A differential lysis method for the isolation of Cowdria ruminantium DNA

1990 ◽  
Vol 25 (1) ◽  
pp. 39-44 ◽  
Author(s):  
S.C. Wilkins ◽  
R.E. Ambrosio
Author(s):  
S.M. Mahan ◽  
B.H. Simbi ◽  
M.J. Burridge

White-tailed deer are susceptible to heartwater (Ehrlichia [Cowdria] ruminantium infection) and are likely to suffer high mortality if the disease spreads to the United States. It is vital, therefore, to validate a highly specific and sensitive detection method for E. ruminantium infection that can be reliably used in testing white-tailed deer, which are reservoirs of antigenically or genetically related agents such as Ehrlichia chaffeensis, Anaplasma (Ehrlichia) phagocytophilum (HGE agent) and Ehrlichia ewingii. Recently, a novel but as yet unnamed ehrlichial species, the white-tailed deer ehrlichia (WTDE), has been discovered in deer populations in the United States. Although the significance of WTDE as a pathogen is unknown at present, it can be distinguished from other Ehrlichia spp. based on 16S rRNA gene sequence analysis. In this study it was differentiated from E. ruminantium by the use of the pCS20 PCR assay which has high specificity and sensitivity for the detection of E. ruminantium. This assay did not amplify DNA from the WTDE DNA samples isolated from deer resident in Florida, Georgia and Missouri, but amplified the specific 279 bp fragment from E. ruminantium DNA. The specificity of the pCS20 PCR assay for E. ruminantium was confirmed by Southern hybridization. Similarly, the 16S PCR primers (nested) that amplify a specific 405-412 bp fragment from the WTDE DNA samples, did not amplify any product from E. ruminantium DNA. This result demonstrates that it would be possible to differentiate between E. ruminantium and the novel WTDE agent found in white tailed deer by applying the two respective PCR assays followed by Southern hybridizations. Since the pCS20 PCR assay also does not amplify any DNA products from E. chaffeensis or Ehrlichia canis DNA, it is therefore the method of choice for the detection of E. ruminantium in these deer and other animal hosts.


1993 ◽  
Vol 46 (1-2) ◽  
pp. 179-181
Author(s):  
F.D. Wesonga ◽  
S.W. Mukolwe ◽  
F. Rurangirwa

Des tiques de l'espèce Amblyomma gemma ont été récoltées sur des animaux sauvages dans un ranch de 10 000 hectares, dans une région endémique pour la cowdriose au Kenya, proche de Nairobi. A. variegatum est le vecteur principal de la cowdriose au Kenya. E.A. Lewis a incriminé A. gemma comme vecteur de la cowdriose, dans un rapport publié en 1947, sans donner de détails. Des A. gemma adultes ont été récoltés sur girafe (Giraffa camelopardis), bubale (Alcephalus busephalus), antilope canna (Taurotragus oryx) et autruche (Struthio camelus). Les tiques non gorgées prélevées sur girafe ont été nourries sur 3 moutons Dorper sensibles, qui ont été examinés quotidiennement pour des signes cliniques de la cowdriose. Toutes les tiques, y compris celles nourries sur les moutons, ont été disséquées et les intestins ont été testés sur la présence de Cowdria ruminantium à l'aide d'une sonde ADN, la pCS20. Aucun des moutons sur lesquels les tiques ont été nourries n'a montré de symptômes de la cowdriose pendant les 60 jours d'observation après la fixation des tiques. La sonde ADN a identifié C. ruminantium dans les tiques prélevées sur antilope et girafe.


1993 ◽  
Vol 46 (1-2) ◽  
pp. 121-121
Author(s):  
Anthony F. Barbet ◽  
N. Tebele ◽  
S. Semu ◽  
T. Peter ◽  
L. Wassink ◽  
...  

La valeur potentielle de l'immunoblotting (Western blotting) a été étudiée pour le sérodiagnostic de la cowdriose au Zimbabwe, utilisant des Cowdria ruminantium de culture comme antigène. L'anticorps dominant de la réponse des bovins infectés expérimentalement avec des isolats de C. ruminantium du Zimbabwe était dirigé contre un polypeptide d'environ 32 kDa. Des sérums de bovins et ovins de Floride étaient tous négatifs contre ce polypeptide, et des sérums de régions endémiques pour la cowdriose au Zimbabwe étaient positifs, d'où l'idée d'utiliser cette réaction pour le diagnostic. Toutefois, un grand nombre de réactions positives à l'immunoblot a été obtenu en testant des sérums de bovins et d'ovins de régions du Zimbabwe connues pour être indemnes d'Amblyomma et de cowdriose. La dilution de ces sérums positifs n'a pas permis de les distinguer de sérums positifs en provenance de régions endémiques. Des moutons de régions indemnes, positifs à la réaction, étaient négatifs pour C. ruminantium par PCR, n'étaient pas infectieux pour des tiques, et étaient entièrement sensibles à la cowdriose expérimentale. Il est donc vraisemblable qu'il s'agit de fausses réactions croisées, causées par un organisme apparenté qui existe dans les régions indemnes de cowdriose du Zimbabwe.


1993 ◽  
Vol 46 (1-2) ◽  
pp. 195-195
Author(s):  
Albert Bensaïd ◽  
S. Bourdoulous ◽  
D. Lerhun ◽  
D. Calvez ◽  
L. Droogman ◽  
...  

Les interleukines sont des médiateurs protéiques solubles qui peuvent déclencher une activation cellulaire. D’abord impliquée dans l’activation des cellules T dans la production d’immunoglobulines par les cellules B, l’interleukine 6 (IL6) provoque aussi l’induction de protéines de la phase aiguë par les hépatocytes. Ainsi, l’IL6 est impliquée dans les processus inflammatoires qui sont en grande partie responsables de la pathogénie de la cowdriose. Originellement produit par des macrophages et des cellules endothéliales activées, l’IL6 agit comme un stimulant de la réponse immunitaire. Néanmoins, quand elle est produite constamment et en grandes quantités, l’IL6 provoque des réactions inflammatoires non contrôlées. Afin de tester si l’IL6 est impliquée dans la cowdriose, une culture primaire de cellules endothéliales de cerveau bovin (BBEC) a été infectée in vitro par C. ruminantium. Les cellules infectées ont été récoltées tous les jours et ce jusqu’au sixième jour où toutes les cellules sont lysées. La même expérience a été effectuée sur des BBEC qui ont été simultanément infectées et traitées avec de l’INFγ. De l’ARN a été purifié à partir de ces cellules et après électrophorèse sur gel d’agarose transféré sur un filtre de nylon. Ce filtre a été sondé avec un ADNc radiomarqué codant pour l’IL6 bovine. Des signaux à 1 kb ont été détectés seulement sur les ARN de cellules après le quatrième jour de l’infection, que celles-ci aient été traitées ou non par l’INFγ. Tous les autres échantillons, incluant l’ARN de cellules qui n’ont pas été infectées mais traitées à l’INFγ, se sont révélés négatifs pour l’expression d’IL6. Ainsi, après infection par C. ruminantium, l’expression d’IL6 est induite peu avant que l’effet cytopathogène n’apparaisse. A l’heure actuelle, des surnageants de milieu de culture de ces cellules sont testés pour leur capacité à induire des réponses prolifératives des cellules T.


1993 ◽  
Vol 46 (1-2) ◽  
pp. 247-247
Author(s):  
L. Prozesky ◽  
A. Hart ◽  
M.S. Brett

Le cycle de vie de Cowdria ruminantium a été étudié dans des cellules SBE 189 par microscopie classique et électronique. Des cultures ont été infectées avec un inoculum synchronisé et fixées et préparées entre 15 min et 111 h post-inoculation (PI). Après 12 h, de grands corps réticulaires seuls ou en petits groupes ont été identifiés dans des vacuoles intracytoplasmatiques entourées de membranes. Ils se développaient graduellement dans des corps réticulaires plus petits avec une structure interne plus granuleuse. De 66 à 75 h PI, il y avait une augmentation importante de la taille des colonies. La plupart des colonies contenaient des corps réticulaires, bien que quelques corps intermédiaires et opaques aux électrons aient été visibles. Des corps réticulaires solitaires extracellulaires avec une couche ressemblant au peptidoglycan ont été observés 84 h PI. Après 90 h, des corps intermédiaires et opaques aux électrons fussent présents en abondance et cela coïncidait avec la lyse des cellules de culture. Le cycle de développement de Cowdria ruminantium durait donc environ 4 jours, dans cette étude.


Author(s):  
A.A. Ilemobade ◽  
P. Leeflang
Keyword(s):  

Des études épidémiologiques et essais au laboratoire ont montré qu'Amblyomma variegatum est un vecteur de Cowdria ruminantium, organisme causal de la cowdriose au Nigeria. L'infection initiale des tiques était réalisée en inoculant des larves et des nymphes d'A. variegatum. La transmission trans-stadiale du parasite a toujours réussi; par contre, une transmission transovariale n'a pu être démontrée. Bien qu'au laboratoire aucune différence n'ait été observée entre nymphes mâles et femelles quant à leur capacité relative de transmettre C. ruminantium, les résultats des études sur le terrain ont suggéré que, dans la nature, les femelles jouent un rôle plus important dans la transmission du pathogène que les autres stades. Il a été démontré qu'une seule femelle d'A. variegatum est capable de transmettre l'infection; les tiques mâles peuvent également transmettre le parasite, mais ils le font moins régulièrement que les femelles. A propos d'une épidémie survenue dans un centre de recherches, le rôle que certains animaux, autres que les tiques, pourraient avoir joué dans l'épidémiologie de la cowdriose, a été discuté. Dans ce cas particulier, certains rongeurs pourraient avoir servi de réservoir d'infection


1993 ◽  
Vol 46 (1-2) ◽  
pp. 237-243 ◽  
Author(s):  
A.F. Gomes
Keyword(s):  

Parmi les espèces d'Amblyomma qui sont des vecteurs prouvés de Cowdria ruminantium, six ont été trouvées en Angola. A. pomposum est l'espèce la plus importante et la plus répandue. A. variegatum, prédominante dans les provinces de Cabinda et de Moxico, et A. astrion, qui se trouve dans la zone littorale et la zone de transition et sur le plateau de Camabatela, ont une importance moindre. A. sparsum et A. tholloni, parasites spécifiques d'hôtes sauvages, sont considérés comme des vecteurs accessoires. A. hebraeum a été introduite récemment dans le territoire mais sa distribution actuelle est inconnue. Les hôtes, la répartition, l'écologie et l'abondance saisonnière de ces espèces sont passés en revue.


1993 ◽  
Vol 46 (1-2) ◽  
pp. 197-201
Author(s):  
B. Byrom ◽  
Suman M. Mahan ◽  
Anthony F. Barbet
Keyword(s):  

Les réponses immunitaires contre Cowdria ruminantium ont été étudiées en utilisant des souris DBA/2 et Balb/c comme modèle. Les deux souches de souris ont été inoculées avec 1, 10 ou 100 DL50 de C. ruminantium (stock Crystal Springs). Des anticorps contre C. ruminantium ont commencé à se développer dans la deuxième semaine après l'inoculation et le titre d'anticorps dépendait de la dose de C. ruminantium inoculée. Le rôle possible des anticorps sur la maladie a été recherché au moyen des tests de neutralisation in vitro, utilisant des sérums de souris et de bovins. Les résultats ont montré que les sérums hyperimmuns des souris DBA/2 et Balb/c étaient capables de neutraliser l'infection in vitro, celui des souris DBA/2 montrant l'effet neutralisant le plus fort. Deux sérums de bovins, l'un d'un animal infecté au laboratoire et l'autre provenant d'un mélange de sérums de deux animaux infectés naturellement, ont également montré un effet neutralisant.


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