scholarly journals Les confréries de dévotion traditionnelles et le réveil religieux à Montréal au XIXe siècle

Author(s):  
Brigitte Caulier
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Les confréries de dévotion montréalaises, fondées sous le Régime français, comme la Sainte-Famille, la Congrégation des hommes de Ville-Marie ainsi que l’Adoration perpétuelle du Saint-Sacrement et de la Bonne-Mort, ont vu les notables laïques retourner vers elles avant les années 1840, période du réveil religieux. Pendant cette dernière, le recrutement connaît une accélération. Dans la première moitié du siècle, les Sulpiciens, très attachés à cette forme d’encadrement des laïcs, ont restauré les règles et usages anciens, tout en affermissant leurs prérogatives de directeurs de ces confréries, surtout chez les dames de la Sainte-Famille et à la Bonne-Mort (à majorité féminine). Outre la discipline, le clergé a rétabli ces associations comme écoles de piété exigeante, à la fois sur le plan individuel et collectif. Les solennités sont devenues plus nombreuses et les associés les célébrèrent avec un faste accru, traduisant le goût nouveau de la pompe romaine. Ils tiraient fierté d’appartenir à ces anciennes confréries et donnaient tout à la fois, l’exemple au reste des paroissiens de Notre-Dame de Montréal.

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