Si la pratique des mariages précoces a reculé au niveau mondial au cours des 30 dernières années, elle est encore répandue chez pays les plus pauvres et en zones rurales. C'est en Asie du Sud, en Afrique de l'ouest et en Afrique centrale qu'elle est la plus fréquente. Une étude prospective de type descriptive, ayant utilisé une approche quantitative et qualitative a porté sur la pratique des mariages précoces d'octobre 2007 à novembre 2009 dans les régions de Mopti, Gao et Tombouctou. La pratique du mariage précoce est restée assez importante dans les trois régions étudiées avec des niveaux de prévalence de 52,3 % à Mopti, 63,3% à Gao et 58% à Tombouctou. La pratique est resté fortement endogamique avec 85%de mariage précoce pratiqués au sein de la même famille à Tombouctou, 71,6% à Mopti, et 37,2% à Gao. Toutes les ethnies étaient concernées. La principale raison du mariage précoce était la peur des grossesses illégitimes avec 51,7 % à Tombouctou, 42,8 % à Gao et41,1 % à Mopti
Présentation clinique, survie et facteurs associés à la mortalité: une étude prospective dans trois centres COVID-19 en Afrique de l’Ouest
