eau souterraine
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(FIVE YEARS 5)

H-INDEX

5
(FIVE YEARS 1)

Author(s):  
Sébastien Lebaut ◽  
Abdelghani Qadem ◽  
Brahim Akdim ◽  
Emmanuel Gille ◽  
Mohamed Laaouane

Abstract. L'estimation de la ressource en eau souterraine dans le Moyen-Atlas est investiguée à partir des débits mesurés dans l'oued Sebou à la station d'Azzaba, sur la période 1959–2015. Pour cela presqu'une centaine de phases de tarissement a été individualisé pour construire des courbes maîtresses de tarissement à partir desquelles le calcul des volumes des nappes est possible. Il est calculé mensuellement à partir du débit modal dont nous posons l'hypothèse qu'il représente la limite entre ruissellement et alimentation uniquement par les nappes. Les calculs donnent un volume de la réserve régulatrice moyen de 54 hm3, mais extrêmement variable à l'échelle interannuelle et intra-annuelle. Ces résultats démontrent la faible inertie des aquifères du Moyen Atlas et soulignent la vulnérabilité du secteur agricole vis-à-vis de cette ressource même lors de courte période de sécheresse. The estimate of the groundwater resource in the Middle Atlas is investigated from the runoff measured in the Sebou wadi at the Azzaba station, over the period 1959–2015. Almost a hundred recession curves have been individualized to build the master recession curves from which the calculation of the volumes of groundwater is possible. It was calculated at a monthly scale from the modal flow, which we assume is the limit between runoff and flow supply only by the aquifers. The results indicated a volume of the average regulatory reserve of 54 hm3, but extremely variable on an inter-annual and intra-annual scale. These results demonstrate the low inertia of the Middle Atlas aquifers and underline the vulnerability of the agricultural sector to this resource even during short periods of drought.


2020 ◽  
pp. 74-85
Author(s):  
Femi Cocker ◽  
Jean Bosco Vodounou ◽  
Jacob Yabi

La présente étude est une contribution pour une meilleure connaissance des ressources en eau souterraine de la basse vallée de l'Ouémé dans le souci de favoriser leur gestion efficiente face aux besoins sans cesse grandissants de la population. Elle a pour objectif principal de cartographier les potentialités en eau souterraine de la zone d'étude pour favoriser l'implantation des forages à gros débits en vue d'améliorer l'approvisionnement en eau potable des populations. La base de données utilisée est constituée des images satellitaires, des relevés techniques de forages, des fonds topographiques et des données hydro-climatiques. La combinaison de ces différentes informations par la méthode d'agrégation des critères a permis de générer des indicateurs de disponibilité, d'accessibilité et d'exploitabilité des eaux souterraines. Ces différents indicateurs sont ensuite considérés comme critères et sont combinés suivant la technique d'agrégation par codification en vue de l'élaboration de la carte de potentialité en eau souterraine. Les résultats révèlent que plus des deux tiers (80,4 %) du territoire ont une disponibilité en eau souterraine bonne et excellente avec une exploitabilité excellente (51,87 %) et également une accessibilité de 50,51 %. L'identification des sites potentiels en eau souterraine montre que 66 % de la superficie de la basse vallée de l'Ouémé considérée sont favorables à l'implantation de forages à gros débits. Cela correspond parfaitement à la configuration hydrogéologique du Bénin car le nord de la basse vallée de l'Ouémé annonce déjà la zone de socle où la ressource commence à se faire désirer. Ainsi cette carte de potentialité en eau souterraine peut guider la prise d'une bonne décision pour une gestion efficiente des ressources en eau souterraine.


Physio-Géo ◽  
2019 ◽  
pp. 75-90
Author(s):  
Pierre Marmonier ◽  
Marie-José Dole-Olivier ◽  
Michel Creuzé des Châtelliers ◽  
Hervé Chapuis ◽  
Jordan Re-Bahuaud ◽  
...  
Keyword(s):  

2019 ◽  
Vol 28 ◽  
pp. 4
Author(s):  
Romaïssa Ouassissou ◽  
Marcel Kuper ◽  
Patrick Dugué ◽  
Mohamed El Amrani ◽  
Ali Hammani ◽  
...  

Au Maroc, l’exploitation individuelle des eaux souterraines a permis le développement rapide d’une agriculture irriguée intensive. Dans la plaine de Berrechid, la ressource est limitée et surexploitée. L’agence de bassin tente depuis une dizaine d’années de mettre en place une contractualisation avec différents acteurs pour réguler les prélèvements en eau souterraine à usage agricole. L’objectif de l’étude est d’analyser en quoi la catégorisation des agriculteurs, se distinguant par leur accès à l’eau et au foncier, et les interactions entre ces catégories d’agriculteurs, sont utiles pour penser la gouvernance de la nappe. Une fois la dynamique de l’agriculture irriguée retracée, des enquêtes ont permis d’établir une typologie d’agriculteurs, puis les arrangements et rivalités entre les différents types d’agriculteurs ont été caractérisés. Les résultats montrent que l’utilisation accrue des eaux souterraines a déclenché des rivalités pour l’accès à l’eau, ainsi que l’exclusion de certains agriculteurs dans un contexte de baisse de la nappe. Pour dépasser ces problèmes d’accès, certains agriculteurs mettent en place des arrangements coopératifs autour des différents facteurs de production (eau, terre, capital, savoir-faire, main-d’œuvre). Cependant, ces arrangements accentuent, paradoxalement, la surexploitation de la nappe et les rivalités, et entraînent la poursuite et l’évolution des formes d’arrangements coopératifs. La compréhension fine de la nature des relations entre différents types d’agriculteurs peut permettre d’inclure une réflexion sur l’équité sociale dans le projet de concession aux associations de producteurs, qui pour le moment semble ignorer ces relations.


2016 ◽  
pp. 1-12 ◽  
Author(s):  
Affoué Berthe Yao ◽  
Bi Tié Albert Goula ◽  
Alioune Kane ◽  
Oi Mangoua Jules Mangoua ◽  
Kouamé Auguste Kouassi

2015 ◽  
Vol 28 (2) ◽  
pp. 105-117
Author(s):  
Théodore Koffi Yao ◽  
Olivier Fouché ◽  
Emmanuel Konan Kouadio ◽  
Marie-Solange Oga ◽  
Théophile Lasm

Les niveaux piézométriques dans les aquifères de socle en Côte d’Ivoire sont mal connus du fait de la complexité du substratum géologique. Ce travail a pour objectif de modéliser l’altitude du niveau piézométrique des aquifères situés en milieu cristallin et cristallophyllien, notamment dans le bassin versant du Sassandra, au sud-ouest de la Côte d’Ivoire. En exploitant la méthode de la corrélation linéaire entre la dénivellation de la surface du sol et la surface de base des thalwegs d’une part et la dénivellation entre la surface piézométrique et la surface de base des thalwegs d’autre part, nous avons établi des équations qui permettent de déterminer les niveaux piézométriques et de compenser ainsi les lacunes dans leur connaissance. Ces travaux s’appuient sur des données de terrain, des fiches techniques de forage, des cartes (topographique et géologique) et un extrait du Modèle numérique d’Altitude (MNA) du sud-ouest ivoirien. L’interprétation mathématique des résultats a permis, au travers des équations établies, de calculer directement le niveau piézométrique en tout point de la zone d’étude. La carte piézométrique ainsi obtenue montre que le niveau piézométrique est en moyenne 7 m en dessous du sol lorsque l’on prend comme référence la surface de base des thalwegs. La surface piézométrique est corrélée à la surface topographique. La superposition de la carte piézométrique à celle du réseau hydrographique montre qu’à l’échelle de l’analyse réalisée, la circulation de l’eau souterraine est calquée sur celle des eaux de surface ; bassins versants hydrogéologique et topographique se superposent, montrant ainsi le lien entre les eaux de surface et les eaux souterraines. Ce résultat pourra aider à la gestion intégrée des ressources en eau souterraine et de surface surtout face à la vulnérabilité aux pesticides qui sont fréquemment utilisés dans la zone étudiée.


2014 ◽  
Vol 27 (1) ◽  
pp. 81-97
Author(s):  
Emile Assie Assemian ◽  
Fernand Koffi Kouamé ◽  
Mahaman Bachir Saley ◽  
Kouadio Affian ◽  
Marc Youan Ta ◽  
...  

Résumé Dans le département de Bongouanou, l’essentiel de l’approvisionnement en eau potable de la population est assuré par les eaux souterraines contenues dans les aquifères de socle des granites et des schistes. Malheureusement, plus de 20 % des forages réalisés sont négatifs, en raison de leur trop faible productivité. Ce travail a donc pour objectif d’améliorer la connaissance de ce type d'aquifère et d’évaluer ses potentialités en eau souterraine. Pour ce faire, des analyses statistiques des paramètres hydrogéologiques de 230 forages réalisés dans le département de Bongouanou ont été effectuées. Cet aquifère bénéficie d’une recharge moyenne annuelle de 145 mm. La moyenne du débit des forages est de 4,34 m3•h‑1 et la transmissivité moyenne est de 1,5•10‑4 m2•s‑1. Les aquifères de socle de la région de Bongouanou sont donc modestement productifs, caractéristique typique des milieux de socle altérés. Les résultats statistiques révèlent que les schistes, qui occupent plus de 80 % du territoire, sont plus productifs que les granites. Généralement, les forages implantés sur les pentes et les fonds de vallée, dans cette région, présentent des débits plus importants que ceux des plateaux. L’influence de l’altération sur la productivité des forages est démontrée. Statistiquement, elle se traduit par une relation apparente entre l’épaisseur des altérites meubles (saprolite) et la productivité. Ainsi, pour des épaisseurs de saprolite inférieures à 15 m (interprétées comme dues à l’absence de l’horizon fissuré perméable sous-jacent) et supérieures à 60 m (interprétées comme dues au fait que le forage recoupe une discontinuité subverticale argilisée), les débits sont très faibles. On observe aussi que ce sont seulement les 30 premiers mètres de l’horizon fissuré, situé juste sous la base des altérites meubles, qui sont les plus perméables, et donc les plus productifs; au-delà de cette limite, la perméabilité diminue sensiblement avec la profondeur. Ainsi, dans cette région, à partir de la surface du sol, les profondeurs optimales les plus productives en eau souterraine sont comprises entre 40 et 70 m pour les granites et 40 à 80 m pour les schistes. Enfin, ce travail permet de proposer un modèle conceptuel de la structure et des propriétés hydrodynamiques des aquifères de socle de cette région de la Côte d’Ivoire.


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