Sessions d étude - Société canadienne d histoire de l Église catholique
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Published By Consortium Erudit

1927-7067, 0318-6172

Author(s):  
Louis Lemoine
Keyword(s):  

Nous présentons ici une chicane entre deux curés de paroisses voisines pour la possession d’un petit territoire limitrophe, le Mouillepied. Ce fait se déroula dans le premier quart du XVIIIe siècle dans les paroisses de Longueuil et de La Prairie. L’évêque de Québec, Mgr de Saint-Vallier, inclut ce territoire dans les provisions des deux curés. Malgré l’avis des habitants, le procureur général Collet suggère qu’on rattache ce territoire à Longueuil. Il n’en faut pas plus pour assister à une levée de boucliers. La contestation est manipulée par Paul-Armand Ulric, curé de La Prairie. À son dire, le curé de Longueuil, le sulpicien Joseph Isambert, est l’instrument du baron de Longueuil qui veut rattacher absolument le Mouillepied à la paroisse de Longueuil. Le tout se termine lorsque le curé Ulric accepte la belle cure de Varennes.


Author(s):  
Gilles Beaudet

Au Collège de Longueuil, le Frère Marie-Victorin fonde, en 1906, un cercle littéraire dans le but « d’arracher les âmes à la vulgarité où elles semblent engluées ». Affilié à l’ACJC peu après, le cercle voit une section des Anciens s’ajouter à la section Collégiale, le tout regroupant environ 75 membres. Des initiatives variées appellent les jeunes à s’impliquer, au profit matériel et spirituel de leurs semblables. L’une des plus remarquables, même si les circonstances n’ont pas permis de la mener à terme, c’est le projet d’une maison de famille. Vers 1930, après un quart de siècle d’activités, le Frère Marie-Victorin avait tenu près de mille réunions, il avait rejoint plus de 500 jeunes dans une relation personnelle. Son engagement progressif et accaparant dans la carrière scientifique l’empêcha de poursuivre cette forme spécifique d’apostolat qui lui avait tenu si fort à coeur : « La seule chose qui m’attache à la vie présentement, c’est le cercle des Anciens », notait-il en 1911. L’article montre comment s’est concrétisé cet attachement.


Author(s):  
Jean-Pierre Langlois

L’Église s’est montrée remarquablement active lors des troubles de 1837-1838. Cet article veut en rendre compte au mieux de la recherche historiographique actuelle. Mais il est bon de prendre conscience du substrat socio-religieux qui a cours à cette époque avant de tenter de situer la place de l’Église dans les composantes du processus révolutionnaire. Si l’Église a su tirer son épingle du jeu, c’est peut-être qu’elle n’avait plus rien à perdre…


Author(s):  
James H. Lambert

Le caractère et la carrière épiscopale respectifs de Pierre Denaut, évêque de Québec de 1797 à 1806, et de son successeur Joseph-Octave Plessis, expliquent en partie leurs façons différentes d’aborder les problèmes de l’Église catholique au début du 19e siècle. Ces différences d’attitude se révèlent dans les relations officielles entre l’évêque Denaut et le coadjuteur Plessis, relations rendues difficiles par la décision de Denaut de rester dans sa paroisse de Longueuil tandis que Plessis est à Québec, mais facilitées par l’amitié entre eux. Avec la mort de Denaut et l’accession de Plessis au siège épiscopal, l’Église passe de la résistance passive à la reconquête du terrain.


Author(s):  
Huguette Lapointe-Roy
Keyword(s):  

Au cours de son long épiscopat de 1840 à 1876, le second évêque de Montréal, Mgr Ignace Bourget, s’est illustré en particulier par son engagement social. Il s’intéressa à toutes les formes de misères physique et morale : les malades, les indigents, les orphelins, les délinquants, les prisonniers, les personnes âgées et infirmes. Il travailla, à cette fin, à la fondation de plusieurs associations de charité dont l’Association diocésaine de Charité, l’Association de Sainte-Blandine et la Société de Saint-Vincent de Paul. Il forma avec Mère Gamelin, sur le modèles des Filles de la Charité de Saint-Vincent de Paul, l’Institut des Soeurs de Charité-de-la-Providence. Il prit une part active à la fondation des Soeurs des Saints-Noms de Jésus et de Marie et de Sainte-Anne. Il encouragea la venue des Soeurs du Bon-Pasteur d’Angers pour s’occuper de la réhabilitation des femmes dépravées. Il combattit également l’ivrognerie, « le vice du siècle », en établissant la Société de Tempérance et de Charité et en prodiguant son encouragement aux campagnes de tempérance. Il véhicula enfin certaines idées reliées au Catholicisme social, s’intéressant notamment à l’épargne dans les masses ouvrières, à l’agriculture et à la colonisation. Mgr Bourget fut un grand évêque, fortement engagé au plan social.


Author(s):  
Brigitte Caulier
Keyword(s):  

Les confréries de dévotion montréalaises, fondées sous le Régime français, comme la Sainte-Famille, la Congrégation des hommes de Ville-Marie ainsi que l’Adoration perpétuelle du Saint-Sacrement et de la Bonne-Mort, ont vu les notables laïques retourner vers elles avant les années 1840, période du réveil religieux. Pendant cette dernière, le recrutement connaît une accélération. Dans la première moitié du siècle, les Sulpiciens, très attachés à cette forme d’encadrement des laïcs, ont restauré les règles et usages anciens, tout en affermissant leurs prérogatives de directeurs de ces confréries, surtout chez les dames de la Sainte-Famille et à la Bonne-Mort (à majorité féminine). Outre la discipline, le clergé a rétabli ces associations comme écoles de piété exigeante, à la fois sur le plan individuel et collectif. Les solennités sont devenues plus nombreuses et les associés les célébrèrent avec un faste accru, traduisant le goût nouveau de la pompe romaine. Ils tiraient fierté d’appartenir à ces anciennes confréries et donnaient tout à la fois, l’exemple au reste des paroissiens de Notre-Dame de Montréal.


Author(s):  
Gérard Bouchard ◽  
Raymond Roy ◽  
Pierre Jacques

À partir dun répertoire biographique et à l’aide du fichier-réseau de la population du Saguenay, les auteurs étudient la composition des communautés de religieuses de cette région entre 1882 et 1947. Le texte présenté ici porte plus particulièrement sur l’évolution numérique des religieuses, leur provenance géographique à l’intérieur du Saguenay et leur origine socio-professionnelle. Parmi les principaux résultats, on relève que : En conclusion, à la lumière des données rapportées, on ne peut pas affirmer que les communautés pratiquaient délibérément un recrutement social sélectif.


Author(s):  
Huguette Lapointe-Roy
Keyword(s):  

Après avoir rappelé la situation religieuse du diocèse de Montréal dans ses premières années, l’article montre le rôle que les Sulpiciens ont joué dans le renouveau religieux du point de vue éducatif : organisation de renseignement primaire par une aide financière importante à la Congrégation Notre-Dame et aux Frères des écoles chrétiennes, oeuvre d’éducation secondaire et supérieure au Collège de Montréal et au Grand Séminaire, éducation culturelle par l’Oeuvre des Bons Livres, les bibliothèques et les cercles d’étude.


Author(s):  
Léo-Paul Hébert

De 1766 à 1782, le P. de la Brosse dessert les Montagnais du Saguenay; en 1767, il fait imprimer 2 000 exemplaires du Nehiro-Iriniu (catéchisme et livre de prières) et 3 000 abécédaires; grâce à ces instruments, il montre à lire et à écrire aux Montagnais; ainsi ils pourront plus facilement apprendre leur catéchisme et leurs prières, et surtout se transmettre leurs connaissances les uns les autres, et de père en fils. Le P. de La Brosse fut célèbre chez les Montagnais et devint homme de légende : un jour il aurait arrêté un feu de forêt (voir bronze du sculpteur Alfred Laliberté) et à son décès les cloches de la chapelle de Tadoussac auraient sonné d’elles-mêmes pour annoncer sa mort? Où finit l’histoire? Où commence la légende?


Author(s):  
Brigitte Caulier

Les confréries de dévotion recrutant des adultes, telles que les congrégations mariales ou leurs copies, ont été des structures privilégiées pour soutenir l’éducation de la foi. Les exercices collectifs comportaient des périodes d’instruction et de prière ainsi que des séances d’apprentissage de la méditation. Le clergé qui dirigeait ces associations, recherchait une meilleure intériorisation de la foi et des principes de la religion chrétienne chez des laïcs déjà sélectionnés pour leur bonne conduite et leur piété. Les directeurs profitaient des assemblées pour rafraîchir les connaissances doctrinales des associés et surtout pour leur rappeler leurs devoirs de chrétiens. Les sujets d’instructions, les lectures et les conseils donnés aux confrères et aux consoeurs font apparaître la primauté accordée à la famille — parents comme enfants et même domestiques — dans l’épanouissement de la foi.


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