inégalités de santé
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(FIVE YEARS 1)

Vie sociale ◽  
2021 ◽  
Vol n° 36 (4) ◽  
pp. 37-48
Author(s):  
Chantal Julia ◽  
Julia Baudry ◽  
Mathilde Touvier ◽  
Serge Hercberg

Author(s):  
A.-L. Féral-Pierssens

En France, le système de santé est basé sur un principe d’universalité et les indicateurs macroscopiques y sont satisfaisants. Toutefois, des inégalités de santé persistent touchant particulièrement les populations vulnérables. Celles-ci peuvent voir s’ériger des barrières financières, institutionnelles ou cognitives qui entravent leur accès aux soins et participent à l’altération de leur état de santé. L’exercice de la médecine d’urgence n’est pas exempté des problématiques soulevées par ces inégalités sociales de santé qu’il s’agisse : du rôle des services d’urgence dans la sanctuarisation de l’accès aux soins ; des pathologies urgentes plus fréquentes ou plus graves observées parmi les populations les plus vulnérables ; de la qualité des soins administrés qui est parfois suboptimale. La première partie de cet article indique ce qui définit la vulnérabilité d’une population puis il présente les spécificités des prises en charge aux urgences. Il détaille ensuite les barrières à l’accès aux soins qui persistent ainsi que les répercussions du renoncement sur le recours aux services d’urgence. Enfin, l’exemple du contexte actuel de la pandémie du Sars-Cov2 permet de mettre en lumière les nombreuses interactions qui existent entre vulnérabilité et état de santé. Les questions de l’organisation de l’offre de soins en amont des urgences et des conditions réelles de son accessibilité pour tous sont des éléments fondamentaux qui impactent la pratique de la médecine d’urgence. Il appartient aussi aux professionnels de s’en saisir et de mobiliser avec force les décideurs publics sur ces sujets.


2020 ◽  
Vol 48 (12) ◽  
pp. 847-849 ◽  
Author(s):  
E. Azria ◽  
P. Sauvegrain ◽  
J. Blanc ◽  
C. Crenn-Hebert ◽  
J. Fresson ◽  
...  

2020 ◽  
Vol 36 (12) ◽  
pp. 1181-1187
Author(s):  
Clémentine Garrouste ◽  
Elsa Perdrix

Un système de retraite financé par répartition requiert l’équilibre entre la population qui contribue aux prestations et celle qui en bénéficie. Or, dans la plupart des pays occidentaux, le nombre de personnes âgées (bénéficiaires) augmente plus vite que le nombre d’actifs (contributeurs). Cette constatation a incité les différents gouvernements à mettre en place des réformes visant à augmenter l’âge de départ à la retraite afin d’inverser cette tendance. L’étude des effets de ces réformes sur la santé présente un double intérêt du point de vue de la politique publique. En effet, la pénibilité ou les risques pris dans certaines professions peuvent être à l’origine de coûts en termes de santé, qui peuvent être accentués par un allongement de la durée de carrière. Il semble donc essentiel de mesurer les répercussions sociales de telles réformes et d’avoir une idée précise de leurs effets sur les inégalités de santé. Ces réformes allongeant la durée de vie travaillée pourraient également avoir un impact sur les dépenses de santé, avec le basculement des coûts de la branche retraite vers la branche maladie du système de sécurité sociale, ce qui en conséquence atténuerait les bénéfices attendus de ces réformes. Les études épidémiologiques révèlent l’existence d’une corrélation négative entre retraite et santé (être à la retraite est associé à une moins bonne santé). Pour autant, il est difficile d’en déduire que partir à la retraite détériore l’état de santé. En effet, certains individus restent plus longtemps en emploi, justement parce que leur état de santé le leur permet. Dans cette revue, nous présentons une analyse comparée des résultats obtenus dans la littérature, en nous focalisant sur l’effet causal de la retraite sur la santé, et non l’inverse (→). Nous distinguons ainsi trois éléments : le départ à la retraite, c’est-à-dire la transition entre l’emploi et la retraite ; l’allongement de l’âge de départ à la retraite ; et la réduction de l’âge de départ à la retraite. Nous examinerons ainsi les mécanismes pouvant expliquer le lien entre retraite et santé et détaillerons les outils permettant d’en identifier l’effet causal. Nous présenterons ensuite les résultats empiriques (ou observationnels) issus d’études examinant ce lien de causalité. (→) Voir le Forum de T. Barnay, m/s n° 10, octobre 2016, page 889


2019 ◽  
pp. 163-175
Author(s):  
Julie Pannetier ◽  
Annabel Desgrées du Loû

Les disparités de santé entre populations immigrées et non-immigrées ont mis du temps à émerger comme objet de recherche légitime. Elles ont d’abord été explorées en lien avec les pratiques culturelles et les conditions sanitaires (présence d’épidémies, d’agents pathogènes) dans les pays d’émigration. Ce chapitre présente, à partir d’une étude sur le saturnisme infantile en France et les grands résultats de l’enquête PARCOURS, en quoi les inégalités de santé entre populations immigrées et natives sont liées aux inégalités sociales et notamment aux conditions de logement. L’accès aux soins pour les personnes immigrées et la prise en charge qui leur est offerte va, selon les cas, minimiser ou aggraver ces inégalités sociales et de santé.


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