roman de renart
Recently Published Documents


TOTAL DOCUMENTS

169
(FIVE YEARS 9)

H-INDEX

2
(FIVE YEARS 0)

Author(s):  
Mauro De Socio
Keyword(s):  

Se l’autore della branche 3 del Roman de Renart attinge ampiamente al patrimonio narrativo orale per la stesura del suo racconto, l’episodio della monacazione del lupo proviene, però, da una tradizione affatto diversa, letteraria e di matrice religiosa. Tutt’altro che accessoria, si proverà ad argomentare che proprio da tale inserzione dipende l’intera articolazione della branche, ovvero sia la scelta del materiale folklorico selezionato (cioè i due racconti del “furto del pesce dal carretto” e della “pesca con la coda”), sia la sua riproposizione in veste renardiana.


Author(s):  
Anthony Revelle

Ces dernières années ont vu se développer de manière exponentielle les travaux sur la frontière entre l’homme et l’animal, vieille question désormais soumise au prisme du posthumanisme. Métaphysique, cette frontière est également matérielle, car toute frontière suppose une appropriation humaine de l’espace. Or que se passe-t-il quand c’est l’animal qui franchit la frontière, qui investit les lieux qui lui ont été barrés par la clôture, et quand l’être humain imagine lui aussi ce qui se passe derrière la barrière – dans le territoire sensoriel de la vie animale ? Dans cet article, j’interroge la césure instable entre l’humain et la bête et ses modes de spatialisation, à travers l’investissement croisé de l’humain dans le territoire animal et de l’animal dans l’espace humain. Je pars pour cela du Roman de Renart, qui met en scène une galerie d’animaux anthropomorphisés évoluant alternativement entre territoire sauvage et espaces domestiqués et passant constamment de traits humains à animaliers. Je propose d’aborder des textes théoriques contemporains sur l’animalité sous l’angle de la littérature médiévale et, suivant l’invitation des auteurs du Renart, de voir notre monde par les yeux d’une bête. À rebours d’une démarche d’objectivité surplombante, j’envisage l’écriture de l’animalité non comme dépassement, mais comme réinvestissement de la frontière entre l’humain et l’animal, par imagination et désappropriation de l’espace.


2020 ◽  
pp. 13-27
Author(s):  
Óscar Abenójar
Keyword(s):  

Varios trabajos publicados durante las últimas décadas han proporcionado información relevante acerca de las relaciones entre la narrativa medieval y el cuento tradicional. En el caso de la fábula conocida como El zorro viola a la osa, los vínculos entre los paralelos orales y los escritos ya han sido objeto de análisis. Las elaboraciones más antiguas conocidas de este cuento fueron incluidas en dos epopeyas animales –el Ysengrimus y el Roman de Renart– y en dos colecciones esópicas: el Isopete de María de Francia y el anónimo Romulus anglicus cunctis. En este ensayo se examinan numerosas versiones universales que han sido transmitidas en soportes de muy diverso tipo, desde el manuscrito hasta la voz humana o el blog de internet. Los resultados mostrarán que existen dos tramas diferentes del relato: en una de ellas, un zorro conduce a un animal hembra hasta una trampa y, una vez que esta queda atrapada e indefensa, la viola; el segundo subtipo contiene un episodio en el cual la víctima trata de vengarse de su agresor, pero acaba burlada y humillada de nuevo. Los hallazgos de este estudio contribuirán a contextualizar las versiones medievales en este vasto complejo narrativo.  


Author(s):  
KLL ◽  
Gerhard Wild
Keyword(s):  

Reinardus ◽  
2019 ◽  
Vol 31 ◽  
pp. 80-114
Author(s):  
Martin Nejedlý
Keyword(s):  

Résumé L’article retrace la représentation du renard dans les sources tchèques à travers les siècles. En partant de l’image du prince perfide de la Chronique de Kosmas (début du XIIe siècle) et du traître flagorneur dans la Chronique en vieux tchèque dite de Dalimil (début du XIVe siècle), en passant par le renard rusé des fables en tchèque et par la figure du mauvais conseiller des rois dans le miroir des princes de Smil Flaška de Pardubice (XIVe siècle), cette veine de représentation négative aboutit au XVe siècle, lors de la révolution hussite, à un portrait très défavorable de la bête rousse – aussi bien dans le camp de la reforme (La querelle de Prague et de Kutná Hora, vers 1420) que dans le camp catholique (Pavel Žídek, vers 1463). L’image change peu à peu grâce à l’œuvre de Dubravius et de Konáč de Hodiškov (XVIe siècle) et avant tout grâce aux manuels de deux jésuites du siècle suivant, Melchior Hanel et Václav Jandit, présentant le sage renard enseignant les autres animaux. L’adaptation de la matière des premières branches françaises du Roman de Renart en tchèque (par l’intermédiaire de l’allemand) date de 1845. Au XXe siècle, ses avatars aboutissent à la figure du héros (ou de l’héroïne) sympathique: la petite renarde rusée, transcrite en musique par Leoš Janáček, la Compagne malicieuse renarde de Josef Lada et le cynique et rusé « renard roux » commentant l’histoire tchèque dans la série BD culte Images de l’Histoire tchèque .


Reinardus ◽  
2019 ◽  
Vol 31 ◽  
pp. 58-79
Author(s):  
Baptiste Laïd

Résumé Le recueil de fables de Marie de France, le premier recueil de fables en français, reprend à plusieurs reprises, mais toujours dans des fables narrativement isolées, le motif de la cour du qui connaît, presque simultanément, une expansion majeure en français sous la forme du Roman de Renart. Cette métaphore politique, dans laquelle le lion-roi est entouré d’animaux incarnant divers types sociaux, s’accompagne cependant dans le recueil du développement parallèle d’une société aviaire nettement distincte de celle des quadrupèdes. C’est l’aigle qui y règne, l’autour est son sénéchal et cette cour des oiseaux est confrontée à des conflits nouveaux qui permettent d’illustrer des problématiques politiques différentes de celles de la cour des animaux. Quoique les fables qui traitent de cet autre monde, certaines antiques, d’autres entièrement nouvelles, soient éparpillées dans le recueil, elles sont néanmoins reliées par un personnel et des thèmes précis, inscrivant l’ensemble dans une pratique narrative à mi-chemin entre la fable et l’épopée animale. Un tel tissage de fables sous forme de récit discontinu est inédit dans un recueil de fables.


Reinardus ◽  
2018 ◽  
Vol 30 ◽  
pp. 94-123
Author(s):  
Joseph R. Johnson

Abstract Known to Roman de Renart scholars as MS I, the manuscript BnF, f. fr. 12584 has received surprisingly little critical attention. The codex was discounted in early but influential appraisals by philologists like Ernest Martin, who characterised its late Renart text as absurdly abridged and useless in the reconstitution of an archetypal original. More favourable assessments of both the Renart text of MS I and its remarkably copious system of illustration have since appeared, especially thanks to the forensic attention of Ettina Nieboer, who proposed an intriguing solution to the many riddles of the copy: it seems to have been commissioned by Guy de Roye, Archbishop of Tours. Over two decades later, however, Nieboer’s analyses remain the most detailed treatments of the codex. My aim in this article is to call for renewed attention to MS I by exploring the neglected obverse of the abridging and suppressing patterns that Nieboer discovered. I argue that a certain tendency to police the Renart, or render it manageable, can indeed be detected in MS I in the plenitude of its present state: the book opens with a devotional painting of the Virgin Mary and contains extensive maniculae highlighting proverbial material. However, to stop here would be to leave the tale incomplete: the book also stages a pronounced resistance to these systems of control, illustrating across its many folios the sheer impossibility of imposing order upon the Roman de Renart.


Sign in / Sign up

Export Citation Format

Share Document