Aide et soutien psychologique Communication orale et relation aidante

2008 ◽  
pp. 627-635
2015 ◽  
pp. 753-762
Author(s):  
Pascal HALLOUËT ◽  
Jérôme EGGERS ◽  
Evelyne MALAQUIN-PAVAN

Obésité ◽  
2019 ◽  
Vol 14 (3) ◽  
pp. 124-130
Author(s):  
S. Vignes

Le lipœdème est une entité clinique mal connue, dont la prévalence est inconnue et qui est souvent confondue avec un lymphœdème. Il s’agit d’une répartition anormale du tissu adipeux, également pathologique, allant des hanches jusqu’aux chevilles en respectant les pieds. Il touche presque exclusivement les femmes obèses et débute généralement vers la puberté. Il s’accompagne de douleurs spontanées cutanées ou lors d’une stimulation modérée (pression, pincement), d’ecchymoses spontanées et d’œdèmes après orthostatisme prolongé. Le retentissement sur l’image corporelle et sur la qualité de vie est très important. Les examens complémentaires (scanner, IRM, lymphoscintigraphie) peuvent être utiles en cas de doute diagnostique ou pour confirmer le lipœdème. Après une longue évolution, le système lymphatique est atteint avec l’apparition d’un lipolymphœdème touchant alors le dos du pied et pouvant se compliquer d’érysipèle. La prise en charge n’est pas codifiée et comprend une perte de poids (qui améliore peu la morphologie des membres inférieurs), un soutien psychologique, la compression élastique, souvent mal tolérée et les activités physiques, en particulier en milieu aquatique. La liposuccion par tumescence réduit le volume, les douleurs spontanées et provoquées, les ecchymoses spontanées, et améliore l’apparence mais aussi la qualité de vie. La poursuite de la recherche clinique et physiopathologique du lipœdème est nécessaire pour pouvoir prendre en charge les femmes qui en sont atteintes.


Author(s):  
Maria Grazia Albano ◽  
Jean François d’Ivernois ◽  
Lisa Langlume ◽  
Mathieu Ahouah ◽  
Xavier de la Tribonnière

Introduction : Selon l’OMS, l’éducation thérapeutique s’adresse au patient et à sa famille, mais dans la majorité des cas, c’est le patient qui bénéficie de la plus grande part du programme éducatif. Toutefois, il est probable que les patients transmettent à leur tour des connaissances et/ou des compétences à leurs proches aidants. Selon cette hypothèse, il se réaliserait, suite à l’éducation thérapeutique, un « effet de Halo ». Les objectifs de cette étude ont été : (1) de mettre en évidence, auprès de patients éduqués et de leurs aidants, l’existence de cet effet de Halo ; (2) d’en caractériser les conséquences, tant sur les patients que sur leurs aidants ; (3) d’identifier les connaissances / compétences transmises qui ont eu le plus important impact pour les deux partenaires. Méthode : Des patients, ayant participé en 2020 à 15 programmes d’ETP organisés par le CHU de Montpellier ainsi que leurs aidants, ont été soumis à deux questionnaires distincts à remplir en ligne via Google form. L’ensemble des analyses ont été réalisées au risque alpha de 5 % à l’aide du logiciel R version 4.0.4 (The R Foundation, 1020 Vienna, Austria). Les analyses sont descriptives et analytiques utilisant des tests paramétriques ou leur équivalent quand leurs conditions de réalisation n’étaient pas remplies. Les caractéristiques sociodémographiques et les déclarations concernant le recours à l’ETP des patients ont été confrontées à celles de leurs aidants. Résultats : Cent-cinquante-sept patients (62,7 % femmes, âge moyen : 53 ans) et 59 aidants (57,6 % femmes, âge moyen : 54 ans, majoritairement conjoints) ont répondu aux questionnaires. Les patients (p) reconnaissent à 84,9 % avoir transmis des connaissances / compétences à leurs aidants (a) ce que confirment ces derniers (86,2 %) soit une p-value à 0,98. Celles-ci inciteraient les aidants à mieux comprendre la maladie (p = 69,9 % ; a = 83,1 %) avec un p < 0,001 et sont considérées, des deux côtés, utiles pour aider le patient à faire face aux urgences (p = 68,3 % ; a = 74,6 %), à mieux gérer au quotidien sa maladie (p = 61,6 % ; a = 64,4 %) et son alimentation (p = 78,4 % ; a = 81,4 %), à lui apporter un meilleur soutien psychologique (p = 56,6 % ; a = 64,4 %). L’effet de Halo semble d’une efficacité plus relative en ce qui concerne la gestion du stress, la qualité du sommeil, la qualité des relations interpersonnelles et sociales. Patients et aidants émettent des opinions non-contradictoires, même si les réponses des aidants sont constamment d’un niveau plus élevé que celles des patients. Enfin, les patients souhaitent que leurs aidants participent au programme d’ETP, mais en partie seulement (p = 49,3 % ; a = 60 %). Discussion et conclusion : Il existe bien un effet de Halo. Les patients qui éduquent à leur tour leur proche en retirent une aide utile au quotidien, liée à une meilleure compréhension par les aidants de leur maladie. De ce fait, ces derniers participent mieux à la gestion de la thérapeutique de leur proche. L’effet de Halo intervient donc non seulement sur l’empowerment de l’aidant, mais contribue plus globalement à une diffusion des compétences en santé qui devra être prise en compte dans les réflexions sur l’économie de l’ETP ainsi que sur l’avenir des programmes d’ETP associant davantage les aidants.


Soins ◽  
2013 ◽  
Vol 58 (781) ◽  
pp. 44-45
Author(s):  
Pascale Beloni ◽  
Valérie Berger ◽  
Nadia Peoc’h

Mnemosyne ◽  
2018 ◽  
pp. 54
Author(s):  
Beatrice Barbalato
Keyword(s):  

La plurivocalité est un thème qui a accompagné tous les numéros de Mnemosyne. On peut dire qu’elle est le substrat plus ou moins visible de toute langue et de toute communication orale, écrite, iconographique, et qu’elle remplit plusieurs fonctions. La plurivocalité est l’ADN de notre culture. Une matrice qui a été occultée au profit de l’idée que l’originalité et la subjectivité étaient nos fondamentaux points de repère. La difficulté à reconnaître des composantes plurielles est encore plus grande quand il s’agit d’expressions autobiographiques, subjectives par antonomase. Cependant, à partir surtout du XXe siècle, diverses disciplines, de la philologie à la dramaturgie, à la psychologie et à la psychanalyse, ont élaboré beaucoup d’instruments théoriques pour analyser comment et pourquoi nous devons réfléchir sur la nature polyphonique des expressions individuelles. L’idée qu’une expression culturelle puisse être considérée comme une manifestation purement individuelle est fragile, comme il est fragile de concevoir qu’une langue soit un monopole individuel. […]


Author(s):  
Monica Boudreau ◽  
Isabelle Beaudoin

Le recours aux albums documentaires fournit aux enfants un éventail de thèmes diversifiés susceptibles non seulement de rejoindre leurs différents besoins et intérêts, mais également de répondre aux diverses visées pédagogiques des enseignants (Guérette, Roberge, Bader et Carrier, 2007; Prévost et Morin, 2011). En plus de l’attrait qu’ils exercent auprès des enfants, ces albums constituent des ressources tout indiquées pour stimuler le développement de compétences langagières sous-tendant l’apprentissage de la lecture, de l’écriture et de la communication orale. En effet, la lecture interactive d’albums documentaires peut contribuer, entre autres, à l’acquisition d’un vocabulaire plus abstrait, à l’enrichissement des connaissances sur le monde et à la découverte de connaissances sur l’écrit (Giasson, 2011). D’autre part, les images qui accompagnent ces ouvrages soutiennent la compréhension du texte que se construisent les enfants. À cet effet, elles leur fournissent un support visuel qui leur permet de donner un sens aux ouvrages consultés. Cet article, qui propose une réflexion didactique, souhaite : 1) définir les types d’albums documentaires susceptibles d’être utilisés auprès des lecteurs émergents et débutants; 2) présenter le potentiel que représente ce genre littéraire auprès de cette clientèle; 3) aborder différentes façons d’animer la lecture interactive d’albums documentaires auprès des enfants du préscolaire et du premier cycle du primaire.


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