scholarly journals Impact hydrochimique d'une ballastière en eau sur les eaux souterraines

2005 ◽  
Vol 2 (3) ◽  
pp. 325-351
Author(s):  
C. Sinoquet ◽  
P. Ackerer ◽  
L. Zillliox

La notion d'impact d'une ballastière en eau sur la qualité des eaux souterraines comporte deux aspects : impact naturel et impact artificiel dû à une pollution accidentelle. L'évaluation de ces deux types d'impact a été menée pour deux ballastières de l'aquifère rhénan alsacien. Dans ce but, la qualité des eaux des deux ballastières profondes - l'une abandonnée, l'autre exploitée - du site pilote expérimental de la Wantzenau, au nord de Strasbourg, a fait l'objet d'une surveillance particulière. Des échantillons d'eau ont également été prélevés dans des piézomètres situés en amont et en aval immédiats des ballastières. Aucun des deux étangs ne constitue une source de dégradation de la qualité des eaux souterraines aval, dont une partie est captée à des fins d'alimentation en eau potable à 300 mètres des berges aval de ces ballastières. Le risque de la pollution accidentelle d'une nappe par ballastière interposée demeure au contraire un problème préoccupant. Une modélisation mathématique des échanges hydrochimiques entre nappe et ballastières a alors été mise en oeuvre, sur le cas de la Wantzenau. L'étalonnage préalable du modèle utilisé a été réalisé pour le traceur chlorure. La réussite de cette première étape a autorisé la simulation de divers cas de contaminations "fictives" de la qualité des eaux captées pour l'alimentation en eau potable.

2005 ◽  
Vol 17 (1) ◽  
pp. 3-22 ◽  
Author(s):  
V. Hallet

La nappe aquifère de Hesbaye, logée dans les craies du Crétacé, est sollicitée à raison de trente millions de mètres cubes par an. Bien que naturellement protégée par une épaisseur de 5 à 20 mètres de limons, de nombreux indices montrent une dégradation de la qualité des eaux souterraines, notamment par les nitrates. Les concentrations en nitrates atteignent 15 à 25 mg.l-1 dans la partie semi-captive de la nappe et sont systématiquement supérieures à 35 mg.l-1 dans la partie libre. Malgré de fortes fluctuations temporelles, les teneurs augmentent en moyenne de 0,35 mg.l-1 à 0,7 mg.l-1 par an selon la situation semi-captive ou libre de la nappe. La détermination des paramètres hydrodynamiques et de transport de la craie par plus de 35 traçages répartis sur 11 sites, a permis de réaliser un modèle local (10 km2) de transport simulant la propagation des nitrates dans la nappe. Le modèle a montré que cette dernière est, malgré une certaine homogénéisation, très sensible aux apports de surface engendrant une très forte variation spatiale des concentrations. La nappe réagit de manière très différente selon que les apports de surface sont d'origine ponctuelle ou diffuse. Pour les pollutions ponctuelles, les concentrations fluctuent rapidement avec des valeurs maximales et minimales observées respectivement en périodes de basses eaux et de hautes eaux. Cette situation est liée à un phénomène de dilution de la pollution par les eaux en provenance de l'amont. En cas de suppression d'une pollution ponctuelle, la qualité de la nappe s'améliore rapidement (délai de 1 à 2 ans). Pour les pollutions diffuses, les concentrations minimales s'observent en période de rabattement de la nappe : le front de nitrates migre plus lentement (environ 1 à 2 m par an) que les vitesses de rabattement de la nappe (jusqu'à 5 m par an) et les intrants restent nuls durant des périodes pouvant aller jusqu'à 3 ans. Différentes simulations mathématiques ont montré que si la quantité d'intrants d'origine diffuse diminue de manière permanente, la nappe mettra une vingtaine d'années pour se rééquilibrer. Ces constatations sont primordiales dans le cadre de la mise en œuvre de mesures de protection puisque, si les résultats de la suppression des pollutions ponctuelles sont rapidement mais localement observés, ceux liés à la diminution des pollutions d'origine diffuse sont observés dans des délais nettement plus longs (une à deux décennies). Ces résultats montrent clairement que toute gestion qualitative des aquifères doit être basée sur des actions à long terme.


2019 ◽  
pp. 51-70
Author(s):  
C. Mechouk ◽  
A. Hauret ◽  
F. Khajehnouri ◽  
P. Burnet

Dans le cadre de la réhabilitation de l’usine de potabilisation de Saint-Sulpice (Lausanne, Suisse), le service de l’eau de la ville de Lausanne a conduit des essais pilotes afin de choisir la filière de traitement la plus adaptée. L’usine actuelle de 1971 est une filière de traitement simple consistant en une filtration sur sable suivie d’une chloration. Malgré la production d’une eau potable de qualité satisfaisante, la filière actuelle n’est pas capable de faire face aux nouveaux défis du domaine du traitement de l’eau (micropolluants). Les essais pilotes, réalisés entre 2014 et 2017, ont porté sur des technologies améliorant l’abattement des micro-organismes, des matières en suspension (MES) et des micropolluants. Il existe trois méthodes pour abattre les micropolluants : l’adsorption sur charbon actif (CA), la filtration membranaire fine (nanofiltration ou osmose inverse) ou l’oxydation. Trois mises en œuvre de charbon ont été testées : filtration sur CA en grain (CAG), suspension de CA micrograins (CAµG) ou mise en contact de CA poudre (CAP) (sur l’usine de Lutry). Un pilote de nanofiltration a également été testé, ainsi qu’un procédé d’oxydation avancée (AOP), avec de l’ozone et du peroxyde d’hydrogène, suivi d’un filtre CAG. Chaque procédé présente des spécificités qui lui permettent de mieux abattre certaines molécules par rapport à d’autres. L’étude s’est particulièrement focalisée sur l’abattement des trois principaux micropolluants retrouvés en permanence en concentrations les plus élevées dans l’eau du lac Léman : metformine (450 ng/L), 1H-benzotriazole (80 ng/L) et gabapentine (30 ng/L). Hormis une élimination faible du 1H-benzotriazole (35 % environ), la filtration membranaire par nanofiltration ou par osmose inverse basse pression permet des abattements supérieurs à 80 % pour la majorité des micropolluants. L’AOP, couplée avec une filtration sur CAG, permet d’atteindre de bons rendements d’élimination des micropolluants (70 %). L’ozonation des micropolluants engendre des sous-produits, aujourd’hui difficilement identifiables et quantifiables. Globalement, le charbon actif permet un abattement moyen des micropolluants de 20 à 40 % selon sa mise en œuvre. La future filière sera composée autour d’une unité d’ultrafiltration (MES et micro-organismes). Le traitement des micropolluants sera, lui, assuré soit par une étape d’adsorption sur charbon actif, soit par une étape de nanofiltration ou une combinaison des deux. Le traitement par charbon actif pourrait éventuellement être amélioré par le couplage avec un procédé AOP.


2016 ◽  
Vol 29 (1) ◽  
pp. 37-48 ◽  
Author(s):  
Nora Bouchahm ◽  
Linda Hecini ◽  
Wahida Kherifi

Dans la ville de Biskra, l’alimentation en eau potable des habitants et l’irrigation des cultures reposent sur l’exploitation des eaux souterraines des aquifères du Sahara Septentrional. L’un des enjeux majeurs pour la durabilité de l’utilisation de cette ressource est la qualité des eaux de certains aquifères (Phréatique et Miopliocène). Ces dernières sont fortement minéralisées (entre 2 et 3 g∙L‑1 de sel dissous). Leur faciès chimique dominant est le sulfaté-chloruré avec un excès de chlorures, supérieur à la norme de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) de 250 mg∙L‑1. Afin de remédier à ce problème de salinité et dans le but de développer une technique d’adoucissement fiable et économiquement soutenable, nous avons dans ce travail expérimenté deux procédés d’adoucissement partiel, la coagulation-floculation au sulfate d’aluminium d’une part et la précipitation à la chaux éteinte Ca(OH)2 d’autre part. Les principaux résultats confirment que l’élimination des ions chlorures est plus ou moins faible, pour les deux procédés testés et sont respectivement de 29,7 % et de 19,1 %. Nous avons également mis en évidence que le traitement des eaux à la chaux éteinte était plus efficace, les ions sulfates étant réduits à 73,3 %. Toutefois, ce procédé a augmenté le pH des eaux traitées, ce qui a nécessité en aval un ajustement de ce dernier. De même, la concentration en ions bicarbonates a diminué d'environ 85 % car l'emploi de la chaux agit non seulement sur les chlorures et les sulfates associés aux ions calcium et magnésium, mais aussi sur les bicarbonates. Ces essais ont également permis de justifier le choix de la méthode la plus adaptée techniquement et économiquement pour l’adoucissement des eaux de la région d’étude.


2020 ◽  
pp. 75-87
Author(s):  
Tibari El Ghali ◽  
Mohamed Qurtobi ◽  
Fatima Raibi ◽  
Hamid Marah ◽  
Bouâbid El Mansouri

Le bassin de Berrechid situé au Sud de Casablanca, caractérisé par un climat semi-aride, est intensément exploité pour l'alimentation en eau potable et l'irrigation. Les traits géologiques de cette région ont confié à l'aquifère de Berrechid des caractéristiques hydrogéologiques importantes. Afin d'améliorer la compréhension du fonctionnement hydrogéologique de ce bassin, des mesures des concentrations de l'oxygène 18 et du tritium dans 71 échantillons d'eau souterraine et 8 échantillons d'eau de surface ont été réalisées pour étudier l'origine de recharge et l'âge des eaux souterraines de l'aquifère. Les données isotopiques de l'18O ont montré l'existence de deux principales composantes de la recharge de la nappe de Berrechid : une recharge par des eaux non évaporées provenant de l'abouchement latéral à partir du plateau de phosphates et de l'infiltration rapide de la pluie au Nord de la plaine et une recharge par infiltration des eaux de surface fortement évaporées dans le reste de la plaine. L'évaluation des temps de transit de l'eau a été calculée à partir de l'application des modèles d'écoulement exponentiel et de dispersion du programme Boxmodel aux données isotopiques d'entrée et de sortie. Ainsi, l'interprétation des teneurs en tritium et les temps de séjour estimés à l'aide du modèle empirique (moins de 20 ans) ont révélé que les eaux des secteurs Nord et Sud sont récentes, ce qui traduit une recharge récente et continue dans cette zone. Par contre, les eaux anciennes issues d'une recharge locale dans le reste du bassin reflètent la présence d'une lithologie peu perméable.


2020 ◽  
pp. 74-85
Author(s):  
Femi Cocker ◽  
Jean Bosco Vodounou ◽  
Jacob Yabi

La présente étude est une contribution pour une meilleure connaissance des ressources en eau souterraine de la basse vallée de l'Ouémé dans le souci de favoriser leur gestion efficiente face aux besoins sans cesse grandissants de la population. Elle a pour objectif principal de cartographier les potentialités en eau souterraine de la zone d'étude pour favoriser l'implantation des forages à gros débits en vue d'améliorer l'approvisionnement en eau potable des populations. La base de données utilisée est constituée des images satellitaires, des relevés techniques de forages, des fonds topographiques et des données hydro-climatiques. La combinaison de ces différentes informations par la méthode d'agrégation des critères a permis de générer des indicateurs de disponibilité, d'accessibilité et d'exploitabilité des eaux souterraines. Ces différents indicateurs sont ensuite considérés comme critères et sont combinés suivant la technique d'agrégation par codification en vue de l'élaboration de la carte de potentialité en eau souterraine. Les résultats révèlent que plus des deux tiers (80,4 %) du territoire ont une disponibilité en eau souterraine bonne et excellente avec une exploitabilité excellente (51,87 %) et également une accessibilité de 50,51 %. L'identification des sites potentiels en eau souterraine montre que 66 % de la superficie de la basse vallée de l'Ouémé considérée sont favorables à l'implantation de forages à gros débits. Cela correspond parfaitement à la configuration hydrogéologique du Bénin car le nord de la basse vallée de l'Ouémé annonce déjà la zone de socle où la ressource commence à se faire désirer. Ainsi cette carte de potentialité en eau souterraine peut guider la prise d'une bonne décision pour une gestion efficiente des ressources en eau souterraine.


2014 ◽  
Vol 27 (1) ◽  
pp. 81-97
Author(s):  
Emile Assie Assemian ◽  
Fernand Koffi Kouamé ◽  
Mahaman Bachir Saley ◽  
Kouadio Affian ◽  
Marc Youan Ta ◽  
...  

Résumé Dans le département de Bongouanou, l’essentiel de l’approvisionnement en eau potable de la population est assuré par les eaux souterraines contenues dans les aquifères de socle des granites et des schistes. Malheureusement, plus de 20 % des forages réalisés sont négatifs, en raison de leur trop faible productivité. Ce travail a donc pour objectif d’améliorer la connaissance de ce type d'aquifère et d’évaluer ses potentialités en eau souterraine. Pour ce faire, des analyses statistiques des paramètres hydrogéologiques de 230 forages réalisés dans le département de Bongouanou ont été effectuées. Cet aquifère bénéficie d’une recharge moyenne annuelle de 145 mm. La moyenne du débit des forages est de 4,34 m3•h‑1 et la transmissivité moyenne est de 1,5•10‑4 m2•s‑1. Les aquifères de socle de la région de Bongouanou sont donc modestement productifs, caractéristique typique des milieux de socle altérés. Les résultats statistiques révèlent que les schistes, qui occupent plus de 80 % du territoire, sont plus productifs que les granites. Généralement, les forages implantés sur les pentes et les fonds de vallée, dans cette région, présentent des débits plus importants que ceux des plateaux. L’influence de l’altération sur la productivité des forages est démontrée. Statistiquement, elle se traduit par une relation apparente entre l’épaisseur des altérites meubles (saprolite) et la productivité. Ainsi, pour des épaisseurs de saprolite inférieures à 15 m (interprétées comme dues à l’absence de l’horizon fissuré perméable sous-jacent) et supérieures à 60 m (interprétées comme dues au fait que le forage recoupe une discontinuité subverticale argilisée), les débits sont très faibles. On observe aussi que ce sont seulement les 30 premiers mètres de l’horizon fissuré, situé juste sous la base des altérites meubles, qui sont les plus perméables, et donc les plus productifs; au-delà de cette limite, la perméabilité diminue sensiblement avec la profondeur. Ainsi, dans cette région, à partir de la surface du sol, les profondeurs optimales les plus productives en eau souterraine sont comprises entre 40 et 70 m pour les granites et 40 à 80 m pour les schistes. Enfin, ce travail permet de proposer un modèle conceptuel de la structure et des propriétés hydrodynamiques des aquifères de socle de cette région de la Côte d’Ivoire.


2020 ◽  
Vol 8 (9) ◽  
pp. 1150-1165
Author(s):  
Mouhamadou Masseck Fall ◽  
◽  
Khadime Dieng ◽  
Mamadou Lamine Lo ◽  
Capitaine Falilou Sarr ◽  
...  

La forte tendance des populations citadines du Senegal en general, et de la ville de Thies en particulier, a recourir au fonçage de puits domestiques pour leur approvisionnement en eau potable les expose a des dangers dinfections dues a des risques de pollution des eaux souterraines dorigines chimiques, accidentelles, domestiques et bacteriologiques. Ces polluants qui ont pour origine la surface du sol du fait de la proximite des puits avec les ouvrages dassainissement autonomes comme les fosses septiques, peuvent atteindre la nappe phreatique suivant un mecanisme de transfert et devolution a travers les couches sus-jacentes de la nappe phreatique. Dans cette etude nous avons procede par le prelevement dechantillons deaux au niveau treize (13) puits qui captent la nappe peu profonde et dissemines dans les trois (03) communes darrondissement de la ville de Thies. Les analyses physico-chimiques et microbiologiques effectuees sur les ces echantillons, montrent une pollution sous forme de phosphates, de nitrates, dune mineralisation tres elevee et de par les coliformes fecaux, attestant ainsi leur contamination par les dechets humains et animaux issus des fosses septiques.


2005 ◽  
Vol 5 ◽  
pp. 165-176
Author(s):  
B. Welté ◽  
A. Montiel

Dans le cadre de la rénovation de l'usine d'Ivry sur Seine qui assure l'alimentatiop en eau potable de la ville de Paris avec un débit nominal de 300 000 m3/j, une nouvelle chaîne originale de traitement a été mise en œuvre. L'originalité de cette chaîne de traitement tient au fait que l'épuration par biodégradation a été prise en compte au niveau de toutes les étapes de traitement. Cette chaîne est divisée en quatre parties : préozonation - coagulation sut filtre - filtration biologique lente sur sable et affinage par ozonation filtration sur charbon actif en grains puis désinfection finale au chlore. Nous avons testé sur pilote l'efficacité de cette nouvelle filière pour l'élimination du carbone organique dissous biodégradable ainsi que l'influence de la préozonation pour l'efficacité de la filtration biologique. Les résultats montrent des performances remarquables de la filtration biologique lente concernant l'élimination du carbone organique biodégradable. L'ozone améliore les performances de la filtration lente, et nous avons observé un taux de traitement optimal correspondant à 0,12 mg 03/mg COT. Des corrélations ont été effectuées avec les paramètres globaux de dosage de la matière organique. Elles montrent que le carbone biodégradable issu des filtres biologiques est de nature différente de l'influent et nous estimons qu'il est nécessaire de privilégier une étape d'affinage final par des procédés d'adsorption sur charbon.


2015 ◽  
Vol 28 (2) ◽  
pp. 119-137
Author(s):  
Jean Patrice Jourda ◽  
Kan Jean Kouame ◽  
Mahaman Bachir Saley ◽  
Larissa Evrade Eba ◽  
Abenan Tawa Anani ◽  
...  

Cette étude a été effectuée dans le cadre d’un projet initié par le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF). En effet, pour faire face aux besoins toujours croissants en ouvrages d’alimentation en eau potable, des solutions adaptées doivent être envisagées. Parmi celles-ci, la réalisation de forages peu profonds (moins de 40 m) s’avère être l’une des solutions pour satisfaire les besoins en eau de certaines localités de la Côte d’Ivoire. Cette étude a donc été entreprise dans le but de localiser des zones où l’implantation de forages manuels est favorable. Elle a été réalisée à partir de la collecte de données géologiques, hydrogéologiques, géomorphologiques et de données relatives aux points d’eau existants. L’intégration de toutes ces données dans un Système d’Information Géographique (SIG) a permis l’élaboration d’une carte de zones favorables à l’exploitation des eaux souterraines à travers des puits peu profonds. Elles correspondent à de larges zones de substrat cristallin couvert d’une zone d’altération argilo-sableuse d’épaisseur significative (20–30 m), facteur particulièrement favorable aux perforations manuelles. On relève aussi un niveau partiellement favorable, qui devient favorable ou très favorable dans les vallées fluviales à faible pente (< 3 °). Les secteurs les moins favorables se situent dans les zones nord-orientales, sud-occidentales et dans la zone montagneuse de Man. Il est aussi important de considérer que les zones de bas-fonds présentent potentiellement des conditions plus favorables, mais nous constatons que la population est plus concentrée dans des zones élevées à cause du risque d’inondation et de conditions défavorables du terrain liées à la présence d’eau stagnante dans les zones les plus basses.


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