Cas clinique : influence de la réduction tumorale sur la prise en charge et le pronostic du cancer du rectum après traitement néoadjuvant

2009 ◽  
Vol 33 (4) ◽  
pp. 289-294
Author(s):  
S. Benoist
2020 ◽  
Vol 14 (3) ◽  
pp. 155-158
Author(s):  
M. Aubert ◽  
Y. Panis

Contexte : L’exérèse totale du mésorectum par voie transanale (TaTME) pour la prise en charge du cancer du rectum est récemment apparue comme alternative à l’exérèse totale du mésorectum par voie abdominale. Cependant, certaines inquiétudes à propos des résultats oncologiques de cette technique chirurgicale ont émergé. Le but de cette étude était d’évaluer le taux de récidives locales après TaTME. Les objectifs secondaires s’intéressaient à la mortalité postopératoire, au taux de fistule anastomotique et au taux de stomie définitive. Méthodes : Les données de tous les patients opérés par TaTME ont été rapportées et comparées aux données issues des registres nationaux norvégiens de cancers colorectaux (NCCR) et de chirurgie gastro-intestinale (NoRGast). Les taux de récidive locale étaient estimés selon Kaplan-Meier. Résultats : En Norvège, 157 patients ont été opérés par TaTME pour un cancer du rectum entre octobre 2014 et octobre 2018. Trois des sept centres hospitaliers participants ont abandonné la réalisation de cette intervention après cinq procédures. Le taux de récidive locale était de 12 sur 157 patients (7,6 %) ; huit récidives locales étaient multifocales ou étendues. Le taux de récidive locale après un suivi de à 2,4 ans était estimé à 11,6 % (IC 95 % : [6,6‒19,9]) après TaTME contre 2,4 % (IC 95 % : [1,4‒4,4]) dans le registre NCCR (p < 0,001). Le hasard ratio était estimé à 6,71 (IC 95 % : [2,94‒15,32]). Le taux de fistule anastomotique nécessitant une réintervention était de 8,4 % dans le groupe TaTME contre 4,5 % dans le registre NoRGast (p = 0,047). Cinquante-six patients (35,7 %) étaient porteurs d’une stomie à la fin du suivi, dont 39 (24,8 %) étaient définitives. Conclusion : Le taux de fistule anastomotique était plus élevé après TaTME en comparaison aux données des registres nationaux norvégiens. Le taux de récidive locale ainsi que les caractéristiques de cette récidive après TaTME étaient défavorables.


2019 ◽  
Vol 13 (3) ◽  
pp. 137-146
Author(s):  
S. Abdalla ◽  
A. Brouquet

La radiochimiothérapie (RCT) préopératoire avant la réalisation d’une chirurgie carcinologique du rectum (exérèse totale du mésorectum) permet d’améliorer le contrôle tumoral local chez les malades opérés d’un cancer du rectum localement avancé (CRLA). Les taux de récidive locale sont actuellement inférieurs à 10 %. En revanche, cette stratégie n’a pas d’effet démontré sur le risque métastatique et la survie à long terme, et elle est associée à un risque de séquelles à long terme susceptible d’altérer la qualité de vie de malades pourtant guéris de leur cancer. L’administration d’une chimiothérapie (CT) à pleine dose dans la période préopératoire peut avoir des effets positifs sur la prise en charge des malades opérés d’un CRLA : augmenter la réponse tumorale et optimiser le contrôle local utilisé en intensification ou induction de la RCT, limiter le risque métastatique et éviter les séquelles tardives liées si elle est utilisée comme une alternative à la RCT. Dans cet article sont abordés les différents aspects à la fois démontrés et en cours d’évaluation de la CT préopératoire dans la prise en charge des CRLA.


Author(s):  
Yassine Smiti ◽  
Anass El Bouti ◽  
Khaoula Sibbou ◽  
Nazik Allali ◽  
Siham El Haddad ◽  
...  

2013 ◽  
Vol 84 (1) ◽  
pp. 29-39
Author(s):  
Claude Chabre

En présence d’une malocclusion de classe II division 1, faut-il traiter précocement en denture mixte ou plus tardivement en denture adolescente? Dans une revue systématique Cochrane, les auteurs concluent : « Les preuves suggèrent que mettre en place un traitement orthodontique précoce pour les enfants ayant les dents antérieures du maxillaire en proalvéolie n’est pas plus efficace qu’effectuer un traitement orthodontique en une phase lorsque l’enfant est au début de l’adolescence. » Alors, faut-il attendre pour traiter ? Certainement pas! De nombreux arguments en faveur des traitements précoces existent : risque de fracture des incisives proéminentes, esthétique, bien-être de l’enfant et épanouissement psychologique, diminution du temps de traitement multibague et donc réduction des effets iatrogènes, création d’un environnement anatomique plus propice au développement harmonieux des fonctions et de la croissance, sans oublier la notion juridique de perte de chance. Ces différents éléments seront développés au cours d’une revue de littérature et illustrés par un cas clinique.


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