petits fermiers
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2005 ◽  
Vol 23 (58) ◽  
pp. 39-52 ◽  
Author(s):  
Pierre Anctil

La Franco-Américanie en Nouvelle-Angleterre apparaît à la fin du XIXe siècle comme la société francophone la plus prolétarisée d'Amérique du Nord. Sollicités par les besoins de main-d'oeuvre bon marché de l'industrie américaine en pleine expansion, les Québécois commencent à émigrer en masse dès la guerre civile aux États-Unis (1861-1865). En deux vagues successives dont les sommets se situent autour de 1865 et 1890, l'exode des petits fermiers de la vallée du Saint-Laurent s'est concentré autour de villes moyennes comme Manchester, N.H., Lowell ou Fall River, Mass. Dès leur établissement, les populations francophones de la Nouvelle-Angleterre fondèrent paroisses sur paroisses et tentèrent de maintenir vivantes leurs traditions ancestrales, sous l'impulsion d'un clergé nationaliste et d'une petite bourgeoisie très conservatrice. C'est ainsi que sont nés les Petits Canadas dans toutes les villes industrielles du nord-est américain, sauf Boston, véritables enclaves québécoises dans la société anglo-protestante plus vaste. Par l'exemple de Woonsocket au Rhode Island, l'auteur tente d'illustrer les caractères historiques de cette partie majeure de la diaspora québécoise en Amérique du Nord; preuve de l'immense influence au XIXe siècle, de la République américaine sur le développement d'un Québec moderne.


Africa ◽  
1992 ◽  
Vol 62 (3) ◽  
pp. 357-388 ◽  
Author(s):  
Parker Shipton

AbstractAgricultural programme planners have commonly assumed that, to adopt new crops and inputs, small-scale farmers need financial loans, and that private land titles help them to borrow by providing a form of collateral for mortgages. The experience of the over 2 million Luo people and others in Kenya shows how inappropriate this theory can be in a tropical African context.With a land-holding system based on patriliny, the hosting of in-laws, and other principles, Luo tend to live among kin. They continue to justify land claims largely by labour, by the presence of ancestral graves, and by the group membership these represent. These patterns persist despite individual titling by the government since the 1950s. Financial institutions trying to foreclose on defaulters, and buyers trying then to move on to those lands, face stiff social a~hd political resistance, sometimes violent. The government land register obsolesces, and double-dealing proliferates. The mortgage system breaks down.Other problems in exogenous finance are legion. Credit means debt. It also means patronage, at international, national, or local levels. Neither public nor private financial institutions have overcome the great cultural, political, or pragmatic difficulties of lending to small farmers for staple food cropping or most other farm activities. These people have important debts and obligations of their own already, some quite subtle and some long-term. The promise of more loans, the most commonly cited justification for freehold tenure, proves largely illusory in western Kenya, as in many other rural parts of tropical Africa. Aid strategies based on saving and investment, and on non-financial intervention, hold more promise.RésuméCeux qui ont établi la planification agricole ont assumé de facon générate que, pour adopter les nouvelles cultures et ressources, les fermiers à petite échelle ont besoin de prêts financiers, et que le titre de propriétaire leur permet d'emprunter en constituant une sorte d'engagement pour une hypothéque. L'exemple du peuple Luo de plus de deux millions et des autres au Kenya, montre que cette théorie n'est pas due tout appropriee dans le contexte d'une Afrique tropicale.En raison d'un systeme foncier basé sue l'héritage père-fils, le recueillement des belles-families, et d'autres principes, les Luo ont tendance à vivre en communaute familiale. Us continuent à justifier leurs demandes de terres essentiellement par leur travail effectué, par la présence des tombes ancestrales, et par l'appartenance au groupe que celles-ci représentent. Ces modèles persistent, même depuis que le gouvemement a attribué des titres de propriété individuels à partir des années 1950. Les institutions financières qui tentent de saisir les débiteurs, et les acheteurs qui essaient de prendre possession de ces terres, se heurtent à une résistance ferme à la fois sociale et politique, et parfois même violente. Le registre des terres du gouvemement tombe en désuetude, et le procédé du double-jeu prolifère. Le système de l'emprunt s'effondre.Les autres problèmes en finance exogène sont multiples. Le credit est un signe de dette. II signifie aussi le patronage, aux niveaux international, national, ou local. Aucunes institutions financières publiques ou privées n'ont pu surmonter les grandes difficultés culturelles, politiques ou pragmatiques pour prêter à de petits fermiers pour la production alimentaire de base ou la plupart des autres activités de la ferme. Ces gens ont déjà leurs propres dettes de reconnaissance, à plus ou moins long terme. La promesse d'emprunts supplémentaires, ce qui est le plus regulièrement utilisé pour justifier la propriété fonciére libre, se revèle être fortement illusoire dans le Kenya de l'ouest, comme dans beaucoup d'autres régions de l'Afrique tropicale. Les stratégies d'aides basées sur l'épargne et l'investissement, ainsi que sur des interventions non financieres donnent plus d'espérances.


1989 ◽  
Vol 4 (3) ◽  
pp. 429-468 ◽  
Author(s):  
Ildiko Vasary
Keyword(s):  

Depuis la fin du dix-neuvième siècle on connaissait dans certaines régions de la Hongrie rurale, parmi les petits fermiers protestants un système rigoureux de contrôle de la fécondité. Dans ce soi-disant système à enfant unique les couples cherchaient à obtenir une famille complète à un seul enfant, fût-il garçon ou fille. Une suppression de la fécondité d'une telle ampleur était onéreuse tant pour les conditions matérielles que morales. Dépourvue des ressources d'une société moderne, toute une série de moyens sociaux furent déployés en fonction de ce système. Les modèles de nuptialité, de composition du ménage, de l'autorité au sein de la famille et tous les réseaux coopératifs de la communauté furent régiés de manière concertée et effective afin de réaliser l'idéal de la famille à enfant unique et le tout fut tordu de différentes façons. Sans l'abondante littérature qui naquit autour du problème, le système de l'enfant unique n'aurait pas dépassé le stade de l'obscur phénomène local, une bizarrerie dans les annales de la démographie mais, bien au contraire, il a été epinglé et utilisé à diverses fins tant politiques que littéraires. Dès lors l'histoire du système de l'enfant unique est devenu également celle de ceux qui l'ont observé et qui l'ont décrit.


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