relations industrielles
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2021 ◽  
Vol 88 ◽  
Author(s):  
Ian MacDonald ◽  
Manek Kolhatkar

This article discusses the sector-wide organization of contractual archaeologists in Québec, beginning with the formation of a workers’ committee and leading subsequently to union accreditation. We theorize the difficulty of organizing these “precarious professionals” and suggest that self-organization outside of an industrial relations framework may be required to overcome barriers to their unionization. Deliberation, norm setting, and informal parlays with employers lead to clarifying class distinctions that professional identification often occludes, while self-organization increases worker confidence in collective action.   Cet article traite de l’organisation sectorielle des archéologues contractuels au Québec en commençant par la création d’un comité de travailleurs et menant par la suite à l’accréditation syndicale. Nous mettons en théorie les difficultés qui ont entravé l’organisation de ces «professionnels précaires», et proposons que l’auto-organisation en dehors d’un cadre de relations industrielles peut être nécessaire pour surmonter les obstacles à leur syndicalisation. La délibération, l’établissement des normes et les discussions avec les employeurs conduisent à clarifier les distinctions de classe que l’identification professionnelle occulte souvent, tandis que l’auto-organisation augmente la confiance des travailleurs dans l’action collective.


2020 ◽  
Vol 29 (2) ◽  
pp. 141-148
Author(s):  
Mélanie Doyon ◽  
Juan-Luis Klein

Détenteur d’une maîtrise en économie de l’UQAM et d’un doctorat en relations industrielles de l’Université Laval, Vincent van Schendel oeuvre depuis plus de 25 ans en recherche partenariale. Il est président du Réseau québécois en innovation sociale (RQIS). Toutefois, c’est son rôle de directeur général de l’organisme Territoires innovants en économie sociale et solidaire (TIESS) qui retient surtout notre attention dans le cadre de cet entretien.


2019 ◽  
Vol 73 (4) ◽  
pp. 753-783 ◽  
Author(s):  
Christelle Havard ◽  
André Sobczak

Au cours des vingt dernières années, la responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE) est devenue une préoccupation majeure du débat public et de la recherche en sciences sociales. La multiplication des démarches RSE a nécessairement un impact sur les organisations syndicales qui sont amenés à s’adapter et à réagir ou qui peuvent se saisir des opportunités offertes par la RSE. L’objectif de cet article est d’apporter un éclairage sur la manière dont les stratégies des centrales syndicales en matière de RSE se construisent.Deux types de travaux sont mobilisés pour analyser ces stratégies et la manière dont elles se sont construites : les travaux de Boxall (2008) en relations industrielles et ceux de Whittington (2006) du courant de la « stratégie comme pratique » (strategy as practice, en anglais). Une grille d’analyse est proposée pour étudier la construction de la stratégie en matière de RSE de cinq Confédérations syndicales représentatives en France au cours de la période 2006-2016.Les résultats de l’étude longitudinale révèlent trois catégories de stratégies : 1- des Confédérations syndicales qui ont formulé assez tôt une stratégie favorable à la RSE ; 2- des Confédérations qui se sont engagés dans une stratégie plus récemment ; et, 3- une Confédération qui reste critique à l’égard de la RSE. Les éléments déterminants de ces stratégies sont, d’une part, les relations externes que ces Confédérations ont nouées avec les ONG et les pouvoirs publics, et, d’autre part, les ressources affectées à la RSE et les actions engagées. Sur le plan théorique, l’article permet d’élargir le potentiel des courants théoriques retenus et d’ouvrir de futures perspectives de recherche. Sur le plan pratique, il permet de mieux comprendre ces stratégies et, le cas échéant, de mieux s’y adapter, voire de les influencer.


2018 ◽  
Vol 73 (3) ◽  
pp. 517-540
Author(s):  
Carole Yerochewski

RésuméComment analyser la montée de ces nouveaux mouvements de travailleurs que représentent les mobilisations des travailleurs informels et précaires, où les femmes tiennent une place importante, y compris en termes deleadership ? Les approches traditionnelles en sociologie et en relations industrielles évoquent une montée des identités sociales par rapport aux identités professionnelles, comme s’il s’agissait de la montée d’intérêts spécifiques. À partir d’une redéfinition ontologique du travail qu’ouvre l’approche féministe matérialiste, cet article propose une autre lecture des objets de conflictualité amenés par les mobilisations de travailleuses et de travailleurs informels.Il s’appuie, pour ce faire, sur une étude de cas effectuée dans l’économie solidaire brésilienne et sur le concept d’identité collective de Melucci. Il explore la façon dont ces nouveaux mouvements de travailleurs définissent les processus d’exploitations et de dominations à combattre et la façon dont ils mettent en pratique leurs visions du changement social.L’article met ainsi en lumière la portée émancipatrice des transformations de leur rapport au travail et souligne, à l’opposé, les réductionnismes qui animent les stratégies syndicales, en particulier quand elles prétendent défendre les droits des travailleurs en développant des coopératives compétitives. Cette approche, qui reconnaît le caractère situé des connaissances, permet de mieux saisir la portée des mobilisations dans l’économie solidaire et le pourquoi des tensions entre syndicats et travailleurs précaires et informels lors des luttes menées par ces derniers.


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