicateurs collectifs de bien-être subjectif fournissent des informations sur la qualité de vie qui complètent d’autres indicateurs sociaux et économiques. Des recherches récentes mettent l’accent sur les conditions sociales qui contribuent au bien-être. Que disent les recherches sur une approche-population pour la promotion du bien-être? Une telle approche est-elle pertinente pour les psychologues? Cet article vise à donner un aperçu non exhaustif de la littérature qui traite des indicateurs de bien-être subjectif et de leurs implications possibles pour les politiques sociales et les interventions au sein de la population.

2019 ◽  
Vol 6 (1) ◽  
pp. 8-10
Author(s):  
Asma BOUDERSA ◽  
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Nassima KOUADRI ◽  
Hanane DJEDI ◽  
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La maladie cancéreuse est parmi les plus riches pathologies en matière de symptomatologie clinique ; cela est dû au cancer lui-même (sa localisation, sa taille, son aspect, son extension etc.), à ses traitements (chimiothérapie, radiothérapie, chirurgie etc.), ou aux complications qu’elles engendrent notamment les métastases. Certains de ses symptômes sont évidents et même alarmants, à titre d’exemple la douleur ou les vomissements qui poussent le praticien, face aux plaintes des patients, à prescrire en parallèle des traitements symptomatiques. Par contre, il y a des signes moins évidents qu’on passe à côté tels que la fatigue cancéreuse, considérée comme le symptôme le plus fréquent et passe même avant la douleur, mais malheureusement souvent négligées en raison du mode silencieux et insidieux de son installation. Dans cet article, nous allons essayer d’attirer l’attention sur ce symptôme fantôme, ainsi que de montrer l’importance de le connaitre et de le soigner afin d’éviter son retentissement grave sur la qualité de vie des patients cancéreux.


2007 ◽  
Vol 18 (2) ◽  
pp. 87-108 ◽  
Author(s):  
Ronald G. Bell ◽  
Pierre Beauséjour ◽  
Joanne Haddad
Keyword(s):  

RÉSUMÉ Un échantillon d'instruments de mesure de la qualité de vie est passé en revue pour les lecteurs qui veulent en déterminer la pertinence dans l'évaluation de services de psychiatrie. Tous les instruments sont explorés selon la manière d'y traiter amis et membres de la famille. Les instruments sont aussi évalués suivant leur position sur trois questions théoriques: l'utilisation des indicateurs objectifs et subjectifs de la qualité de vie; l'inclusion des états positifs de bien-être dans l'instrument de mesure; et le point de vue de l'instrument mesurant la qualité de vie. Chacune de ces questions est présentée. Position des auteurs: les indicateurs objectifs et subjectifs se complètent; il y a de grands avantages à mesurer les états positifs de bien-être tout comme les états négatifs; tous les points de vue sont valables, et il y a un risque à accepter un point de vue particulier, surtout d'une autre personne, comme standard de définition.


2014 ◽  
Vol 1 (1) ◽  
Author(s):  
Corinne Isnard Bagnis ◽  
Celine Khaldi

Introduction : Les patients vivant avec une maladie rénale chronique expriment une franche altération de leur qualité de vie. Parmi les éléments impactant ces résultats, le stress chronique lié à la maladie et ses traitements et la douleur sont des plaintes très prévalentes et insuffisamment prises en charge. Cette étude évalue l'impact de la participation de patients insuffisants rénaux chroniques à un programme de gestion du stress par la méditation de pleine conscience (développé aux USA il y a plus de 25 ans par J. Kabat Zinn).Patients et Méthodes : L’enquête s’est concrétisée par la réalisation d’un dispositif « d’observation participante » par une sociologue au sein d’un programme MBSR (meditation-based-stress-reduction program) mis en place dans un service de néphrologie et la réalisation d’une enquête longitudinale : suivi des patients après la formation réalisés dans le cadre de « récits de vie ». Les résultats sont qualitatifs et portent sur la gestion du stress, la capacité à prendre soin de soi et à se mettre en posture de résilience.Résultats : Les premiers résultats permettent de rendre compte d’une amélioration des compétences des patients dans la gestion du stress, dans leur capacité à prendre soin d’eux, à anticiper les difficultés liées à leurs pathologies et à développer des mécanismes de compensation. L’enquête permet aussi de rendre compte d’une amélioration dans le vécu des malades du système de soin et une vision plus positive de l’hôpital et du rapport avec les soignants.Discussion et Conclusion : Les programmes d'education thérapeutique peuvent s'enrichir d'interventions pédagogiques orientées vers l'acquisition de compétences necessaires au maintien de soi en vie avec la maladie. L'amélioration de la gestion du stress par la méditation de pleine conscience pourrait être un moyen d'améliorer la qualité de vie des patients et en tous cas de diminuer le stress perçu.


Author(s):  
Marian Deutschman

RÉSUMÉLa cohorte visée du texte de Giordano et Rich intitulé, The Gerontologist as an Administrator, est l'administrateur actuel ou futur des services à la personne et des programmes de santé adaptés en fonction des personnes âgées. Étant donné que l'American Health Care Administration fait rapport qu'il y a un besoin immédiat de plus de 100 000 professionnels dans les maisons de santé pour remplir les postes au plus bas de l'échelle hiérarchique et pour contrer la baisse des administrateurs brevetés, ce livre est à point. L'inquiétude est qu'il n'y aura pas suffisamment de brevetés pour remplacer les administrateurs qui quittent le métier ou se retirent.De nos jours, il y a plusieurs préoccupations sur la qualité de vie des personnes âgées de notre société et les occasions qui se présentent pour de nouveaux modèles qui pourraient complètement transformer les soins de longue durée. Afin de répondre à ce défi, le gérontologue, en tant qu'administrateur de ces organismes, doit démontrer ses qualités de leadership et de gestion en plus de ses connaissances du domaine. Ce livre examine le sujet admirablement et à profondeur.


2005 ◽  
Vol 23 (3) ◽  
pp. 285-292 ◽  
Author(s):  
André Billette

Aux grands projets de la Révolution tranquille ont succédé, avec la crise, des problèmes d'intendance. Aujourd'hui, nous assistons à des tentatives de planifier le temps de travail en vue d'une gestion plus « scientifique » ou moins coûteuse. Ce qui ne va pas sans d'énormes résistances ni sans le boycottage des syndicats. Crise du temps industriel. Crise de son extension dans la bureaucratie. Il y a en somme, depuis le début de l'ère industrielle, une sorte de confrontation entre une conception rationnelle ou scientifique du temps de travail, d'une part ; et de l'autre, le temps tel que vécu, tel que valorisé ou symbolisé par les différents groupes. Le temps est ainsi devenu un enjeu social. Il peut être opportun de réfléchir à cet enjeu en un temps où la mode est à la qualité de vie au travail (QVT). Le congrès international de Toronto sur la QVT et les années 80, en septembre 1981, a présenté un ensemble d'expériences dans divers pays. Ce qui frappe, c'est que ces expériences portent sur les conditions les plus faciles à changer et connaissent des succès très relatifs. Pourquoi ? Aucune firme ne remet en cause le temps industriel. On peut ne pas être étonné de la chose. Mais, peut-on penser, tant que le temps planifié et les cadences ne seront pas ralentis ou modifiés, la plupart des expériences de QVT tourneront court. Le temps est un enjeu majeur.


2005 ◽  
Vol 7 (1-2) ◽  
pp. 23-35 ◽  
Author(s):  
Léon Dion

Il y a moins de dix ans, les intellectuels étaient d'avis que la société québécoise était parvenue à un moment critique de son existence. Nombre d'entre eux se groupaient dans le Rassemblement des forces démocratiques. Leur diagnostic était des plus déprimants : (( stérilité » de l'esprit, « monolithisme » de la pensée, « omniprésence » de la droite, bref, le corps social tout entier, selon eux, était menacé de mort. Aujourd'hui, cependant, les intellectuels définissent la situation d'une manière bien différente : ils parlent généralement de « dynamisme », de « croissance » et de « révolution ». Comment expliquer cette étonnante volte-face des états d'esprit en si peu de temps ? L'observation un peu attentive des faits nous amène à conclure que les conditions sociales, bien qu'elles aient évolué dans ce court intervalle, ne sont pas fondamentalement aussi différentes que l'antinomie des slogans qui servent à les caractériser ne le laisse supposer. Le contraste des perceptions paraît tenir surtout à des facteurs psychologiques. Il y a dix ans, le Québec touchait à la fin d'une longue ère de conservatisme politique : l'impression d'immobilisme social et intellectuel s'en trouvait amplifiée ; aujourd'hui, nous venons d'entrer dans une ère de progressisme politique : la conscience du changement social et intellectuel s'en trouve accrue. Inversement, l'ampleur de l'évolution dans certains secteurs était alors méconnue tandis qu'aujourd'hui on sous-estime souvent l'importance des foyers de conservatisme. Une enquête un peu poussée, menée en 1958 par l'Institut d'éducation des adultes auprès de différents milieux, révélait chez les membres d'associations les plus diverses, en même temps qu'une conscience aiguë de l'emprise du traditionalisme, l'adhésion à des normes démocratiques élevées de même qu'aux valeurs propres à la civilisation moderne. Par contraste, le débat sur le Bill 60, moment critique de l'évolution récente, manifesta la fermeté de l'emprise des convictions anciennes sur un grand nombre d'associations et d'individus. Au delà des apparences, aujourd'hui comme il y a dix ans, la divergence des aspirations et des mentalités parmi les agents sociaux est intense. Dans les deux cas, cependant, par suite d'une disposition d'esprit particulière, on magnifie dans les perceptions globales un aspect de la situation idéologique et on réduit l'importance de l'autre aspect. Comment rendre compte de ce comportement insolite ? Peut-on aller au delà de l'explication psychologique élémentaire que je viens d'esquisser ? Le problème posé peut se formuler ainsi : comment se fait-il que le stock des idéologies dont dispose la société — entendant par idéologie un système plus ou moins élaboré de représentations en vue de l'action — soit assurément beaucoup plus diversifié qu'il ne semble aux acteurs sociaux ? Comment se fait-il qu'une série entière d'idéologies reste toujours sous-utilisée, voire même ignorée au plan global, et que les idéologies qui paraissent activer le cours des choses fassent généralement partie elles aussi d'une seule et même série d'idéologies ? Tout se passe comme s'il existait dans la société des mécanismes de polarisation qui entraînent les idéologies sociales particulières, dès qu'elles acquièrent une fonction et une signification globales, dans l'orbite de deux constellations idéologiques dominantes que j'appellerai le « conservatisme » et le « progressisme ». Par ces deux termes, j'entends deux orientations d'esprit opposées, l'une, le conservatisme, s'attachant à la consolidation et à la défense des valeurs et des institutions existantes, et l'autre, le progressisme, visant à l'implantation de valeurs et d'institutions nouvelles. J'emploierai ces deux notions d'une manière synthétique, c'est-à-dire comme exprimant deux dynamiques, différentes et opposées, de polarisation des idéologies. Dans le présent exposé, je veux m'attacher à identifier les mécanismes de polarisation des idéologies, à supposer qu'ils existent, et à examiner les effets qui résultent de la polarité sur le comportement et le destin des idéologies. L'identification des mécanismes de polarisation, je vais la chercher, d'une part, dans la nature même du tissu social qui enveloppe les idéologies, c'est-à-dire les pouvoirs, et, d'autre part, dans la voie d'analyse généralement empruntée pour l'étude des idéologies et qui consiste à considérer celles-ci selon l'optique des pouvoirs plutôt que selon celle des agents sociaux. À la suite de cet exposé forcément abstrait, je décrirai brièvement comment la question de la polarité des idéologies se pose au Québec.


2019 ◽  
Vol 13 (4) ◽  
pp. 369-374
Author(s):  
A. Yao ◽  
A. Hué ◽  
J. Danho ◽  
P. Koffi-Dago ◽  
M. Sanogo ◽  
...  

Author(s):  
Serge Lambert
Keyword(s):  

Le procédé de Compactage Horizontal Statique, mis en œuvre pour la première fois aux États-Unis dans les années 1950 par les ingénieurs d’Hayward Baker Inc. (Groupe KELLER), a été développé considérablement par la suite, de telle sorte que depuis le début des années 1990, il trouve également une diffusion croissante en Europe (Warner J. 1982. “Compaction grouting-the first thirty years”. Gr Geotech Eng, ASCE, 1982: P694–707). Alors qu’à l’origine, les applications du procédé étaient limitées à la consolidation sous les fondations d’ouvrages susceptibles de subir des tassements, il en existe maintenant beaucoup d’autres. Aujourd’hui, les domaines d’application du Compactage Horizontal Statique sont multiples : amélioration et renforcement de sol pour des ouvrages neufs ou des reprises en sous-œuvre mais également pour des traitements de vides karstiques. Un exemple de chantier vient illustrer une application de ce procédé sous des éoliennes en mettant en évidence les avantages de ce procédé dans un contexte géotechnique difficile de zones décomprimées et de vides dans la craie jusqu’à des profondeurs de 20 à 45 m. Il a également été associé à un autre procédé de renforcement de sol par inclusions rigides pour traiter les sols superficiels. La détection et la délimitation des zones d’anomalies par des sondages destructifs avec enregistrements de paramètres n’ont pas été possibles en phase projet et ont été très compliquées en phase travaux pour garder un délai d’exécution court. Le retour d’expérience de cette opération montre que dans un tel contexte, il y a lieu de prévoir plusieurs mailles : une maille primaire lâche sur l’ensemble de l’emprise de l’ouvrage de manière à délimiter grossièrement les zones à injecter, et une maille secondaire voire tertiaire en intermaille, pour circonscrire précisément la zone d’anomalies.


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